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27 avril 2024
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Adrénaline made in Australie : les activités incontournables

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Copyright : Skydive

Envie de sentir monter l’adrénaline ? L’Australie est le terrain de jeu idéal des amateurs de sports extrêmes en quête de sensations fortes. Voici une sélection de ce qui se fait de mieux afin de lâcher prise. Certains diront qu’il s’agit d’un pari fou, tandis que d’autres y verront un dépassement de soi. À vous de décider.

Sauter en parachute à Brisbane

Qui n’a jamais rêvé de faire le grand saut ? Difficile de faire mieux en termes d’adrénaline ! Embarquez avec Skydive dans un petit avion qui vous emmènera à plus de 2 000 m d’altitude, là où les paysages australiens dévoilent une nouvelle palette de formes et de couleurs. Cette chute libre à 200 km/h s’effectue en tandem, avec un moniteur expérimenté qui s’occupe de l’ouverture de votre parachute jusqu’à l’atterrissage, afin que vous puissiez apprécier la descente et en prendre plein les yeux. Ce n’est pas seulement l’occasion de découvrir les joies de voler tel un oiseau, c’est aussi un instant magique, presque éphémère, qui donne envie de recommencer.

Se sentir pousser des ailes à Albany

Vu d’en haut, tout semble plus beau, et la côte Ouest de l’Australie n’est pas en reste. Lancez-vous avec WA Paragliding Academy pour un vol en parapente depuis l’un des sites d’Albany, la plus méridionale des villes australiennes de l’Ouest. L’occasion de prendre de la hauteur afin de planer au-dessus des trésors australiens, comme les belles plages de sable blanc ou les nombreuses réserves naturelles que seule une vision aérienne permet d’apprécier à leur juste valeur. Une montée d’adrénaline assurée avant de laisser place à un sentiment de liberté.

Se jeter dans le vide à Cairns

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Copyright : AJ Hackett

Faites le plein d’adrénaline avec AJ Hackett en optant pour un saut à l’élastique depuis la plateforme de la Cairns Bungy Tower. Cette structure nichée à 50 m de hauteur en plein cœur de la forêt tropicale, vous offre une vue à couper le souffle. Une fois en bout de planche, prêt à vous lancer, vous ferez face à l’océan et à la Grande Barrière de corail. Il n’y a plus qu’à apprécier l’horizon avant de faire le grand saut.

Se prendre pour Superman à Cairns

La forêt tropicale de Cairns est également le lieu idéal pour s’essayer à la descente en tyrolienne avec AJ Hackett, permettant de survoler toute l’immensité de la canopée. Une fois harnaché, vous pourrez tenter l’expérience de vous prendre pour Superman en vous lançant la tête en avant dans le vide. Propulsé à plus de 120 km/h, c’est une expérience sensationnelle qu’il est possible de vivre seul, à deux ou même à trois personnes en même temps.

Affronter la terreur des océans à Port Lincoln

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Copyright : Calypso Star Charters

Difficile de résister à l’envie de découvrir la richesse de la flore et de la faune des fonds sous-marins australiens. Un milieu qui abrite notamment le plus dangereux prédateur des océans : le grand requin blanc. Montez à bord d’un petit bateau avec Calypso Shark Diving et partez au large à la recherche de cet animal sauvage. Une fois débusqué, vous pourrez l’observer depuis votre embarcation ou choisir de descendre dans une cage entièrement sécurisée afin d’être au plus proche de cette terreur des océans. Shot d’adrénaline garanti !

Flirter avec les vagues à Perth

Adonnez-vous à la vitesse lors d’une glisse en kitesurf, un sport en plein essor, grâce à la Perth Kitesurfing School. Sa pratique ne demande aucune expérience préalable, ni en sports nautiques, ni en connaissance du vent, c’est une discipline à la portée de tous. Les spots autour de Perth, sur la côte Ouest de l’Australie, sont très prisés pour débuter ou se perfectionner car la zone bénéficie d’un vent « on shore » la plupart de l’année. Épaulés par un moniteur diplômé, les non-initiés se sentiront rapidement à l’aise : de quoi se laisser griser au fil de l’eau.

