Le Fruit Picking : le job du backpacker facile à décrocher

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Fruit-picking-Australie

De loin le plus célèbre et répandu de tous les petits boulots de backpacker, le fruit picking, ou plus simplement le travail aux récoltes, dans les champs, fera partie de l’expérience Working Holiday pour beaucoup d’entre vous. C’est l’occasion de refaire ses économies, s’essayer à la vie à la campagne, et une opportunité en or de renouveler votre visa pour une seconde année !

Le Fruit picking a sa bible : le Harvest trail

Le besoin de main d’œuvre pour le travail saisonnier dans les champs étant une des raisons pour laquelle le gouvernement australien est si généreux en visas, des efforts sont faits pour vous donner un coup de pouce dans la recherche de fruit picking.

Le cadeau des autorités aux backpackers qui ont besoin de travail aux champs est un guide du nom de Harvest Trail, que vous pouvez télécharger au format PDF, ou trouver en version papier dans certains centres d’information australiens.

En quoi consiste ce guide ? Il répertorie pour vous toutes les régions agricoles de l’Australie, les fruits et légumes qui y sont cultivés, et vous indique à quelles saisons ces différentes récoltes sont ramassées.

Grâce au guide de la Harvest Trail, qui est la bible pour le fruit picking, vous savez où aller, quand pour ramasser quoi, ce qui est essentiel au bon succès de votre recherche de travail saisonnier. Il existe également une hotline Harvest Trail au 1800 062 332 : un numéro gratuit que vous pouvez appeler pour vous renseigner sur les opportunités de travail saisonnier dans votre région et être mis en relation avec les fermiers actuellement en manque d’employés.

La recherche de travail, simple et rapide

Une des grandes raisons de la popularité du fruit picking en tant que petit boulot, c’est le caractère extrêmement simple, direct et expéditif de la recherche de travail dans ce domaine. Si pour le moindre petit boulot citadin on vous demandera perpétuellement un CV et parfois même une lettre de motivation, dans les champs on ne s’embarrasse pas de telle paperasse.  

De fait, le meilleur moyen de se faire employer aux récoltes est de se présenter directement à la ferme. Parfois, certaines fermes affichent à l’entrée de la propriété un panneau indiquant s’ils recherchent ou non de la main d’œuvre. S’ils cherchent ou s’il n’y a pas de panneau, tentez votre chance en allant vous présenter au bureau, s’il y en a un, ou à défaut au « packing shed » (l’atelier où les fruits sont triés et emballés).

Le fruit picking : job dans les vignes

Venez de préférence de bon matin – s’ils ont besoin de bras supplémentaires, il y a alors de fortes chances qu’ils vous enrôlent immédiatement et que vous soyez mis au boulot sans plus de cérémonie.

Bien sûr, pour chercher un travail de fruit picking de cette manière, il vous faudra disposer d’un véhicule. Si ce n’est pas votre cas, il vous reste deux solutions : soit tenter de vous faire embarquer par un autre voyageur qui possède un van ou une voiture, soit passer par l’intermédiaire d’une auberge de jeunesse.

Dans les grands centres agricoles, ces dernières sont souvent en relation avec les fermiers, et fournissent même des navettes pour déposer leurs clients aux champs et les ramener à l’auberge à la fin de la journée. Système idéal en théorie, mais pas toujours dans la pratique : faites attention à ne pas vous faire exploiter. Certains de ces « partenariats » entre aubergistes et fermiers sont peu scrupuleux et visent surtout à donner aux voyageurs juste assez de travail pour qu’ils continuent à payer leur lit et leur bière. Bundaberg, notamment, est une ville de mauvaise réputation pour cette raison.

Devenir fruitpicker, le plus fort à la bin

Ce qu’il faut savoir avant tout, c’est que le fruit picking est généralement payé au rendement. Le prix est fixé à la « bin » (c’est-à-dire à la caisse), et là, c’est la loi du plus fort : plus vous avez l’habitude de ramasser les fruits et plus vous êtes en bonne forme physique, plus vous remplirez de bins et plus vous vous ferez de l’argent.

Du coup, sur un même champ, certains peuvent finir leur journée avec une paie décevante, tandis que d’autres sont capables d’engranger des centaines de dollars en un rien de temps.

Il existe toutefois également quelques opportunités d’être payé à l’heure, un salaire généralement modeste (en moyenne, $15 ou $16 de l’heure) mais stable et garanti.

Avant d’attaquer votre nouvelle carrière de ramasseur de fruits en série, vous pouvez vous pencher sur la question de quels fruits vous souhaitez ramasser. En effet, certaines récoltes de fruit picking sont bien plus difficiles que d’autres, et de fait, différents fruits et légumes ont plus ou moins bonne réputation.

