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20 mai 2024
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Partir en Australie : la check-list incontournable avant le départ

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Départ en Australie

Une fois la décision prise de partir en Australie avec un Working Holiday Visa, il faut se résigner à quitter provisoirement son petit nuage pour passer à la concrétisation pragmatique du projet : oui, partir c’est facile, mais cela demande tout de même un minimum d’organisation. Pensez à tout, n’oubliez rien, suivez le guide !

Si vous vivez encore chez vos parents, vous aurez la chance de ne pas avoir à vous soucier d’autant de choses durant cette étape. Autrement, préparez-vous ! Avant de partir en Australie, il s’agit de résilier tous les contrats divers et variés qui font partie de votre vie quotidienne en France.

Partir en Australie : les formalités pour votre logement

Il faudra commencer par laisser votre logement. Si vous êtes locataire, vous devrez sans doute passer par un préavis de 3 mois auprès du propriétaire. Si vous êtes en bons termes avec ce dernier, vous pourrez éventuellement négocier pour raccourcir ce préavis, surtout si vous êtes capable de lui fournir un locataire qui vous remplacera : demandez autour de vous, il suffit d’avoir un ami qui cherche un logement au bon moment pour effectuer une transition parfaite.

Un simple message relayé sur Facebook peut faire des miracles. Si vous êtes propriétaire, ce sera bien sûr à vous de chercher un locataire qui pourra couvrir à votre place le remboursement de votre prêt.

Le but du jeu est évidemment de ne jamais avoir à payer pour un logement en France alors que vous vous trouvez à l’autre bout du monde.

Si vous laissez votre appartement, vous aurez bien évidemment également besoin de résilier vos contrats auprès d’EDF/GDF et de la CGE, ainsi que votre abonnement internet (généralement avec pénalité si engagement de 12 mois et avec frais de résiliation sans engagement).

Partir en Australie : la question de la téléphonie mobile

En parlant de télécommunications ; pour ceux qui n’ont pas opté pour un forfait sans engagement, le casse-tête numéro un sera la résiliation du forfait de téléphonie mobile. Si votre forfait vous engage sur 12 ou 24 mois, rompre le contrat sera parfois impossible, ou tout du moins un véritable parcours du combattant : il faudra écrire, appeler, tenter au mieux de prouver votre départ pour l’étranger (malheureusement, les opérateurs exigent généralement un contrat de travail ou de location à l’étranger pour accepter vos dires, un scénario improbable pour la majorité des backpackers) et surtout insister en espérant obtenir une victoire à l’usure.

Si celle-ci n’est pas possible, optez pour un compromis et faites suspendre votre ligne. Ainsi, elle ne vous coûtera plus que quelques euros par mois, et non le forfait plein. Pour ceux qui partiraient pour une courte durée et qui souhaiteraient conserver leur numéro, sachez que la suspension de forfait le permet, et vous permet de surcroît de continuer à recevoir des appels sur la ligne durant quelques mois.

Enfin, pour ceux qui envisagent de conserver leur téléphone mobile, il peut être nécessaire de débloquer/désimlocker votre portable avant de partir pour l’utiliser une fois en Australie (avec une carte SIM étrangère d’un des principaux opérateurs de téléphonie mobile australiens ). Cette opération peut coûter cher, il est donc parfois préférable d’envisager l’achat d’un portable premier prix une fois sur place.

Bon à savoir

  • Certains opérateurs vendent leurs portables désimlockés.
  • Un forfait FreeMobile à 2€ peut vous permettre de conserver votre numéro français sans dépenser une fortune chaque mois.

Passeport et autres documents

Cette grande vague de résiliations en tout genre devrait vous donner un bon sentiment de larguer les amarres, mais la préparation du voyage ne fait encore que commencer. Comme pour remplacer toutes ces formalités abandonnées, vous devrez vous assurer de faire l’acquisition d’un certain nombre de choses avant de partir, à commencer par :

partir en Australie

Pour plus de détails sur ces formalités, consultez nos articles « Working Holiday : démarches essentielles » et « Les compagnies qui volent vers l’Australie ».

Moins essentiel mais néanmoins bien pratique, vous pouvez aussi ouvrir un compte bancaire australien sur internet avant de partir.

Partir en Australie : prévenir les organismes officiels

Ce n’est pas tout, avant de partir en Australie, il vous restera encore à assurer vos arrières :

N’oubliez pas de signaler votre départ à tous les organismes qui vous fournissent des aides, par exemple la CAF ou Pôle Emploi. Eh oui, vous ne pensiez tout de même pas que l’État français allait financer vos vacances ?

Si vous ne voulez pas vous retrouver dans la délicate situation de devoir rembourser des trop-perçus en plein milieu de votre voyage, il faut la jouer clean dès le départ.

partir en Australie

Si vous touchez des Assedics, pas de panique : vous garderez vos droits. En déclarant votre situation à Pôle Emploi, vous cesserez de percevoir vos allocations dès votre départ (vous serez radié).

Mais celles-ci ne seront pas perdues pour autant : une fois de retour en France après votre voyage en Australie, il suffit de vous réinscrire pour recommencer à toucher ce qui vous est dû. Vos droits peuvent ainsi se conserver pendant 3 ans maximum, et à votre retour en France, vous serez sans aucun doute contents d’avoir un peu d’argent qui tombe, le temps de retrouver un logement et un travail.

Pensez à votre déclaration d’impôts à venir. Vous pourrez l’effectuer sans problème depuis l’Australie, soit par internet, soit en imprimant un exemplaire de la déclaration et en le renvoyant par la poste. Mais pour la remplir, encore faut-il se rappeler de garder ses feuilles de paie avec soi. Pour éviter de vous encombrer, vous pouvez tout simplement les scanner et les stocker sur une clé USB et/ou sur votre boîte e-mail.

Ce système de stockage numérique peut être utile pour tous vos papiers. Gardez une copie numérique de votre passeport, de votre carte d’identité, de votre permis de conduire, de vos diplômes et  de vos précédentes déclarations d’impôts (servent en cas de recherche d’emploi) ou encore de votre carte bancaire – au cas où.

Et la Poste ? Si vous laissez votre logement, pensez à faire une demande de réexpédition de votre courrier auprès de la Poste, afin que toute correspondance soit livrée à un membre de votre famille ou autre personne de confiance. Si vous habitez toujours chez vos parents, vous aurez tout de même une formalité à remplir : donnez leur procuration afin qu’ils puissent récupérer vos recommandés.

Vous pouvez aussi faire une demande de procuration à la banque, ce qui permettra à la personne de votre choix de gérer votre compte pour vous si nécessaire. Il est parfois bien plus simple d’envoyer quelqu’un sur place plutôt que d’essayer de tout régler à 20 000 km de distance ! Enfin, concernant les procurations, pensez à en effectuer une au commissariat ou à la gendarmerie si vous risquez de manquer une élection. Attention, le mandataire doit être inscrit sur les listes électorales de la même commune que vous.

Partir en Australie : le petit bilan de santé

Faites un check-up santé avant le départ. Assurez-vous d’être à jour dans vos rappels de vaccination (DTP, hépatite B) et demandez à votre caisse maladie un rendez-vous pour un bilan santé : vous y avez droit gratuitement tous les 5 ans.

partir en Australie
Une petite visite chez le dentiste s’impose avant de partir 1 an en Australie

Si vous n’êtes pas encore totalement assommé par toutes ces formalités, vous pourrez passer à l’étape bagages.

Dans toutes ces préoccupations pré-départ, il est facile d’oublier l’un des points les plus importants : annoncer la nouvelle aux parents ! Cette étape peut se révéler assez stressante pour certains. Afin qu’elle se passe au mieux, pensez à faire un maximum de recherches afin d’être capable de leur montrer que votre voyage n’est pas un simple coup de tête, mais un projet bien préparé. Être capable de répondre à toutes les questions pratiques de vos parents est un bon moyen de les rassurer.

Et pour achever de les convaincre, une dernière promesse miroitante : tenez un blog (prenez exemple de ces blogs sélectionnés par le site et inscrivez-le sur notre rubrique annuaire de blogs ) via lequel vos proches pourront suivre vos aventures en textes et en images. De nombreuses plateformes de blog gratuites sont disponibles sur internet : notamment Blogger et Over-blog pour les débutants, WordPress pour les utilisateurs plus exigeants . Le blog deviendra aussi sans doute l’un de vos meilleurs souvenirs de voyage et vous ferez d’une pierre deux coups. À vos claviers !

Second year visa : renouveler son Working Holiday

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second year visa Australie

Après un an passé en Australie, nombreux sont ceux qui n’ont pas envie de rentrer. Prolonger cette expérience hors du commun, profiter du climat australien, de l’ambiance, du voyage, ou simplement mettre des sous de côté en continuant à travailler dans le pays : toutes les excuses sont bonnes pour rester.

Et si on vous disait que vous aviez la possibilité de faire une nouvelle année grâce au Second Year Visa ?

L’application myVEVO (iTunes, Android ) vous permet de vérifier votre visa en cours, sa date d’expiration et ses conditions. Pour vérifier l’évolution de votre demande de visa, il vous faut vous connecter sur votre ImmiAccount.

Myvevo
MyVevo , l’application disponible sous ITune et Android

Le Second Year Visa

Le Second Year Visa vous permet de passer une deuxième année en Working Holiday Visa, à savoir voyager et travailler en Australie pour 12 mois supplémentaires. Si vous êtes de retour en France, vous pouvez donc repartir et si vous êtes sur place, il vous suffit d’enchaîner directement.

La demande peut se faire sur place ou d’un autre pays et, comme pour le premier, il vous coûtera AU$495 soit environ 309€ (taux février 2022).

Les conditions générales

  • Avoir entre 18 et 35 ans inclus au moment de la demande.
  • Avoir un passeport en cours de validité (et valable au moins 6 mois après).
  • Avoir effectué 3 mois (ou 88 jours) de travail dans un secteur spécifique pendant la première année et dans une région considérée comme éligible pour ce visa.
  • Ne pas avoir d’enfant à charge pendant votre séjour en Australie*.
  • Être en dehors du pays lorsque le visa vous est accordé si vous postulez d’un autre pays.
  • Être en Australie quand le visa vous est accordé si vous postulez d’Australie.

second year visa Australie

*Si vous souhaitez emmener votre enfant avec vous, il faudra postuler pour un visa différent comme le Visitor Visa.