Escalader le Harbour Bridge à Sydney

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Copyright : BridgeClimb

Pour les plus audacieux, BridgeClimb vous donne l’occasion d’escalader le fameux Harbour Bridge, l’une des ascensions les plus spectaculaires en Australie. Construit en 1932, ce pont métallique, qui est le deuxième symbole de la ville après l’Opéra, relie Dawes Point, le quartier des affaires, à Milsons Point sur la rive Nord de la baie.

Durant l’ascension, vous serez accompagné par un guide spécialisé qui vous emmènera jusqu’au sommet du pont situé à plus de 130 m de hauteur. Des tours sont proposés de jour et de nuit. Après l’effort, le réconfort puisque vous pourrez profiter d’un panorama époustouflant sur toute la baie de Sydney.

Piloter une Formule Ford à Eastern Creek

Initiez-vous au plaisir du sport automobile en pilotant une Formule Ford au Motorsport Park situé à Eastern Creek, près de Sydney. Assis à seulement quelques centimètres du sol, vous partirez à l’assaut de l’un des meilleurs circuits asphaltes de l’Australie. Le temps de 5, 10 ou 20 tours de circuit, vous ressentirez toutes les vibrations émises par votre bolide monoplace tel un véritable pilote professionnel.

Surf en Australie : A la recherche de la vague parfaite

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Bondi - Australie
Bondi - Australie

Nous voici à l’aéroport International de Sydney, fraîchement débarqués de France. Nous avons décidé de quitter l’hiver en Europe pour profiter du surf en Australie et découvrir l’immensité de ce continent au rythme de l’été indien. En arrivant sur les terres de Down Under, notre objectif premier était donc de parcourir la plus grande distance en longeant les côtes afin de surfer le plus grand nombre de vagues, avec pour camp de base Sydney et Bondi.

Pour vous, l’équipe d’Aloha Surf Photography a écumé les routes australiennes à la recherche de la vague parfaite.

Surf en Australie : Sydney et ses nombreux spots de qualité

Nous sommes hébergés dès notre arrivée sur place par Olivier, un ami français parti s’exiler avec sa compagne en Australie, pour profiter des innombrables vagues, de la nature préservée et du lifestyle unique de ce pays.

Nous passons plusieurs jours à découvrir Sydney, son architecture, les rues encombrées de la City, la fraîcheur des jardins du Royal Botanic Garden, l’Opera House, le Harbour Bridge et les dizaines de spots de surf que compte la ville, accompagnés par notre guide local.

Sydney est incontestablement la capitale mondiale du surf. Combien de mégalopoles de la taille de Sydney peuvent se vanter de posséder pas moins de 20 spots de surf autour du centre-ville offrant des vagues de qualité tout au long de l’année ?

Surfeurs a Bondi beach
Surfeurs a Bondi beach – Sydney- Australie

Depuis le sud, nous découvrons les plages désertes, sauvages du Sydney Royal National Parc. Un premier endroit idéal pour faire du surf en Australie, avec les tubes et les longues vagues cristallines de Garie Beach, les puissants rouleaux de Cronulla. Nous écoutons les récits de rides historiques sur des vagues de 8 m à Shark Island racontés par quelques locaux amateurs de sensations fortes, pour ensuite découvrir les maisons colorées, souvenirs d’un passé hippie, ainsi que la longue plage de sable blanc de la banlieue la plus convoitée de Sydney : Bondi Beach.

Il règne ici une ambiance détendue, avec un lifestyle dédié à l’océan, à la plage et aux sports de glisse. Au petit matin, nous surfons les vagues de Bondi, rendues célèbres par le très prisé photographe Eugene Tan. Chaque jour, cet amoureux du surf se lève aux aurores pour immortaliser l’un des plus beaux levers de soleil en Australie.

Les lifeguards de Bondi nous conseillent d’aller observer les “Bra Boys”, ce gang de surfers localisé à Maroubra, surfer les vagues immenses de Ours. Le spectacle est à couper le souffle. Une poignée de watermen s’offrent une poussée d’adrénaline en dévalant les pentes raides de vagues de plus de 5 m déferlant sur des rochers acérés.