De manière générale :

  • Les cerises et les fraises sont populaires car elles se ramassent par bacs, bien moins lourds que les sacs de pommes et de poires par exemple.
  • Certains fruits délicats comme les nashis sont appréciés car les récoltes de fruit picking sont souvent payées à l’heure et non au rendement, un système idéal pour les « pickers » débutants.

  • Les melons, pastèques et citrouilles, de par leur poids et le fait qu’ils poussent au ras du sol, vous demanderont d’avoir les reins solides – attention au mal de dos !
  • Les mangues transpirent d’un liquide acide qui peut causer bien des brûlures sur la peau.
  • Les bananes ont également mauvaise réputation pour plusieurs raisons : les régimes sont lourds, le sol boueux et l’habitat idéal pour les rats, les serpents et les araignées.

Bien évidemment, il faut également penser en termes de saison : ramasser des fruits en plein été sera forcément plus fatigant que de les ramasser quand (ou là où) les températures sont plus fraîches.

Tableau des récoltes par état voir annexes guide whv.

Le fruit picking : Récolte de fraises

Notez que le ramassage n’est pas le seul travail disponible dans les champs : une autre option très populaire, notamment pour nous les filles, est de s’occuper du « packing », c’est-à-dire de trier et d’emballer les récoltes. Les conditions sont moins difficiles et le travail est payé à l’heure.

Dans les champs eux-mêmes, d’autres boulots payés au rendement (et plus rarement à l’heure) font leur apparition avant et après la période de récoltes : le thinning, où certains fruits sont ôtés des arbres pour mieux faire place à d’autres, et le pruning qui consiste à élaguer les arbres ou les plantes en prévision de la prochaine saison.

Mais pour cette tâche là, les fermiers, et surtout les vignerons, ont tendance à préférer les mains habiles !

Enfin, rester à savoir où chercher. Quelques-uns des plus grands centres agricoles, paradis pour le fruit picking du pays sont Bundaberg et Bowen dans le Queensland, Shepparton et Mildura dans le Victoria, Orange et Griffith dans le New South Wales, Renmark et Berri dans le South Australia, Kununurra et Margaret River dans le Western Australia, etc.

Renouveler son Working Holiday Visa

Pour terminer, soulignons l’un des points forts du fruit picking comparé par exemple aux métiers de l’hôtellerie-restauration : travailler dans les champs, que cela soit au picking, packing, pruning ou thinning, c’est se rendre éligible au renouvellement de son visa vacances-travail.

En effet, si vous accumulez 3 mois de travail agricole comme le fruit picking en région rurale, vous pourrez demander un second (et dernier) Working Holiday australien. Mais pour cela, n’oubliez pas d’imprimer le formulaire 1263 pour le faire remplir et signer par vos employeurs, et bien sûr conservez bien toutes vos fiches de paie.

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19 Commentaires

  1. -Il y a un autre bouquin pas mal dans le même style que l’Harvest c’est « Work about Australia » qui peut se trouver en second hand.
    -Pour ceux qui ont pas de véhicule, il faut investir dans un vélo.
    – Pour trouver les fermes, nous on a emprunté un Yellow Pages, ça aide.

  2. bonjours, je compte aller en australie juillet et aout, je n’ai pas encore une idée fixe de l’endroit ou arriver, j’aimerai travailler, et mon anglais étant moyen, le fruit packing m’interesse ! existe t’il un site, ou un forum ou les employer et employeur deposerai leur annonces ? comment fait t’on pour trouver les employeurs arriver sur place ?
    merci !!

  3. Tout le monde parle de fruit picking d’hotelerie et d’emplois pour jeunes, c’est intéressant mais moi je suis menuisier. Qu’est ce qui est envisageable dans mon cas? Je suis capable de faire beaucoup de choses, j’ai été plombier à new york, vendeur en France et menuisier.. J’aimerais mieux utiliser mes talents.

  4. Je voudrais partir en Australie prochainement mais j ai pu me renseigner et l eldorado australien c est belle et bien terminer 3 témoignage en tête à tête et de nombreux article mais pas sur se site qui ne m’a pas l aire très réaliste avec eux tout et beau tout et rose compter pas arrivée en Australie bredouillant quelle que mots d anglais et trouver du travail en frui piking déjà il faut savoir que la récolte se fait très rapidement très rare sont les contrat d une semaine ou plus et nous avons très mauvaise réputation je conseil à tout le monde d aller voir d autre forum histoire d avoir plusieurs avis

  5. Bonjour a tous , je viens de decouvrir ce blog car je suis actuellement dans mes recherches pour un depart en australie prochainement .

    Ce n ‘est pas un delire ou autre , j’ai envie de vivre une belle experience. J’ai trente ans et je cherche des personnes qui aurait envie de partager ca avec moi , et si vous etes des filles ca serait encor mieux , dans tout les cas je prepare tout ca et je m envole au plus tard pour fin d’année.

    n hésitez pas a me contacter , peace