Les points particuliers

La période des 3 mois de travail est calculée de façon cumulée. C’est-à-dire qu’elle peut être effectuée d’une traite chez le même employeur ou en plusieurs fois pendant l’année avec différents employeurs.

Par exemple, vous pouvez travailler dans la même ferme pendant les 88 jours ou choisir de travailler un mois dans les mines, un mois à faire du fruit picking, etc. Attention, les jours comptés sont les jours de travail pleins en week-end et en semaine. Un jour plein équivaut à environ 7 ou 8h de travail.

Quelques exemples :
– Si vous ne travaillez que quelques heures le matin, cela ne peut être compté comme un jour de travail pour le calcul du Second Year Visa.
– Si l’employeur vous fait travailler 12h, ça ne comptera que comme un jour et non pas deux.

Les week-ends comptent également en temps plein (full time) donc si vous travaillez 5 jours, cela vous donnera 7 jours.

Les secteurs d’activité et régions éligibles pour le Second Year Visa

Votre droit au Second Year Visa dépendra de deux critères : le type d’emploi effectué (« specified work ») et la région dans laquelle vous travaillez.

  • Tourisme et hôtellerie dans le nord, l’Australie éloignée ou très éloignée uniquement
  • Culture de plantes et d’animaux dans l’Australie régionale
  • Pêche et perle en Australie régionale
  • Culture et abattage d’arbres en Australie régionale
  • Exploitation minière en Australie régionale
  • Construction en Australie régionale
  • Travaux de récupération des feux de brousse dans les zones déclarées touchées par les feux de brousse uniquement, après le 31 juillet 2019

Le travail dans les secteurs de la santé et de la médecine dans le cadre de la COVID-19 compte comme éligible partout en Australie.

Vous trouverez toutes les informations détaillées sur la page dédiée du site du gouvernement. 

second year visa Australie

Le travail volontaire (Wwoofing et HelpX) n’est pas éligible pour le Second Year Visa. Les postulants au Second Year Visa doivent fournir des fiches de salaire correspondantes lorsqu’ils font leur demande.

Faire la demande de Second Year Visa

Avant toute chose, pensez bien à imprimer le formulaire 1263 et à le faire remplir par chacun de vos employeurs pour justifier des 3 mois de travail.

Pour le Second Year Visa, vous devrez fournir au gouvernement australien des documents permettant de prouver que vous répondez aux critères. Pensez donc à garder les originaux et copies des documents suivants car ils pourront vous être demandés :

  • Fiches de paye (« Payslip »)
  • Compte-rendu de toutes les fiches de paye (« Group certificate »)
  • Résumé des fiches de paye (« Payment summary »)
  • Références de l’employeur
  • Attestation d’emploi signée par l’employeur (« Employment verification form »)
  • Relevé bancaire australien couvrant la période de travail déclarée (« Bank statement »), d’où l’importance d’être déclaré et de demander à être payé par virement !

Les employeurs peuvent être appelés par des agents du gouvernement afin de vérifier l’exactitude des informations que vous avez fournies.

Comment procéder ?

La démarche pour renouveler votre Working Holiday Visa est à peu près la même que lorsque vous avez fait votre première demande.

Elle peut se faire :

Par courrier

Envoyez le formulaire 1150  (formulaire de demande) et le formulaire 1263
à cette adresse :

Department of Immigration and Citizenship

Attention : Brisbane Working Holiday Program

GPO Box 9984 Brisbane Qld 4001

AUSTRALIA

Un email de réponse vous sera envoyé.

Par internet

Munissez-vous de votre passeport, des ABN de vos employeurs, des documents concernant ces 3 mois de travail et de votre carte de crédit. Si vous faites la demande alors que vous êtes encore en Australie et sur votre premier WHV :

  • Faites votre demande directement en ligne.
  • Votre Second Year Visa débutera alors dès la fin du premier.

Si vous faites la demande alors que vous n’êtes plus en Australie et que votre premier visa a expiré :

  • Vous faites votre demande directement en ligne.
  • Comme pour le premier, une fois que le visa vous est accordé, vous disposez d’un délai d’un an pour retourner en Australie. Une fois que vous arrivez dans le pays, votre visa s’active pour 12 mois.

Si votre WHV est sur le point d’expirer et que vous n’avez toujours pas de réponse pour le deuxième, un bridging visa vous sera accordé automatiquement à la fin de votre premier WHV, permettant de faire le « pont » entre votre ancien visa et le nouveau, et de rester ainsi légalement sur le territoire. Lorsque vous recevrez le second WHV, le bridging visa s’arrêtera automatiquement et vous basculerez sur votre nouveau visa.

Les critères de santé

Toutes les personnes appliquant pour le Second Year Visa doivent répondre à certains critères de santé. Même si c’est assez rare, sachez tout de même que selon les circonstances, on peut vous demander de vous soumettre à un examen médical pouvant inclure une radio des poumons, un test HIV, d’hépatite B et/ou C. Il sera alors à vos frais et coûtera environ AU$250.

Vous devrez obligatoirement vous y soumettre pour que le gouvernement vous donne une réponse.

Vous devrez également vous assurer d’être couvert sur la période prolongée et donc voir cela avec votre assurance avant de faire la demande de Second Year Visa.

Les critères financiers

Vous devez éventuellement prouver que vous disposez de l’argent nécessaire pour prolonger et supporter financièrement votre séjour. En général, AU$5000 suffisent. On peut vous demander de fournir un relevé de compte australien ou un billet de départ d’Australie pour faire office de preuve.

second year visa Australie

Quelques conseils en plus

Attention à ceux qui souhaiteraient tricher en donnant par exemple de fausses déclarations ou preuves d’emplois, nous savons que c’est tentant. Certains l’ont fait sans se faire prendre certes, mais sachez que vous prenez tout de même un gros risque. Les demandes sont de plus en plus contrôlées et vous risquez de vous voir refuser votre Second Year Visa, mais surtout d’être exclu du sol australien pour une durée de 3 ans. Le jeu n’en vaut donc pas la chandelle !

N’oubliez pas de garder votre Tax File Number car il restera le même pour votre deuxième année. Enfin, essayez de faire votre demande le plus en avance possible afin de pouvoir être tranquille et de prévoir le reste du séjour.

Voilà, vous avez désormais toutes les clés en main pour postuler au Second Year Visa. Pour celles et ceux qui avaient déjà le coeur lourd à l’idée de devoir quitter le « pays continent », on reprend du poil de la bête car c’est une bonne nouvelle ! Sans forcément utiliser les douze mois complets, vous pourrez au moins continuer de vivre votre aventure jusqu’au bout.

Tax Return : comment déclarer ses impôts à l’australienne ?

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Australian Tax Office
Australian Tax Office Copyright ABC

Lors de votre séjour en Australie avec un WHV / PVT, vous allez travailler. Et qui dit travail, dit également impôts ! Eh oui, même en tant que visiteur étranger, il faudra vous acquitter de vos taxes et effectuer une déclaration d’impôts : « Tax return ». Mais la bonne nouvelle, c’est que cette déclaration vous permettra peut-être de récupérer des sous !

Tax return Australie

Le système d’imposition australien

Pour travailler en Australie en toute légalité, il vous faudra commencer par obtenir un Tax File Number, que vous communiquerez à chacun de vos employeurs au début de votre contrat. Ce TFN, ou numéro d’imposition, vous identifie auprès de l’ATO (Australian Taxation Office) et vous permet de payer moins d’impôts.

En effet, des taxes seront prélevées sur chacun de vos bulletins de paie (que vous recevrez généralement toutes les semaines ou toutes les deux semaines) : les impôts sont ainsi payés à la source, au fur et à mesure. Votre taux d’imposition dépendra du montant de votre salaire et de votre statut de résident ou de non-résident.

Résident ou pas ?

Premièrement, il ne faut pas confondre le fait d’être résident australien et simplement résident du point de vue des impôts. En tant que Working Holiday, vous serez automatiquement considéré comme non-résident. En effet, depuis le 1er janvier 2017, la loi a changé et les WHV n’ont plus le droit de se déclarer résidents du point de vue des impôts, même si vous restez plus de six mois au même endroit. Attention aux vieux articles en ligne qui donneraient de mauvaises informations !

Australian tax office

Chaque fois que vous commencez à travailler pour un employeur, vous devrez remplir une déclaration de Tax File Number, sur laquelle vous devrez indiquer que vous êtes non-résident du point de vue des impôts. Si vous vous déclarez résident, il y a des chances que l’on ne vous prélève pas assez d’impôts et que vous deviez de l’argent à l’ATO à la fin de l’année fiscale, d’où l’importance de se déclarer non-résident. Au moment des impôts, mieux vaut récupérer que devoir de l’argent !

Pour les Working Holiday Visa 2021/2022

  • 0 – $45,000 : 15%
  • $45,001 – $120,000 : $6,750 plus 32.5 cents for each $1 over $45,000
  • $120,001 – $180,000 : $31,125 plus 37 cents for each $1 over $120,000
  • $180,001 and over : $53,325 plus 45 cents for each $1 over $180,000

Au delà, utiliser le calculateur.

Le détail des taux d’imposition se consulte sur le site de l’ATO.

Prélèvement hebdomadaire, déclaration annuelle

Comme expliqué plus haut, les impôts sont prélevés à la source sur chacune de vos fiches de paie. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces impôts prélevés à la source utilisent un taux d’imposition calculé selon le montant de votre paie de la semaine.

Le calcul opère ainsi : il y a 52 semaines dans l’année de travail. Votre paie de la semaine est donc multipliée par 52, afin d’obtenir une évaluation en temps réel de l’argent que vous gagneriez sur 1 an. Vous êtes taxé en accord avec le résultat de cette opération.

De fait, imaginons une semaine ordinaire : 30h de travail, payé $18 de l’heure, ce qui fait $540 la semaine. Multiplié par 52, on obtient un salaire annuel de $28 080. En tant que WHV, vous serez donc taxé au taux minimal, de 15% dès le premier dollar.