Life Saver Australie

Nous finissons notre découverte de Sydney en visitant les banlieues nord de la ville et Manly. Malgré les très bons moments passés à Sydney et le sentiment de pouvoir s’installer ici éternellement, il est grand temps pour nous de prendre la route et de commencer notre aventure de surf en Australie. Nous achetons un vieux 4×4 pour une poignée de dollars. Il sera notre meilleur ami pendant les mois qui suivront, et nous mènera le long des longues côtes dans notre quête de la vague parfaite.

Cap au nord, de spot en spot le long de la pacific highway

Nous décidons de partir vers le nord afin de rallier en deux semaines Noosa et ses vagues réputées interminables. Nous profitons de la route et des spectacles de la nature australienne. Une fois Sydney abandonnée, nous découvrons un monde sauvage intact et préservé de l’homme.

Un spot de surf - Noosa - Australie
Un spot de surf – Noosa – Australie

Notre véhicule nous emmène sur les dunes de sable blanc de la région des grands lacs, qui s’étend jusqu’à Seal Rocks et ses vagues puissantes. Les immenses étendues d’eau douce se mêlent à la jungle épaisse et aux longues plages de sable fin qui protègent le continent d’un océan turquoise.

Nous passons nos journées à surfer des vagues vierges, accompagnés par plusieurs groupes de dauphins heureux de partager ces moments avec nous. Après 800 km de route le long de la majestueuse Pacific Highway, nous débarquons à Byron Bay.

Byron s’est développée dans les années 70 avec le surf. Aujourd’hui, cette culture est omniprésente : à chaque croisement de rue, dans les innombrables surfshops, sur les parkings où affluent les Combi Volkswagen encombrés de longboards et autres planches de rétro sorties tout droit des années hippies, sur les plages où règnent surfers aux cheveux longs, aux chemises à motifs et shorts colorés. La ville est parfaitement intégrée dans la nature, bordée par la jungle et l’océan.

La côte de Byron Bay - Australie
La côte de Byron Bay – Australie

Byron attire chaque année des milliers d’étrangers avec ses plages à couper le souffle, ses vagues parfaites et son ambiance très “baba cool”. Nous partageons quelques vagues avec Dave “Rasta” Rastovitch, ce free-surfer de Byron qui consacre sa vie au surf, aux voyages et à la protection de nos océans en supportant la Sea Shepherd Conservation Society.

Nous l’accompagnons le matin suivant à Lennox Head où nous surfons avec plus de 20 dauphins sur des vagues longues et creuses déferlant au pied d’une falaise escarpée.

Surf -Sydney - Australie

Après quelques jours très agréables à Byron, nous reprenons la route de ce périble de surf en Australie. Nous parcourons 1 200 km le long de la Gold Coast jusqu’à Noosa, en ignorant le paradis artificiel de Surfer Paradise et ses barres de bétons.

Noosa est bâtie au milieu d’un parc naturel d’une richesse incroyable. Nous arpentons la réserve armés de nos planches. Nous découvrons réellement le paradis australien. Nous voilà à présent à l’autre bout du monde, loin de la France et de l’hiver, dans un décor idyllique, à chevaucher des vagues éternelles au milieu de tortues de mer et de dauphins. Noosa est une ville balnéaire qui attire la population de Brisbane, désireuse de trouver une vie plus calme dans ce petit paradis terrestre.

La côte du victoria et ses plages mythiques

Il est désormais grand temps de quitter le Nord et de repartir en direction de Sydney afin de préparer notre prochaine aventure : un road trip de 10 000 km qui doit nous mener de l’autre côté de l’Australie.

Sur la route du retour, nous décidons de nous arrêter goûter aux joies d’un surf sur la vague légendaire de Kirra. Après avoir modifié les bancs de sables sous-marins, les autorités locales ont artificiellement créé une vague qui peut littéralement déferler sur plusieurs kilomètres, reliant les vagues de Kirra et de Snapper, offrant des rides de plusieurs minutes.