En revanche, lorsque vous faites une semaine exceptionnelle, par exemple en travaillant 60 heures dû à un surcroît d’activité pour les fêtes, on arrive à 60 x 18 = $1 080, ce qui multiplié par 52 aboutit à une paie annuelle de $56 160. Vous passez alors un palier qui mène à un taux d’imposition supérieur (voir calculateur).

Comme vous le voyez, ces prélèvements basés sur un calcul en temps réel sont une approximation évolutive. En revanche, lorsque vous ferez votre déclaration annuelle, vous déclarerez bien évidemment vos revenus annuels réels. C’est à ce moment-là que les approximations seront rectifiées. Si vous avez payé trop d’impôts, on vous remboursera (c’est ce qu’on appelle le « Tax back »). Si vous n’en avez pas payé assez, les impôts vous réclameront leur dû.

Faire son tax return

L’année fiscale australienne se termine le 30 juin. Chaque année, vous avez donc du 1er juillet au 31 octobre pour faire votre déclaration d’impôts. Pour l’effectuer, rien de plus simple : rendez-vous sur le site internet de l’ATO
et rentrez votre déclaration en ligne tax return par le biais de myTax en créant au préalable un compte myGov qui vous permettra ensuite de vous connecter directement.

Pour remplir votre déclaration, vous aurez uniquement besoin de votre TFN et de vos Payment Summary, c’est-à-dire le récapitulatif des salaires gagnés.

Alternativement, vous pouvez également vous rendre directement à l’un des bureaux de l’ATO et faire votre déclaration tax return sur place avec un formulaire papier. Cela revient exactement au même, c’est juste un peu moins pratique.

Toutefois, si vous ne vous sentez pas en confiance avec le processus de déclaration de la tax return, vous rendre à l’ATO vous permettra de poser des questions aux employés et de vous faire aider.

Notez que si faire votre déclaration vous inquiète réellement, par exemple parce que vous ne parlez pas bien anglais ou parce que vous avez égaré vos Payment Summary ou vos fiches de paie, vous pouvez également passer par un comptable ou par des agences spécialisées dans les déclarations d’impôts pour les voyageurs étrangers. Notamment Taxback, partenaire du site.

Ces professionnels feront tout le travail pour vous, mais vous prendront bien évidemment une commission au passage.

Une fois votre déclaration remplie et envoyée, ne reste plus qu’à attendre quelques semaines. Si vous avez la chance de récupérer des impôts, les sous qui vous sont dus seront versés directement dans votre compte en banque ou vous seront envoyés par chèque.

Superannuation

Concernant la Superannuation, vous pouvez consulter ce sujet sur notre forum : Démarche pour récupérer la superannuation

Compagnie aérienne pour partir en Australie : comment choisir ?

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compagnie aérienne
Copyright Qantas Airways

Afin de partir en Australie, il vous faudra commencer par acheter un billet d’avion. C’est là que se pose le choix cornélien de la compagnie aérienne : quand le voyage dure plus de 20h et que l’escale en cours de route s’impose, ne serait-ce que pour réapprovisionner les réservoirs de carburant, partir avec un bon transporteur n’en devient que plus important. Heureusement, le choix ne manque pas et plus d’une dizaine de compagnies assurent la liaison entre la France et l’Australie. Pour choisir la votre, vous devrez vous poser certaines questions, que nous allons traiter ci-dessous.

Où la compagnie aérienne atterrit-elle ?

Il faut en effet savoir que toutes les compagnies ne desservent pas toutes les villes en Australie, et bien qu’il soit toujours possible d’attraper une correspondance via un vol domestique, il est bien plus rapide et agréable d’effectuer un vol direct.

Sydney et Melbourne sont de loin les villes les mieux desservies : à l’exception d’Air Asia et de Qatar Airways qui ne desservent pas Sydney, et d’Air Austral qui ne dessert pas Melbourne, chaque compagnie aérienne citée dans cet article atterrit dans ces deux capitales.

Autres destinations accessibles : Brisbane et Perth, chacune desservie par une demi-douzaine de compagnies, laissant l’embarras du choix. Attention à Brisbane toutefois : Air Asia n’atterrit pas à l’aéroport de la capitale, mais à celui de la Gold Coast, à 1h de train au sud.

Là où les choses se compliquent, c’est si vous souhaitez atterrir dans une ville un peu plus petite ou un peu moins populaire : Adelaide n’est desservie que par 3 compagnies (Cathay Pacific, Qantas et Singapore Airlines), Cairns par 2 (Cathay et Qantas) et Darwin uniquement par Qantas !

Où allez-vous faire escale ?

Le choix de votre compagnie aérienne déterminera également le lieu de votre escale, à savoir : Air Austral à Saint Denis (île de la Réunion), Cathay Pacific à Hong Kong, China Southern : Canton, Emirates : Dubaï, Etihad : Abu Dhabi, Korean Air : Séoul, Malaysia Airlines : Kuala Lumpur, Qantas : Hong Kong ou Singapour, Qatar Airways : Doha, Singapore Airlines : Singapour, Vietnam Airlines : Ho Chi Minh City.

compagnie aérienne
Skyline de Singapore

Si les correspondances s’attrapent généralement dans un délai de 2h, vous pouvez également vous arranger pour passer plus de temps sur place : une journée ou plusieurs dans une grande ville d’Asie ou du Moyen Orient, ce n’est pas une occasion qui se présente tous les jours. Dans ce cadre, pensez à demander à votre compagnie aérienne ou à votre agence si un stop de cette nature sera gratuit ou payant. Certaines compagnies, comme Singapore Airlines, proposent des deals vous permettant de visiter votre escale à moindre prix.

Côté visas, sachez qu’en tant que citoyen français, vous obtiendrez automatiquement et gratuitement un visa de séjour de 90 jours à Kuala Lumpur, Hong Kong et Singapour, et de 30 jours à Dubaï et Abu Dhabi. Ce sont donc les destinations les plus faciles d’accès pour tous. Bien évidemment la Réunion, en tant que département français d’outre-mer, vous est libre d’accès aussi et ce sans formalités ni limite de temps

Combien de kilos de bagages pourrez-vous emporter ?

La plupart des compagnies vous permettront 20 kg en soute et 7 kg en cabine. Si vous avez besoin de davantage, il peut être très utile de réserver via une agence.

compagnie aérienne

Que valent la qualité du service et le confort ?

Toutes les compagnies sélectionnées dans cet article étant de bonne qualité, leurs prestations en termes de confort et de service sont similaires. Les sièges sont confortables, mais la place allouée varie.

En termes de largeur du siège, c’est Vietnam Airlines qui remporte la première place sur le podium (52 cm), suivie par Singapore Airlines (47 cm). Pour les sièges les plus inclinables, préférez Korean Air (121°).

compagnie aérienne
Copyright Singapore Airlines

Côté nourriture, vous aurez toujours une option végétarienne sur le menu. Si vous avez des besoins diététiques particuliers, pour des raisons médicales ou religieuses, il vous faudra prévenir à l’avance afin que la compagnie aérienne s’organise pour vous fournir un repas adapté : casher, musulman, diabétique, sans gluten, etc.

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Copyright Cathay Airways

À bord, vous disposerez d’un petit écran individuel offrant un vaste choix de divertissements : une trentaine de films, une centaine de programmes télévisés allant des séries humoristiques aux documentaires et de la musique à volonté, autant dire qu’il y en a pour tous les goûts.

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Copyright : Qatar Airways

Dans certains avions, notamment les A380 de Singapore Airlines, vous aurez même accès à un téléphone personnel, une prise USB permettant par exemple de connecter votre appareil photo à l’écran pour regarder vos clichés, ainsi qu’à une prise électrique pour utiliser votre PC portable. Attention toutefois, pensez à emporter un adaptateur universel pour être sûr de pouvoir brancher votre matériel.

Tout ce faste compte bien sûr une exception : Air Asia, en tant que compagnie à bas budget, ne vous proposera qu’un service minimum. De toutes les compagnies présentées dans cet article, c’est elle qui propose les sièges les plus étroits (41 cm). Pour les divertissements, vous devrez louer un lecteur de DVD portable. Le choix des programmes est lui aussi drastiquement revu à la baisse : 8 films, 7 émissions TV et un peu de musique. Au niveau des repas, vous pourrez manger végétarien mais tout autre besoin alimentaire plus spécifique ne pourra être satisfait.

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Copyright Cathay Airways

Quels sont les tarifs les plus compétitifs ?

Il n’est malheureusement pas possible d’apporter une réponse absolue à cette question cruciale : les tarifs varient au gré des saisons et des promotions. Pour obtenir le meilleur prix, il faudra donc étudier la question au cas par cas. Pour cela, n’hésitez pas à utiliser des comparateurs en ligne tels qu’Opodo, Skyscanner ou Ebookers, ainsi qu’à entrer en contact avec des agences de voyage afin de leur demander un devis gratuit.

À noter que certains voyageurs bénéficieront de tarifs préférentiels : si vous partez en Working Holiday, que vous êtes un jeune de moins de 24 ou 31 ans, ou que vous êtes encore étudiant, vous pourrez parfois obtenir de meilleurs prix.

Quelles sont les saisons à éviter pour ne pas payer plein pot ?

Les dates varient selon les compagnies, mais de manière générale évitez décembre/janvier et juillet/août, ces périodes de vacances étant bien évidemment très populaires pour les départs et composant donc la haute saison.

Pensez aussi à vérifier ce qui est inclus dans le coût de votre billet. Toutes les compagnies citées dans cet article sont de grandes lignes visant à offrir un tarif inclusif : repas, boissons, et divertissements à bord sont compris dans le prix du billet.

Bon voyage à toutes et à tous !

Le Tax File Number (TFN) : le sésame pour un job en Australie

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Le point sur l’une des démarches essentielles à un Working Holiday Visa en Australie : l’obtention d’un Tax File Number pour pouvoir travailler sur place !

Qu’est-ce que le Tax File Number ?

Ce numéro d’imposition unique et individuel à 9 chiffres vous identifie auprès de l’Australian Taxation Office  (ATO, le service des impôts). Il est essentiel pour travailler, non seulement d’un point de vue légal, mais également d’un point de vue pragmatique : sans Tax File Number (TFN), vous écoperez automatiquement du taux d’imposition de 32,5% sur votre salaire. Avec le TFN, votre taux d’imposition s’accordera à vos revenus.

Pour les résidents 2021/2022

  • 0 – $18,200 : Nil
  • $18,201 – $45,000 : 19 cents for each $1 over $18,200
  • $45,001 – $120,000 : $5,092 plus 32.5 cents for each $1 over $45,000
  • $120,001 – $180,000 : $29,467 plus 37 cents for each $1 over $120,000 
  • $180,001 and over : $51,667 plus 45 cents for each $1 over $180,000 

Au delà utiliser le calculateur.

Pour les Working Holiday Visa 2021/2022

  • 0 – $45,000 : 15%
  • $45,001 – $120,000 : $6,750 plus 32.5 cents for each $1 over $45,000
  • $120,001 – $180,000 : $31,125 plus 37 cents for each $1 over $120,000
  • $180,001 and over : $53,325 plus 45 cents for each $1 over $180,000

Au delà, utiliser le calculateur.

Le Tax File Number

Comment obtenir un Tax File Number ?

Comme pour le visa Working Holiday, la demande de Tax File Number TFN se passe entièrement en ligne, sur le site de l’ATO : Faire sa demande de TFN . Attention toutefois : pour pouvoir faire votre demande de TFN, vous devez déjà être arrivé en Australie.

Inutile d’essayer avant d’avoir atterri, votre demande ne pourra pas être complétée. Le formulaire vous demandera des informations très simples (nom, prénom, numéro de passeport, numéro de visa, etc.), mais il vous faudra également donner une adresse en Australie où les papiers vous seront envoyés.

La demande de TFN se fait gratuitement, en cinq minutes.

Que faire si je n’ai pas d’adresse en Australie ?

Il est possible d’utiliser l’adresse d’amis, d’une auberge de jeunesse ou même d’un service de poste restante pour vous faire envoyer votre TFN. Attention toutefois, ces papiers vous parviendront dans un délai de 2 à 3 semaines, il s’agit donc d’être encore dans les parages pour récupérer le courrier.

Que faire si je n’ai pas reçu le TFN par courrier ?

Si vous avez dû bouger avant de recevoir votre TFN, pas de panique – téléphonez à l’ATO au 13 28 61 pour expliquer votre situation, et votre numéro vous sera communiqué directement s’il vous a déjà été attribué. Par ailleurs, si vous avez fait envoyer le courrier à une poste restante, vous pouvez également directement contacter la poste pour faire suivre le courrier vers la ville où vous vous trouvez – l’envoi sera à vos frais.

Notez bien que l’important pour vous est d’obtenir votre numéro – que vous l’appreniez par lettre ou par téléphone, cela n’a aucune importance. Ne pas recevoir la lettre de l’ATO n’est donc pas un problème, tant que vous parvenez à les joindre pour savoir quel est votre TFN.

Le Tax File Number : TFN Australie

Je viens de recevoir le Tax File Number qu’est ce que j’en fait ?

Communiquez votre TFN à chacun de vos employeurs aussi tôt que possible, ainsi qu’à votre banque australienne, ceci afin que les intérêts engrangés sur votre compte épargne ne soient pas trop imposés.

Comment bien remplir ma déclaration de TFN ?

Quand vous commencez à travailler pour un employeur, vous devez impérativement remplir ce formulaire. Avant il était possible de récupérer le formulaire dans un bureau de poste. Toutefois maintenant il vous faudra l’imprimer vous-même et le donner à votre employeur.

En plus d’y indiquer votre nom, prénom, adresse et TFN, vous devrez répondre à quelques questions plus précises :

Question 7 : Are you an Australian resident for tax purposes ?

Les détenteurs du WHV sont considérés comme non-résidents. Les détenteurs d’un visa différent seront généralement considérés comme résident du point de vue des impôts si vous habitez et travaillez dans la même ville pendant 6 mois ou plus. En cas de doute, vous pouvez éclaircir votre statut de (non)-résident sur le site de l’ATO.
Faites attention à cocher la bonne case !

Question 8 : Do you want to claim the tax-free threshold from this payer ?

Si vous êtes non résident au niveau des taxes (ce qui inclus les WHV), vous devez cocher « non ».

Si vous êtes sur un autre visa et résident du point de vue des impôts, les premiers $18 200 gagnés ne seront pas taxés. Répondez « oui » pour bénéficier de ce petit coup de pouce, mais attention – vous ne pouvez répondre « oui » qu’avec un seul employeur à la fois. Si vous avez un autre emploi secondaire, vous devrez répondre « non » pour ce dernier.

Les questions 9, 10 et 11 ne vous concernent certainement pas, et vous pouvez donc répondre « non » à chaque fois.

Puis-je commencer à travailler immédiatement avant d’avoir reçu mon TFN  ?

Oui ! Il vous suffit d’expliquer à votre employeur que votre demande de TFN est en cours et de lui donner votre numéro dès que vous le recevez. Vous disposez d’un délai légal de 28 jours pour communiquer votre TFN à votre employeur, ce qui est amplement suffisant à recevoir le courrier de l’ATO.

Je renouvelle mon whv pour une seconde année, dois-je refaire mon TFN

Non ! Votre TFN vous est attribué à vie, vous n’aurez donc jamais besoin de refaire une demande.

La santé en Australie : prévenir pour partir tranquille

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Coût de la santé en Australie

L’accident ou la maladie ne sont pas les premières choses qui viennent à l’esprit quand on parle de partir en Australie, pourtant se mettre à voyager ne rend pas invulnérable aux incidents de parcours et aux problèmes concernant la santé en Australie. Avant de mettre les voiles pour une année à l’étranger, il convient donc de commencer par assurer ses arrières : pour partir l’esprit tranquille, mieux vaut prévenir !

La santé en Australie : faites un bilan gratuit pour avoir l’esprit tranquille

Assurer sa santé en Australie commence au tout début de l’élaboration du projet de voyage. La première question paraît évidente : quelles sont les vaccins à faire ? Heureusement, la réponse n’est pas très compliquée pour l’Australie : aucun. Attention toutefois, pensez tout de même à vérifier vos dates de rappel pour les vaccins universels : DTP (diphtérie, tétanos, polio) et hépatite B.

Une petite visite chez le dentiste s’impose avant de partir 1 an en Australie

Au-delà de la vaccination, vous pouvez également effectuer un bilan santé complet afin d’être certain de partir l’esprit tranquille. Cette prestation est proposée gratuitement par la Sécurité Sociale à tous ses assurés au régime général. Vous pouvez en bénéficier tous les 5 ans.

L’examen se déroule en 2h30 environ et comprend des analyses d’urine et de sang ainsi que des tests de vision, d’audition et de capacité respiratoire. Pour effectuer un bilan, il vous suffit d’en faire la demande auprès de votre caisse d’assurance maladie, qui vous convoquera à un rendez-vous (n’oubliez pas de vous présenter à jeun pour la prise de sang). Les résultats de l’examen vous seront ensuite envoyés par voie postale, sous un délai de 2 semaines.

Contracter une assurance

Il s’agit là de l’étape la plus importante : au cours de votre année à l’étranger, vous ne serez pas couvert par la Sécurité Sociale. Dès lors, si vous avez le malheur de vous casser la jambe ou de souffrir d’une rage de dents, vous en serez de votre poche. À raison d’environ 40 à AU$50 la visite chez le généraliste et entre AU$230 et AU$900 l’admission aux urgences, comment faire pour éviter de s’endetter de frais médicaux ? Il suffit de souscrire à une assurance privée.

Assurance Australie
Le coût des frais médicaux ou d’une hospitalisation est très cher en Australie

De nombreuses compagnies d’assurances offrent des prestations d’un bon rapport qualité/prix, spécialement pensées pour les jeunes en Working Holiday Visa. C’est le cas notamment de :

  • TravelZen
  • ASFE
  • GObyAVA

Ces compagnies couvrent vos frais médicaux en cas d’accident, de maladie infectieuse, d’hospitalisation et de rapatriement. Elles assurent également votre responsabilité civile, offrent une assistance juridique et peuvent même vous indemniser en cas de retard, de vol ou de pertes de vos bagages. Quelques points à vérifier lorsque vous souscrivez à une assurance et pour mieux choisir votre prestataire :

Coût de l’assurance – comptez aux alentours de 400 € par an pour les assurances jeunes.

La santé en Australie a un prix. Ne pas être couvert, c’est s’exposer à des dépenses qui peuvent être très importantes.

  • Durée de l’assurance – Certaines assurances vous permettent de vous assurer à la semaine ou au mois, tandis que d’autres se renouvellent uniquement par tranches de 6, 9 ou 12 mois.
  • Qualité des prestations – Lisez attentivement les brochures pour déterminer l’existence et/ou la valeur de franchises et plafonds liés à vos remboursements. N’oubliez pas de regarder les détails de votre couverture, notamment la liste des sports pris en charge.
  • Facilité de souscription et de renouvellement – Préférez une assurance que vous pourrez entièrement gérer par internet ou par téléphone.
  • Notez également que si vous souhaitez rester affilié à la Sécurité Sociale, vous pouvez opter pour cotiser à la Caisse des Français à l’Etranger (CFE).

Cette dernière ne remboursant qu’à hauteur des tarifs de France, généralement inférieurs aux tarifs australiens, il vous faudra également prendre une protection complémentaire en souscrivant à leur pack spécial PVT. 

L’un dans l’autre, cette solution revient donc plus cher (environ 700 € par an pour un pack PVT) mais la continuité de votre affiliation à la Sécurité Sociale vous assure un retour en France facilité puisque vous n’aurez aucun délai de carence pour vous ré-affilier.

La santé dans vos bagages

Pour terminer, une petite liste de choses à emporter. Premièrement, confectionnez-vous une trousse à pharmacie incluant :

  • Un petit spray désinfectant,
  • Quelques pansements adhésifs pour les petits bobos,
  • Un pansement compressif en cas de foulure de cheville (ou de morsure de serpent !),
  • Une pince à épiler pour retirer facilement les échardes,
  • Une boîte de comprimés contre les maux de tête,
  • Une boîte de comprimés contre les maux de ventre.