Great Ocean Road - Bells Beach
Great Ocean Road – Bells Beach

De retour à Sydney, nous retrouvons Olivier. Il se propose de nous accompagner durant les premières semaines de notre voyage jusqu’aux vagues mythiques de Bells Beach qu’il espère surfer depuis déjà 2 ans qu’il habite en Australie. Après avoir chargé notre véhicule d’un nombre inimaginable de planches, d’équipements de camping, de guides de surf et de provisions en tout genre, nous partons vers le sud cette fois, sur la Princess Highway.

Great Ocean Road, un des plus beaux parcours
Great Ocean Road, un des plus beaux parcours

Notre premier stop se fait à Jervis Bay, réserve naturelle possédant quelques-unes des plus belles plages d’Australie, située à seulement 3h de Sydney. La route jusqu’à Melbourne est très sauvage et protégée par de nombreuses réserves. Nous en explorons certaines. La beauté de la nature nous émerveille toujours autant. Pour les plus aventuriers, cette côte offre une multitude de spots de surf perdus au bout d’une piste de sable, dissimulés par une végétation hostile et dense.

Il faut la plupart du temps marcher plusieurs heures dans une forêt luxuriante, sous une chaleur de plomb, escalader une dune haute de plusieurs dizaines de mètres sous le soleil brûlant, traverser des rivières avant d’atteindre la promesses d’un surf parfait, loin de la civilisation.

Nous retrouvons cette civilisation pour quelques instants à Melbourne, une ville moderne, cosmopolite, colorée et accueillante, connue pour être la plus agréable à vivre du monde.

Le Central Business District et la Yarra River
Le Central Business District et la Yarra River

La créativité de ses architectes a conduit à la création d’une cité nichée sur l’océan, dont le design est inspiré du street art et où il fait tout simplement bon vivre. En parcourant les rues peuplées de couleurs, d’odeurs, de notes de musiques, de chants et de rires, on comprend mieux pourquoi Melbourne attise tant de désirs chez les citadins. De plus, à seulement une heure de route se trouve notre prochain objectif : la Great Ocean Road et Bells Beach.

La Great Ocean Road, entre Martyrs et douze apôtres

Pas de temps à perdre, nous voilà repartis pour notre roadtrip de surf en Australie ! Le lendemain matin, nous nous retrouvons sur la falaise de Bells à admirer de longues et massives vagues déroulées sous un splendide lever de soleil. Le surf est à la hauteur de nos attentes, juste parfait. Après de longues heures à profiter de ce spot mythique qui accueille chaque année une étape du championnat international de surf, nous regagnons Melbourne où nous disons au-revoir à Olivier, avant de repartir vers le sud. Nous dévorons les kilomètres sur la Great Ocean Road, cette route magnifique qui longe sur des centaines de kilomètres l’océan déchaîné.

Nous faisons étape à Torquay, surnommée « la cité du surf ». Nous y visitons son musée du surf. Nous restons sans voix devant les Douze Apôtres, ces blocs de roches de plusieurs dizaines de mètres séparés de la terre par l’érosion. Sans oublier les autres attractions telles que “L’arche” ou encore le “Pont de Londres”, ces merveilles de la nature sculptées dans la roche par l’océan.

Great Ocean Road - Les 12 Apôtres
Great Ocean Road – Les 12 Apôtres

Nous abandonnons la Great Ocean Road au niveau de la Baie des Martyrs, pour entrer sur les territoires du Sud. Peu avant Adélaïde, nous découvrons la Péninsule de York, une région balnéaire très prisée par les australiens durant les week-end et les vacances pour ses plages magnifiques, ses villes pittoresques, sa cuisine raffinée et ses vagues.

Nous arrivons juste à temps pour participer à une compétition organisée par un surf shop de la péninsule. Le thème : les années 70 et ses planches rétros. Un seul mot d’ordre : “fun”. Nous passons une journée incroyable à surfer de jolies vagues avec nos nouveaux amis, à déguster le traditionnel barbecue australien et à profiter des 38 degrés en plein mois de décembre !

kangaroo island , un des joyaux de l'Australie du sud
Remarquable Rocks – kangaroo island , un des joyaux de l’Australie du sud

On nous suggère de partir sur Kangaroo Island au large d’Adélaïde. Les conseils des locaux sont toujours bons à prendre et n’ayant aucun impératif, nous décidons d’attraper un ferry pour l’île et de passer quelques jours sur place. Il est possible de faire le tour en quelques heures en voiture. Il y a plus de kangourous que d’humains sur ce petit bout de terre perdu au milieu de l’immensité maritime.