Trousse de secours
Le but est de vous constituer une trousse compacte qui pourra parer aux problèmes les plus communs, sachant que vous pourrez sans problème acheter ce qu’il vous manque sur place si nécessaire.

Si vous avez une peur bleue des reptiles, vous aurez sans doute noté l’utilisation d’un pansement compressif en cas de morsure de serpent : il s’agit là d’une mesure de premiers soins préconisée par tous les australiens, des autorités aux particuliers.

Bien que l’Aspivenin soit très populaire en France, il n’est pas utilisé en Australie et demeure un outil polémique, son utilisation étant susceptible d’accélérer la propagation du venin. Inutile de l’emporter, donc.

Pensez également à vous constituer un stock suffisant des produits essentiels que vous utilisez tous les jours : par exemple la pilule contraceptive ou les lentilles de contact. Les plaquettes étant petites et légères, il est très facile d’emmener des réserves pour l’année avec soi.

Emportez toujours vos ordonnances avec vous : en cas de contrôle aux douanes, elles vous permettront de justifier de votre possession d’un stock de médicaments. Qui plus est, certaines ordonnances, notamment pour les lentilles de contact, peuvent être utilisées en Australie pour renouveler une prescription.

Prêt à partir ? Une dernière mesure santé s’impose en chemin : les longs voyages en avion sont mauvais pour la circulation sanguine. Pour parer à ce problème, portez des vêtements amples et confortables, buvez beaucoup pour éviter la déshydratation et n’ayez pas peur de vous lever à plusieurs reprises pour arpenter les couloirs et délier vos muscles quelques minutes.

Si vous avez des problèmes de circulation particuliers, consultez votre médecin avant de partir. Ce dernier pourra vous préconiser de prendre une aspirine avant le vol pour fluidifier le sang, ou même vous prescrire des seringues spéciales à cet effet. La santé en Australie est primordiale pour bien profiter de cette expérience unique.

Bon voyage à tous !

RSA, White Card, RCG : différentes formations pour travailler en Australie

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formations pour travailler en Australie

Pendant votre séjour en WHV, il peut être utile, voire parfois même obligatoire, d’effectuer une ou plusieurs formations pour travailler en Australie dans des domaines tels que la restauration, la construction, etc. Que vous ayez déjà de l’expérience ou pas, ces « diplômes » sont un sérieux atout sur le CV et vous ouvrent pas mal de portes.

Hospitalité : l’art du service en quelques leçons

Vous rêvez de vendre de la baguette à Sydney ou du vin à Melbourne ? Oui, pourquoi pas. Mais attention, il faudra un peu plus que votre sourire et votre accent français pour décrocher un job. Pour travailler dans l’hôtellerie ou la restauration, il est fortement conseillé de passer votre RSA. Cette formation doit vous apprendre à prévenir les cas de conduite en état d’ivresse, à identifier les personnes auxquelles le service d’alcool doit être refusé (âge ou état d’ébriété avancé).

RSA (Responsible Service of Alcohol)

Ce diplôme prouve à votre futur employeur que vous connaissez la législation australienne en matière d’alcool et vous rend apte à travailler dans les endroits concernés (liquor store, bars, restaurants, hôtel, etc.).

Le RSA est obligatoire dans tous les états. Même si certains établissements ne le demandent pas, mieux vaut l’avoir pour être tranquille et pour mettre toutes les chances de votre côté !

formations pour travailler en Australie

Attention, le RSA n’est pas forcément valide dans tous les états car chacun a sa propre législation en matière d’alcool.

Il est important de choisir un centre certifié pour le passer. Pour cela, rendez-vous sur le site du gouvernement australien (Department of Education and Training), dans la partie Myskills puis taper « RSA » dans la barre de recherche ainsi que la ville ou l’État dans lequel vous vous trouvez.

Pour le passer, deux possibilités s’offrent à vous :

1) En ligne
La formation dure environ 4 à 6h. Ensuite, il ne reste plus qu’à télécharger votre RSA.
Renseignez-vous sur les centres de formation en fonction de l’endroit où vous vous trouvez.

Avantage : c’est généralement plus rapide, mais vérifiez bien que le site délivrant le diplôme est accrédité par l’état.

2) En groupe dans une salle
La formation prend une journée. Votre diplôme vous est remis une fois l’examen terminé.
Les prix oscillent entre 40$ et 160$ en fonction du pack choisi et de la ville.

Un outil de recherche vous permet de passer le RSA en fonction de l’État où vous vous trouvez.

Voici quelques compagnies australiennes reconnues proposant de passer le RSA :

RCG Certificate (Responsible Conduct of Gambling)

Faites vos jeux, rien ne va plus ! Fans de « pokies » et de casinos, le RCG vous permet de travailler dans les métiers du jeu et des paris. Il doit vous apprendre à utiliser les machines à sous (nombreuses en Australie) et à vérifier que les clients jouent de façon responsable.

La formation se fait en ligne ou en cours et dure une demi journée. Les prix tournent autours de AU$80 mais peuvent varier car beaucoup d’organismes proposent de le passer en même temps que le RSA.

formations pour travailler en Australie

Dans les états comme le Victoria, le South Australia et le Northern Territory, vous pouvez le passer après être embauché si vous ne l’avez pas encore.

Voici quelques exemples de sites le proposant comme ci-dessus : Edway, TCPTraining, Barmax.

Barista (Coffee maker)

« Hi, I would like a double skinny caramel flat white please ! »
« …. A what ? »

Voilà ce qui peut arriver si vous vous improvisez Barista sans avoir le diplôme requis. Les australiens sont de grands adeptes du café sous toutes ses formes et restent très pointilleux quant à la qualité de leur boisson. Savoir faire un Espresso (« short black ») ne suffit pas, vous devez être capable de parler couramment le Cappuccino, le Latte, le Macchiato, etc.

formations pour travailler en Australie

De la manipulation des machines aux préparations multiples, la formation de Barista vous apprend à devenir un « maestro » de l’or noir et vous permet de travailler dans les cafés et chaînes comme Starbucks Coffee, Gloria Jeans, etc.

Les cours se déroulent en groupe dans des classes. Les formations basiques durent de 3 à 4 heures et coûtent généralement entre 100$ et 120$ (parfois plus selon le pack choisi). Pour les artistes en herbe qui souhaiteraient apprendre à manier le lait et la crème, il faudra compter 5 à 6 heures et environ 250$.

Bar skills

Pour ceux qui se voient déjà derrière le bar en train de jongler avec les bouteilles, cette formation est faite pour vous ! Pas si simple de servir une bière pression, de préparer des shots d’alcool, d’utiliser le pistolet à boisson ou la machine à glaçons. Le but est de vous apprendre toutes les ficelles pour travailler derrière un bar.

La formation dure d’une demie à une journée entière. Les prix oscillent entre 100$ et 130$.
Certaines compagnies proposent des packages comprenant le diplôme de Bar Skills, le RSA et le RGC (compter environ 250$).

Attention à bien avoir passé son RSA avant, c’est obligatoire !

Food hygiene procedures

Pour travailler en cuisine (Chef, commis, serveur, etc.) il faut avouer qu’être français est un sérieux atout. Cependant, certains établissements peuvent vous demander de passer cette formation.
Elle vous permet d’apprendre et d’appliquer des règles d’hygiène strictes dans le domaine de la sécurité alimentaire. Comptez une demi journée et de 80$ à 100$.

Bâtiments et travaux : un secteur qui peut rapporter gros !

Les muscles luisants au soleil, le casque de couleur qui s’accorde au bronzage, les bottes qui font ressortir le galbe des jambes… Qui ne voudrait pas travailler dans la construction ? Chantiers, travaux : en Australie, ce domaine recèle d’offres d’emploi.

White card

Obligatoire sur les chantiers et terrains de construction, elle prouve que vous avez les compétences et les connaissances nécessaires pour travailler dans le bâtiment (lois, risques et dangers du secteur, etc.). Peu importe l’état dans lequel vous faites cette formation car elle est valable partout en Australie.

formations pour travailler en Australie

Pour la passer, deux possibilités s’offrent à vous :

1) en ligne
La formation dure environ 3h30. Ensuite, il ne reste ensuite plus qu’à télécharger votre White Card.

2) en groupe dans une salle
La formation prend une journée. Votre diplôme vous est remis une fois l’examen terminé.
Les prix oscillent entre 40$ et 80$ en fonction du pack choisi et de la ville, mais peuvent monter jusqu’à 130$.

formations pour travailler en Australie
White Card : chantier Cardinia Reservoir par Melbourne Water

Voici quelques exemples de sites le proposant comme ci-dessus :

Edway
TCPTraining

Forklift license

En Australie, dans le bâtiment et dans d’autres secteurs, avoir un permis de conduire un forklift (chariot élévateur) est un sérieux avantage ! La formation dure en général un à deux jours et coûte entre 400$ et 500$. Les prix sont élevés, mais très vite remboursés lorsque vous trouvez un travail car ce permis vous permet de toucher un salaire plus important.

formations pour travailler en Australie
Forklifts ( chariot élévateur ) copyright ozinoh

Rendez-vous sur Infrontstaffing.com ou cherchez sur internet en fonction de l’État où vous vous trouvez. Encore une fois, pensez à toujours vérifier que vous effectuez votre formation dans un centre certifié.

Blue card (Traffic control course)

Elle vous permet de travailler comme contrôleur du trafic routier quand il y a des travaux sur la voie publique et consiste souvent à tenir les panneaux (stop, slow down, etc.). Rien d’incroyable, certes, mais sachez que c’est un job plutôt calme, pas vraiment fatiguant et surtout bien payé !
L’objectif est de vous apprendre les règles de sécurité, les procédures de contrôle pour ne pas mettre les autres et vous-même en danger.

formations pour travailler en Australie
Surveillance du traffic Copyright newtown_grafitti

Cette formation d’une journée coûte environ 95$. Attention, pour l’obtenir il est conseillé d’avoir la White Card et le permis de conduire (depuis au moins 12 mois).
Certains organismes vous proposeront des packages pour passer la White Card et la Blue Card. Voici quelques exemples de sites le proposant comme ci-dessus :

Edway
TCPTraining

Quelques témoignages

Antoine, français, 25 ans, a passé son RSA à Sydney avec l’organisme Australian Training Solutions.

« La journée a été assez longue et ennuyeuse mais il y avait tout de même des points intéressants. Dans un premier temps, ils demandent à chaque personne de se présenter et d’expliquer pourquoi elle veut passer le RSA. Ils présentent ensuite les différents éléments qu’ils vont nous apprendre. À savoir un condensé des lois australiennes sur la consommation, la vente et la distribution d’alcool.

Ils parlent beaucoup des risques et des responsabilités légales. Ils donnent également des indices pour identifier les personnes trop alcoolisées qu’il faudra donc éviter de servir. Ils nous ont aussi informés sur le rôle que l’on joue dans un bar. Par exemple, il y a en général un livre à tenir. Si l’on refuse de servir une personne, il faut noter l’heure et la raison du refus de telle sorte que s’il y a un problème, la personne ne peut se retourner contre l’établissement. J’en ai eu pour 80$ mais disons que ça m’a permis de trouver plus facilement du travail dans la restauration car on me l’a demandé à chaque fois. Du coup, j’ai pas mal bossé comme serveur et plongeur dans des pubs et des restaurants.»

Christopher, anglais, 27 ans, a passé sa White Card à Albany avec l’organisme CREST HR Albany.

« Ça faisait pas mal de temps que j’hésitais donc finalement je me suis décidé à passer ma White Card. Contrairement à ce que je pensais, je n’ai vraiment pas vu les heures passer ! La formation a duré un après-midi et j’ai été pris en charge dès mon arrivée. J’ai eu droit à 5minutes d’explications sur le test avant de me retrouver devant un ordinateur, prêt à commencer. Il s’agissait d’un questionnaire sous forme de texte défilant que j’ai rempli en 2h30.

Ça m’a fait penser à une formalité administrative plutôt qu’à un véritable examen. J’en ai eu pour 90$ et honnêtement on me l’a systématiquement demandée pour les jobs de manutention et de construction. Après avoir travaillé comme peintre et dans la construction de cuisine, je suis aujourd’hui en sponsorship dans une entreprise et je suis une formation pour être soudeur donc pas la peine de préciser que ma White Card m’a été plus qu’utile ! »

Une fois que vous avez une idée du job recherché, il ne vous reste plus qu’à voir si une de ces formation est requise. Même si cela peut paraître ennuyeux et cher au premier abord, elles sont un réel avantage et feront la différence sur votre CV. D’ailleurs, c’est aussi l’occasion d’expérimenter de nouvelles choses, de rencontrer du monde et de gagner plus d’argent pour la suite du voyage !

Visitor Visa subclass 600, touristes, famille ou affaires : ce qu’il faut savoir

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visitor visa subclass 600

L’Australie en fait rêver plus d’un, tant par son climat que par la beauté de ses paysages variés. Nombreux sont celles et ceux qui souhaitent visiter ce superbe continent ou même y rester plus longtemps. Cependant, si vous n’êtes pas détenteur d’un passeport australien ou néo-zélandais, il vous faudra passer par la case « visa » si votre séjour dépasse un certain temps. Parmi les solutions, je vous propose de découvrir le Visitor Visa qui se présente comme une bonne option.

Qu’est-ce que le Visitor Visa (subclass 600 ) ?

Le visitor visa est un visa temporaire qui s’adresse à celles et ceux qui souhaitent voyager en Australie en tant que touristes, pour affaires ou pour visiter la famille. Il peut aussi permettre à ceux qui sont déjà sur le territoire de rester plus longtemps et ce de façon légale.

Il comprend trois catégories :

Tourist stream

  • Ceux qui voyagent en Australie pour des vacances ou pour visiter de la famille et des amis.
  • Peut être demandé depuis le pays ou hors du pays.
  • Durée de 12 mois maximum.
  • Coût : 370 AU$ pour les demandes faites depuis l’Australie, et 145 AU$ pour les demandes faites en dehors de l’Australie.

Business Visitor stream

  • Les professionnels voyageant en Australie pour affaires pendant une courte durée (affaires en général, négociations, conférence, etc.)
  • Vous devez être en dehors du pays pour postuler et lorsque la réponse vous sera donnée.
  • Durée de 3 mois maximum.
  • Coût : 145 AU$.

visitor visa subclass 600

Sponsored Family stream

  • Ceux qui voyagent en Australie dans le but de rendre visite à leur famille.
  • Vous devez avoir un sponsor à qui une caution pourra éventuellement être demandée (généralement entre AU$5 000 et AU$15 000). Elle sera rendue une fois votre visa expiré et si vous avez respecté les termes convenus.
  • Vous devez être en dehors du pays pour postulez et lorsque la réponse vous sera donnée.
  • Durée de 12 mois maximum.
  • Coût : 145 AU$.

Fonctionnement du Visitor Visa

Ce visa vous permet de voyager en Australie pour :

  • Des vacances ou visiter de la famille/des amis.
  • Rester sur le territoire australien jusqu’à 12 mois maximum.
  • Étudier dans le pays jusqu’à 3 mois.
  • Prolonger votre séjour.
  • Exercer des activités commerciales pendant que vous êtes dans le pays, à condition que ce ne soit pas pour une entreprise ou une organisation australienne et qu’il ne s’agisse pas de vendre des biens ou des services au public.

Sachez que le temps et le nombre de venues accordés dépendront de vous-même et des raisons de votre visite. Remplissez correctement votre demande pour mettre toutes les chances de votre côté.

Une fois votre demande acceptée, le département de l’immigration vous dira combien de fois vous êtes autorisé à entrer sur le territoire avec ce visa :

  • Si vous êtes autorisé à n’entrer qu’une seule fois, vous devrez demander un nouveau visa pour revenir en Australie après que vous soyez parti.
  • Si vous êtes autorisé à entrer et sortir d’Australie autant de fois que vous le souhaitez pendant la validité de votre visa, votre séjour dans le pays ne pourra dépasser la période qui vous a été autorisée.

Bon à savoir

Le principal avantage de ce visa touriste par rapport à l’ETA* et au evisitor* est qu’il permet de rester sur le territoire pour une période supérieure à 3 mois (sauf pour le Business visitor stream). Pour ceux qui souhaitent rester moins de 3 mois, autant se tourner vers les deux autres cités ci-dessus (*).

Avant de postuler pour le Visitor Visa

Il remplace plusieurs visas, dont le fameux Tourist visa (subclass 676). Si vous êtes en possession de ce dernier, sachez qu’il sera tout de même valide pour la période qui vous a été autorisée lorsque vous avez fait la demande.

Attention :

  • Si vous comptez travailler en Australie, c’est un autre visa qu’il faudra demander.
  • Vous ne devez pas postuler pour ce visa si vous venez en Australie pour un traitement médical ou pour un simple transit.

Votre passeport

Si vous planifier d’obtenir un nouveau passeport, pensez à le renouveler avant de faire votre demande de visa car celui-ci sera lié au numéro du passeport utilisé dans votre demande et vous devrez donc utiliser le même pour voyager en Australie.

visitor visa subclass 600

Les conditions pour postuler

Vous devez être sur le même territoire que lorsque vous avez effectué la demande. Par exemple, si vous êtes en Australie lorsque vous postulez pour ce visa, vous devez aussi y être quand vous obtenez la réponse. Pareil pour ceux qui font leur demande de France et des autres pays. Vous devez aussi vous en tenir strictement aux activités correspondant à la catégorie de votre demande (tourisme, visite familiale, business).

Une fois ces premières conditions remplies, pas le temps de souffler, car il y en a encore d’autres. Allez, un peu de courage, vous y êtes presque !

Les conditions de santé

Pour résumer, il vaut mieux être en bonne santé et surtout ne pas avoir de vilaine maladie, histoire de ne pas contaminer toute la population. L’Australie est une « île continent », le gouvernement est donc particulièrement vigilant face aux risques d’épidémies. Il est tout à fait possible que l’on vous demande de passer une visite médicale et vous êtes dans l’obligation d’accepter pour obtenir le visa. Cependant pas d’inquiétude, cela arrive rarement.

En Australie, les frais médicaux sont très élevés et en tant que visiteur, vous ne bénéficiez évidemment pas de leur système de santé. Pensez donc impérativement à prendre une assurance voyage/santé. Pensez à garder précieusement les papiers sur vous car ils pourraient vous être demandés.

Certains examens peuvent être demandés (bien que rarement) en fonction de vous et de votre pays d’origine ou de résidence. Les résultats seront valables 12 mois. Pas la peine d’en fournir tant que l’on ne vous le demande pas.

Les conditions des personnes

Ici, il s’agit tout simplement d’avoir un casier judiciaire vierge. Pas de prison ou de sanction pénale durant les 10 dernières années.
Il est possible que l’on vous demande un certificat de police (bien que rarement) provenant de chaque pays dans lequel vous avez vécu pendant 12 mois ou plus durant les 10 dernières années après vos 16 ans. Encore une fois, pas la peine d’en fournir tant que l’on ne vous le demande pas.

Les conditions financières

Vous devez avoir les fonds nécessaires pour couvrir votre séjour (environ 1000$ par mois). Des preuves de cet argent sont demandées, comme un relevé de compte par exemple. Il est fortement conseillé d’avoir un billet de retour ou du moins de quoi le payer en plus de l’argent pour vivre sur place.
Vous devez également être exempt de toute dette envers le gouvernement australien.

À savoir : si vous êtes hébergé gratuitement par de la famille ou des amis, n’hésitez pas à le mentionner car cela veut dire que vous êtes financièrement aidé, du moins côté logement. Il vous faudra sûrement donner les noms, l’adresse et le téléphone de vos proches.

Les obligations à remplir

Tourist stream

  • Ne pas travailler en Australie exception faite du travail volontaire.
  • Ne pas étudier ou suivre de formation pendant plus de trois mois.
  • Quitter le pays avant la fin de votre visa.

Business Visitor stream

  • Ne pas travailler en Australie exception faite de votre activité commerciale en tant que visiteur.
  • Ne pas étudier ou suivre de formation pendant plus de trois mois.