L’île aux kangourous semble coupée du monde, bloquée dans un autre espace temps. Les paysages sont magiques et les vagues que nous trouvons de classe mondiale. Cette expérience, bien que courte, fut intense. Nous garderons longtemps en mémoire ce petit écosystème préservé et magnifique, ses roches rouges aux formes étranges, ses champs peuplés de Kangourous, ses plages immaculées, ses colonies de lions de mer et de phoques, ses phares typiques, ses falaises ventées et son océan agité.

Surf en Australie : direction le grand ouest sauvage

Après de longs kilomètres sur des routes toutes plus identiques les unes que les autres, nous entrons enfin dans le Western Australia. Avant notre départ, nous avions entendu toutes sortes d’histoires sur l’Australie de l’ouest, mais à chaque fois on nous la décrivait comme l’Eldorado du surfer. Nous allions bientôt le découvrir par nous-mêmes. Nous avions toujours rêvé de vagues parfaites, d’eaux transparentes, de plages de sable blanc à l’instar de Margaret River, mais voir ce lieu de nos propres yeux défia toutes nos attentes.

Les longues plages de Margaret River, Western Australia,
Les longues plages de Margaret River, Western Australia,

Imaginez 40 km de côtes où déferlent des vagues que tout surfer rêve un jour de rider. Margaret River restera gravée dans nos mémoires comme la destination surf par excellence en Australie. Nous passons notre dernière semaine à surfer les vagues avoisinant Perth et à rassembler nos souvenirs.

Ces derniers mois sur cette terre inconnue ont été tout simplement merveilleux, nous avons découvert un pays incroyablement sauvage et préservé, une culture accueillante, ainsi qu’une infinité de spots de surf qu’il serait tout bonnement impossible d’énumérer tant leur nombre est important.

Le traditionnel road trip reste la meilleure façon de découvrir ce continent et ses innombrables merveilles. Ce voyage fut celui d’une vie et nous ne l’oublierons jamais. Nous regagnons la France le cœur serré, mais heureux d’avoir accomplie cette aventure.

Skier en Australie : une expérience que l’on vous conseille de tenter

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Mont Buller : Jason Nesbitt 'On top of the world'
Mont Buller : Jason Nesbitt 'On top of the world'

En venant en Australie, vous vous imaginez certainement allongés sur une plage au soleil plutôt que dévalant les pistes enneigées avec vos skis ou votre snowboard… Et pourtant ! Figurez-vous que le pays a plusieurs stations permettant de skier au cœur des Alpes Australiennes, et qu’il est tout à fait possible de passer un week-end ou une semaine à la montagne pendant les mois d’hiver (de juin à septembre).

Les plus hauts sommets d’Australie se concentrent principalement dans le Victoria et dans le New South Wales, où se situent respectivement les Alpes Victoriennes et les Snowy Mountains. Mais attention, skier en Australie représente un budget. Si vous souhaitez savoir dans quelles stations aller et combien cela coûte, voici les premiers éléments de réponse.

Skier dans le Victoria

Dans le Victoria, les stations de ski se trouvent dans la région de l’Alpine National Park, à l’est de Melbourne. Son point culminant est le Mount Bogong (1986 m). Quatre stations principales permettent de skier : Mount Baw Baw pour les débutants, Mount Buller et Falls Creek pour les niveaux intermédiaires, et Mount Hotham pour les plus avancés.

Tarifs 2022 :

  • Mount Baw Baw : comptez 60$ par véhicule pour le droit d’entrée d’une journée.
  • Mount Buller : comptez de 49,50 à 60$ par véhicule pour le droit d’entrée d’une journée.
  • Falls Creek : comptez de 55 à 62$ par véhicule pour le droit d’entrée d’une journée.
  • Mount Hotham : comptez de 56 à 62$ par véhicule pour le droit d’entrée d’une journée.
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Great Dividing Range, Australie

Mount Baw Baw

Cette petite station se situe seulement à 177 km de Melbourne. Situé au cœur du Baw Baw National Park, le mont Baw Baw culmine à 1565 m. Le domaine skiable s’étend sur 14 petits hectares, comprend 7 remontées mécaniques et 2 snowparks. Station peu coûteuse, elle est idéale pour les familles. Hormis le ski, on peut y faire de la randonnée en raquettes et même faire un tour dans une dameuse.