Sponsored Family stream

  • Ne pas travailler en Australie exception faite du travail volontaire.
  • Ne pas étudier ou suivre de formation pendant plus de trois mois.
  • Quitter le pays avant la fin de votre visa.

Faire votre demande de Visitor visa

Une fois que vous avez vérifié tous ces points et conditions ennuyeuses certes, mais nécessaires, vous pouvez enfin faire votre demande en ligne sur le site de l’immigration.

visitor visa subclass 600

Et ensuite ?

Après avoir envoyé votre demande et les documents nécessaires, vous recevrez une « Acknowledgement letter » confirmant la réception de votre courrier.

Le temps de réponse peut varier selon le pays d’où vous venez et celui d’où votre demande a été envoyée.

  • Si vous postulez en dehors d’Australie, ne commencez pas à organiser votre voyage tant que vous n’avez pas reçu la réponse positive.
  • Si vous postulez d’Australie, vous pouvez faire une demande de Bridging visa* qui vous permettra de rester dans le pays en attendant la décision.

Plus d’informations

Pour vérifier le statut de votre visa, utilisez le système VEVO (Visa Entitlement Verification Online).

Une fois la décision reçue

Visitor visa accepté

Le Département vous enverra une lettre ou un email précisant la date de commencement, le numéro de visa et les conditions qui s’y rattachent.

Visitor visa refusé

Le Département vous enverra une lettre ou un email précisant les raisons du refus, vos droits de revue (s’il y en a) et la date limite pour envoyer votre recours (si vous y avez droit).

Dès que vous avez votre visa en poche, il ne vous reste plus qu’à planifier votre voyage. Pour ceux qui partent, il faut penser aux billets, au sac, à l’hébergement sur place, etc. Pour ceux qui sont déjà en Australie et qui ont la chance de pouvoir y rester, il ne vous reste plus qu’à trouver comment profiter encore un peu de ce superbe pays.

Quoi qu’il en soit, soyez certain que le jeu en vaut la chandelle. Personne n’aime s’occuper de la paperasse mais une fois que le visa est accordé, c’est une nouvelle et grandiose aventure qui commence.

Bon voyage !

* Quelques infos sur le Bridging visa :
Si par malheur votre visa arrive à terme et que vous n’avez pas encore reçu de réponse pour la nouvelle demande, vous pouvez faire une demande de « Bridging Visa ». C’est une solution adaptée qui, comme son nom l’indique, vous permet de faire le « pont » entre les deux visas. Il fait donc office de visa d’attente et permet de rester légalement sur le territoire. Il existe différents types de « bridging visa » (A, B, C et E).
Toutes ces lettres donnent le tournis, j’en conviens, mais il faut ce qu’il faut donc ne vous découragez pas.

Il vous faudra ensuite envoyer votre demande au bureau d’immigration le plus proche. N’oubliez surtout pas de faire une copie avant de le transmettre !

Le Working Holiday Visa : le passeport pour une année en liberté

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Working Holiday Visa Australie

Le Working Holiday Visa (WHV), aussi appelé PVT (Programme Vacances-Travail) ou encore VVT (Visa Vacances-Travail) , est une étape très importante. Il constitue la clé pour ouvrir la porte d’une grande aventure : votre départ pour l’Australie ! Réservé aux 18-35 ans, il est généralement facile à obtenir et permet d’apprécier pleinement son périple entre travail et voyage.

L’application myVEVO  (iTunes, Android) vous permet de vérifier votre visa en cours, sa date d’expiration et ses conditions.

Le Working Holiday Visa, une formidable opportunité

Ce programme international vise à permettre aux jeunes d’explorer des pays étrangers, d’approfondir leur niveau de langue et de découvrir de nouvelles cultures. En France, nous bénéficions d’un accord vacances-travail avec plusieurs pays : l’Australie, le Canada, la Nouvelle Zélande, le Japon, la Corée du Sud, la Russie, l’Argentine, Hong Kong, le Chili, la Colombie, Taïwan, l’Uruguay, le Mexique, le Brésil, le Pérou et l’Équateur (l’accord pour ce dernier entrera en vigueur cette année).

Chacun de ces accords dispose de ses propres conditions et particularités.

La bonne nouvelle, c’est que le Working Holiday Visa en Australie est l’un des plus accessibles car il n’y a pas de quota imposé contrairement au visa canadien par exemple. Vous pouvez donc faire votre demande à n’importe quel moment de l’année et avoir la quasi-certitude d’être accepté.

Le Working Holiday Visa : backpacker

Le Working Holiday Visa vous permet

  • Vivre jusqu’à 1 an en Australie.
  • Travailler autant que vous le souhaitez, dans n’importe quel domaine, pour autant d’employeurs que vous le désirez, dans la limite de 6 mois par employeur. Il est cependant possible de demander une extension pour cette période de 6 mois (voir conditions ci-dessous)*
  • Étudier pour une durée de 4 mois maximum.
  • Entrer et sortir d’Australie à volonté durant l’année de validité de votre visa.
  • Renouveler votre visa pour une 2nde année sous certaines conditions.

*La limitation des 6 mois de travail maximum pour le même employeur sera temporairement assouplie du 19 janvier 2022 au 31 décembre 2022. Pendant cette durée, les travailleurs n’auront plus besoin de demander une extension. Hormis cette période définie, il est possible de demander une extension des 6 mois de travail. Celle-ci pourra ainsi s’étendre jusqu’à un an sous certaines conditions :

  • Si vous êtes Au Pair et que vous pouvez prouvez que vous travaillez pour la même personne depuis 6 mois.
  • Si vous pouvez prouvez que vous avez travaillé 6 mois pour un seul employeur dans le « Northern Australia », dans l’une de ces industries : soins aux personnes âgées et invalides, agriculture/sylviculture/pêche, construction, mines, tourisme/hospitalité.

Puis-je prétendre au Working Holiday Visa ?

Avant toute chose, pour faire votre demande de visa vacances-travail, il vous faut avoir entre 18 et 35 ans – vous avez depuis le jour de votre 18ème anniversaire jusqu’à la veille de votre 35ème anniversaire pour faire votre demande. Attention, si jamais vous jouez le jeu de faire votre demande à la veille de vos 35 ans, ayez conscience que votre âge est déterminé par le système sur le fuseau horaire de Sydney, et non de Paris ! Il serait bien dommage de voir votre demande refusée pour une histoire d’heures.

Hormis la tranche d’âge, voici les autres conditions pour prétendre au Working Holiday Visa :

  • Avoir un passeport valide (on vous demandera évidemment son numéro lors de la demande et une fois que vous entrerez sur le territoire).
  • Être en dehors de l’Australie quand vous faites votre demande.
  • Être originaire d’un pays partenaire.
  • Avoir une assurance santé couvrant toute la durée de votre séjour (article 8 de l’accord franco-australien du 24 novembre 2003 – élément non contrôlé jusqu’à maintenant).
  • Avoir un casier judiciaire vierge.
  • Il vous faut détenir suffisamment d’économies pour subvenir à vos besoins lors de votre voyage – une somme de 5000 AU$ soit environ 3 125€ (Taux février 2022).

Si vous êtes parent, vous n’aurez malheureusement pas le droit d’être accompagné de votre enfant s’il est encore à votre charge (moins de 18 ans).

Concernant la condition financière, elle fait l’objet de bien des questions car tout le monde ne possède pas de telles réserves. Sachez tout de même qu’en principe, les autorités australiennes ne vérifient jamais que vous détenez réellement cette somme et beaucoup de gens viennent donc avec moins. Toutefois, légalement, l’obligation de détenir ces économies est clairement énoncée lors de la demande de Working Holiday Visa.
Cela reste une bonne idée puisqu’elle permet de démarrer son voyager avec un petit pactole et donc d’assurer ses arrières !

Faire sa demande de Working Holiday Visa

Pour faire votre demande, n’oubliez pas qu’il vous faudra être en dehors du territoire australien. Si vous êtes déjà en Australie avec un autre visa (par exemple, un visa touriste), vous devrez impérativement sortir du territoire pour pouvoir faire une demande de WHV.

Le Working Holiday en Australie : Formalités

La demande se fait en ligne et en anglais de manière assez simple et rapide sur le site du bureau d’immigration australien (“Department of Immigration and Border Protection”) : WHV (subclass 417), en créant un ImmiAccount.

Le Working Holiday Visa
La création du compte IIMMIACCOUNT la premeière étape pour obtenir son whv

Un pas à pas en images est à votre disposition sur le forum pour vous aider à remplir la demande.

Vous devrez remplir un formulaire de plusieurs pages avec toutes les informations habituelles, telles que nom, prénom, adresse, numéro de passeport, etc., et payer la somme de 495 AU$ soit environ 309€ (Taux février 2022) par carte bancaire pour valider votre demande.

Quelques petits points qui peuvent prêter à confusion :

  • On vous demandera à quelle date vous comptez vous rendre en Australie. Si vous n’êtes pas certain, par exemple parce que vous n’avez pas encore réservé vos billets d’avion, ne vous inquiétez pas – cette question est posée à titre purement indicatif.
  • Si vous arrivez en Australie à une autre date que celle que vous avez indiquée, cela n’a aucune importance.
  • On vous demandera également quel type d’emploi vous désirez trouver lors de votre séjour. Vous pouvez simplement répondre « hôtellerie-restauration » (« Accommodation, Cafes and Restaurants »). Encore une fois, cette question est posée à titre purement indicatif – une fois en Australie, le Working Holiday Visa vous donne le droit de travailler à n’importe quel poste, dans n’importe quel domaine.
  • On vous demandera quel est votre niveau d’études – c’est également une question posée à titre indicatif. « Senior High School Degree » correspond au bac, « Technical or Training Degree » aux études de type BEP ou apprentissage, et « College Degree » aux diplômes universitaires.
  • Une section dénommée « Autorisation » vous propose de donner l’autorisation à une personne de votre choix de recevoir la correspondance liée à votre WHV. Mais attention – cette autorisation signifie que les emails du bureau d’immigration seront envoyés à cette tierce personne, et non à vous ! Il ne s’agit pas, comme on pourrait le penser, d’un envoi double. Il est donc plus simple et logique de simplement répondre « non ».