Mount Buller

Mount Buller culmine à 1805 m et jouit d’un domaine skiable de 263 hectares, soit 41 pistes (surtout des pistes bleues et rouges), 3 snowparks et 22 remontées mécaniques. Il s’agit d’une station populaire auprès des Melbourniens qui aiment skier puisqu’elle se situe à seulement 231 km de la ville. Avec un budget plus conséquent, on peut également survoler la région en hélicoptère.

Falls Creek

La station de Falls Creek est bien plus éloignée de Melbourne (387 km) mais elle est aussi bien plus vaste que ses voisines. Avec un domaine skiable de 450 hectares, Falls Creek offre plus de 90 pistes pour la descente, 20 pistes de ski de fond ainsi que 14 remontées mécaniques. Son sommet culmine à 1842 m et la neige y tombe de façon régulière, ce qui en fait une station réputée en Australie.

À Falls Creek, il est aussi possible de skier la nuit les mercredis et samedis.

Mount Hotham

Mount Hotham, la plus haute station du Victoria (1861 m), est à une distance de 380 km de Melbourne. Dans ses 320 hectares de domaine skiable, la station possède 66 pistes (principalement bleues et rouges), 4 snowparks et 13 remontées mécaniques. La station propose aussi des tours avec chiens de traineaux.

Skier dans le New South Wales

Si vous êtes basés à Sydney ou Canberra, la Nouvelle Galles du Sud possède des domaines encore plus spectaculaires pour celles et ceux qui aiment skier. Il faut dire que le Mont Kosciuszko, situé au cœur des Snowy Moutains, est le plus haut sommet d’Australie (2 228 m).

Tarifs 2022 :

 

  • Selwyn Snowfields : comptez de 79 à 109$ le pass d’une journée pour un adulte.
  • Charlotte Pass : comptez 89$ le pass d’une journée pour un adulte.
  • Thredbo : comptez de 179$ le pass d’une journée pour un adulte.
  • Perisher : comptez de 199$ le pass d’une journée pour un adulte.
    • Route kosciuszko national park
    • Route kosciuszko national park

C’est justement dans le parc national de Kosciuszko que se trouvent les quatre principales stations de ski du NSW. Selwyn Snowfields et Charlotte Pass pour les débutants, Thredbo et Perisher pour les skieurs intermédiaires ou avancés. Toutes se situent à environ 500 km de Sydney et à un peu plus de 200 km de Canberra.

Selwyn Snowfields

Selwyn Snowfields est une station familiale qui s’étend seulement sur 45 hectares, offrant 15 pistes (vertes et bleues), 1 snowpark et 10 remontées mécaniques. Avec un sommet à 1614 m, il s’agit d’une station moins onéreuse que ses voisines. Pour ceux qui ont gardé leurs esprits d’enfants, on peut y faire du « toboganning » et du « snowtubing ».

Charlotte Pass

Charlotte Pass est le village alpin le plus en altitude d’Australie (1760 m) mais aussi le plus authentique. Le domaine skiable de Charlotte Pass s’étend sur 50 hectares, comprend des pistes en grande majorité vertes et bleues ainsi que 7 remontées mécaniques.

Tous les ans au mois d’août, la station organise le Winter Festival, avec une multitude d’activités au programme.

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Charlotte Pass

Thredbo

Thredbo est peut-être la station la plus animée le soir, grâce à ses nombreux bars et restaurants. Elle attire du monde en hiver comme en été (il s’agit d’un haut lieu de randonnée). Le sommet de la station culmine à 2 037 m et le domaine skiable s’étend sur 480 hectares. Les 50 pistes sont en grande majorité bleues et la station est équipée de 14 remontées mécaniques.

Tous les samedis en hiver, Thredbo organise une descente à la torche ainsi qu’un feu d’artifice.