Encore un peu perdu ? Si vous doutez de votre niveau d’anglais et que vous avez peur de mal comprendre certaines questions, n’hésitez pas à vous servir de cet excellent sujet de CM BG sur le forum AA.com : Traduction de la demande de WHV.

Une fois votre demande envoyée

Vous recevrez un email du bureau d’immigration confirmant la réception de votre demande, et plus tard un email vous informant de son acceptation ou de son refus.

Si toutefois vous ne recevez pas cet email, pensez à vérifier le statut de votre demande vous-même en vous reconnectant à votre ImmiAccount.

De manière générale, les demandes de WHV sont traitées très vite (d’immédiatement à quelques jours), mais il arrive qu’il y ait des délais de quelques semaines – ne paniquez donc pas tout de suite si votre demande met un peu de temps à avancer.

Dans un email ou sur le site de l’immigration, dès que vous voyez les mots « Applicant Approved » et que vous obtenez un Visa Grant Number, vous avez votre visa.
Une fois en poche, vous disposez d’un délai d’1 an l’utiliser et vous rendre en Australie. Le visa s’activera complètement lors de votre arrivée sur le territoire australien et vous pourrez y séjourner 12 mois à compter du moment où vous avez atterri.

Vous n’avez pas besoin d’imprimer quoique ce soit, et l’immigration ne vous enverra jamais la moindre copie papier de tous ces documents. Le Working Holiday Visa est un visa électronique – il vous suffit de présenter votre passeport à la douane pour être identifié par le système informatique, qui contient toutes les données quant à votre visa.

Il est cependant plus prudent d’imprimer votre mail d’acceptation de visa avec votre Visa Grant Number car il peut arriver que l’on vous le demande à l’aéroport lors de votre départ de France, notamment si l’employé ne voit pas sur son ordinateur que vous avez un visa électronique.

Le Working Holiday Visa, passeport pour 1 an en liberté

Les éventuels problèmes dans l’obtention du visa

En cas de retard dans l’avancement de la demande, erreur lors du remplissage du formulaire, etc., vous pouvez grâce à votre ImmiAccount, ajouter un message et des documents à votre demande en cours ou contacter le bureau d’immigration: evisa.whm.helpdesk@immi.gov.au

Si l’on vous demande de passer certains examens médicaux pour pouvoir obtenir le Working Holiday Visa : radio des poumons, test HIV, Hépatite B et/ou Hépatite C. Si un de ces examens vous est demandé., vous devrez l’effectuer dans un centre agréé par le service d’immigration australienne. Les frais seront à votre charge.

Si le visa vous est refusé, vous recevrez une lettre de notification du service de l’immigration indiquant les raisons du refus. Les frais engagés lors de la demande ne seront pas remboursés et il n’y a malheureusement pas de recours possible.

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à sauter dans un avion pour vous rendre en Australie !

Prêt pour 1 an en Working Holiday Visa en Australie

Une seconde année en Australie ?

Après 1 an en Australie, nous sommes nombreux à ne plus vouloir en repartir, ou même à vouloir y revenir. Vous l’avez peut-être déjà noté, j’ai mentionné en début d’article qu’il était possible de renouveler le Working Holiday Visa pour passer une seconde année en Australie sous certaines conditions. Le Working Holiday Visa est addictif pour de bonnes raisons.

Le seul et unique moyen de renouveler un WHV est d’effectuer 3 mois (88 jours) de travail spécifique dans une des régions éligibles :

  • Tourisme et hôtellerie dans le nord, l’Australie éloignée ou très éloignée uniquement
  • Culture de plantes et d’animaux dans l’Australie régionale
  • Pêche et perle en Australie régionale
  • Culture et abattage d’arbres en Australie régionale
  • Exploitation minière en Australie régionale
  • Construction en Australie régionale
  • Travaux de récupération des feux de brousse dans les zones déclarées touchées par les feux de brousse uniquement, après le 31 juillet 2019

Le travail dans les secteurs de la santé et de la médecine dans le cadre de la COVID-19 compte comme éligible partout en Australie.

Vous trouverez toutes les informations détaillées sur la page dédiée du site du gouvernement. 

Les vendanges sont un job possible pour le Working Holiday Visa Australie

Bon Working Holiday à tous !

Démarches du Working Holiday Visa : les points essentiels

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Démarches Working Holiday Visa

Une fois prise la décision de partir en Australie, il faut penser pragmatique : quelles sont les démarches du Working Holiday Visa à entreprendre pour concrétiser le départ ? Réponse ci-dessous !

L’application myVEVO (iTunes, Android) vous permet de suivre directement sur votre smartphone /tablette l’évolution de votre demande de visa.

Le passeport pour votre Working Holiday Visa en Australie

Sans passeport, non seulement il vous sera bien entendu impossible de passer les douanes d’un aéroport international, mais en plus vous ne pourrez même pas faire votre demande de visa pour commencer. Obtenir un passeport, si vous n’en avez pas déjà, s’impose donc comme la première étape du voyage !

Cette première formalité, comme tant d’autres, est bien plus simple qu’on ne se l’imagine. Pour placer votre demande de passeport, rendez-vous à votre mairie et présentez les pièces suivantes :

Démarches Working Holiday Visa

  • Votre carte d’identité nationale (originale + photocopie)
  • Une photo d’identité conforme aux normes
  • Un justificatif de domicile (facture d’eau, d’électricité, de gaz ou de téléphone) : original + photocopie
  • Numéro de pré-demande ou formulaire cartonné remis sur place
  • Vous devrez vous acquitter de 86€ de timbres fiscaux (achat en ligne)

Votre demande sera traitée sous une à trois semaines selon la période (évitez par exemple de le refaire juste avant la saison des grandes vacances). Vous pourrez alors revenir chercher votre passeport tout neuf à la mairie – le passeport étant valide 10 ans, c’est une démarche que vous n’aurez pas besoin de renouveler avant un certain temps !

Pour renouveler votre passeport, la demande se fait dans votre mairie mais aussi à l’antenne de police si vous habitez à Paris. Les pièces varie selon la validité de votre passeport. Comptez 86€ de timbres fiscaux.

Les démarches du Working Holiday visa : le permis de conduire international


La demande de permis de conduire international se fait désormais uniquement par courrier. Ce document est en réalité une simple traduction officielle de votre permis de conduire français : pour conduire en Australie, il vous faudra détenir les deux. En effet, seul votre permis français a une valeur légale réelle. Le permis international est simplement une interprétation visant à rendre les contrôles plus faciles pour les officiers étrangers.

Démarches du Working Holiday Visa
Un permis international est indispensable en Australie

La procédure est gratuite. Le délai d’obtention, quant à lui, varie énormément de la préfecture concernée et des personnes qui s’en occupent : cela peut être très rapide ou prendre 2 à 3 semaines.

Mieux vaut prévenir que guérir : faites votre demande à l’avance, histoire d’assurer vos arrières ! Une fois obtenu, votre permis international est valide 3 ans.

Les billets d’avion

Passeport en poche, vous êtes libre de réserver vos billets d’avion, étape essentielle et symbolique s’il en est : l’instant où l’on referme sa main sur le billet, c’est l’instant où l’on réalise que ça y est, c’est vrai, on part !

La première question à vous poser est celle de la nature de votre billet : allez-vous acheter un aller-retour ou un aller simple ? En effet, et contrairement aux lois régissant d’autres pays tels que la Nouvelle-Zélande, il n’est pas obligatoire de posséder un billet de retour pour rentrer sur le territoire australien. Il est donc parfaitement légal pour vous de venir avec un aller simple si vous le désirez. À partir de là :

  • Choisir un billet aller-retour vous permet d’obtenir le meilleur tarif possible, dans la mesure où ces billets offrent toujours une réduction comparé à l’achat de deux allers simples. Posséder un A/R, c’est également se donner un sentiment de sécurité : quoiqu’il arrive, vous savez que vous possédez déjà votre billet de retour, et que vous n’aurez donc rien d’autre à débourser pour rentrer.

Démarches Working Holiday Visa

  • Choisir un aller simple, en revanche, c’est s’offrir la liberté absolue. En effet, les billets A/R ne sont valides que dans la limite d’une année. Au-delà, vous perdez votre retour. De fait, si vous envisagez de renouveler votre Working Holiday pour passer une seconde année en Australie, ou si vous pensez enchaîner par un voyage en Nouvelle-Zélande, en Asie ou ailleurs, l’aller simple s’impose de loin comme le meilleur choix : celui de la flexibilité.

Si vous optez pour un billet aller-retour, pensez à le demander flexible, à date ou à destination ouvrables. Cela vous permettra de modifier la date de votre retour (dans une limite de 6 mois à 1 an), ou dans de plus rares cas, votre aéroport de départ. Attention, cette dernière formule est généralement payante et chère, renseignez-vous auprès de la compagnie.

La seconde question à vous poser est justement celle de la compagnie aérienne. Un grand choix de compagnies de qualité assurent la liaison France-Australie, notamment :

Hong Kong
Un escale de plusieurs jours permet de découvrir une ville et de rendre moins fatiguant le voyage

Vous l’aurez compris, le choix de la compagnie aérienne affectera inévitablement le lieu de votre escale. De là à choisir la compagnie en fonction de l’endroit où vous avez envie de faire escale, il n’y a qu’un pas… car vous pourrez en effet vous assurer de retarder votre vol de correspondance afin de passer une ou plusieurs journées sur place, à visiter – autant en profiter.

L’assurance santé indispensable

Plusieurs assurances WHV- PVT sont à votre disposition. Si votre voyage n’est pas effectué dans le cadre d’études en université, pour rester couvert durant votre séjour en Australie, il vous faudra contracter une assurance santé.

Que couvrent ces assurances ?

  • Les maladies infectieuses,
  • les accidents (du quotidien comme du travail),
  • le rapatriement,
  • la perte de bagages
  • la responsabilité civile.

Si vous vous cassez la jambe et que vous êtes hospitalisé, vous êtes couvert – ce à hauteur de 100% des frais réels. Chacun de ces incidents pouvant coûter des centaines de dollars (une simple visite aux urgences, par exemple, se facture entre $230 et $900 selon la gravité du problème), mieux vaut donc contracter une assurance avant de partir.

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