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Carte des Alpes Australiennes

Perisher

Perisher remporte la palme de la station la plus grande d’Australie mais aussi de l’hémisphère sud. Son domaine skiable s’étend sur un périmètre immense de 1 245 hectares et se déploie sur quatre sommets : Mont Perisher, Guthega, Blue Cow et Smiggin Holes. Culminant à 2 054 m, elle possède plus de 70 pistes, principalement bleues, 5 snowparks et pas moins de 47 remontées mécaniques. Skier deux jours à Perisher est tout à fait convenable, mais vous auriez aussi de quoi vous occuper pour une semaine. La station propose même de s’adonner au ski nordique et au télémark !

Alors, quelle sera votre destination cet hiver ?


Plus d’informations

Skier en Australie
Mount Baw Baw 
Mount Buller 
Falls Creek 
Mount Hotham 
Skier dans le New South Wales 
Snowy Mountains 
Selwyn Snowfields 
Charlotte Pass 
Thredbo 
Perisher
Australian Alps Weather

Crédits photos :
Facebook Mt Buller (Jason Nesbitt ‘On top of the world’)
On the trail by Matthew Perkins on Flickr
Snowy Mountains by Sydneydawg2006 on Flickr

Cape Arid, le grand sud sauvage de l’Australie occidentale

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Cape Arid
Cape Arid National Park, West Australia

Nommé par l’Amiral français D’Entrecasteaux, le Parc National de Cape Arid se situe à 731 kilomètres de Perth. Une terre sauvage au bord de l’Océan du Sud et aux portes du fameux Nullarbor, le vaste désert australien. Aucune route goudronnée n’y accède et sur place, la conduite se fait principalement sur le sable. Voici le récit d’une aventure unique au plus profond de l’Australie du sud-ouest, un paradis oublié.

Il fait presque nuit lorsque Vaughan et moi-même embarquons à bord de notre international Troopy ( Toyota Landcruiser ) pour le long voyage de Perth vers Cape Arid. Planches de surf et canoë sur le toit, petit frigidaire de voyage et « swags » (sorte de sacs de couchage australiens avec matelas intégré) : nous sommes parés pour une semaine de camping.

Nous passons à Espérance, petite ville de 9 600 habitants dont le nom fut attribué en 1792 lorsque les navires français, la Recherche et L’Espérance, pénétrèrent dans la baie pour s’abriter d’une tempête. Nous reprenons ensuite la route pour Cape le Grand, puis Cape Arid, à 120 km d’ici.

Cap Arid
Cap Le Grand, Esperance, Western Australia

Ces deux parcs nationaux sont Australiens, et pourtant, les Français sont passés par là, laissant derrière eux une histoire et des noms. Cape le Grand d’abord et son « Frenchman Peak », nommé ainsi du fait de sa ressemblance aux chapeaux portés par les troupes françaises au début du XVIIIe siècle. Puis Cape Arid, d’abord nommé « Cap Arride » en 1792 par l’Amiral français D’Entrecasteaux. Il deviendra quelques années plus tard « Cape Arid » suite au passage du capitaine Matthew Flinders en 1802, un nom faisant référence au terrain sec et à la végétation rare.

Cap Arid, du sable blanc comme la neige

Deux chemins mènent aux portes du Parc National de Cape Arid : Fisheries Road, une route goudronnée, ou bien Merivale Road, un chemin de terre rouge orangé. Nous optons pour l’aventure.

Troopy trace son chemin, laissant échapper un nuage de fumée rouge. Dehors, les branches des arbres se plient sous les rafales de vent. Une heure plus tard, la première plage de Cape Arid se dessine devant nous. Éblouissante et étourdissante à la fois. Son sable surprend par sa couleur blanc-neige, l’océan par ses teintes bleues-turquoises. C’est magnifique. Si l’on dit que le sable de Cape Le Grand est fin comme du sucre, celui de Cape Arid est doux comme de la farine.

Cap Arid
Million dollar bay

Nous poursuivons notre voyage, non sur les chemins poussiéreux mais sur la plage. Une infinie étendue de sable immaculée se forme devant nous : nous sommes sur les 280 000 hectares qui constituent Cape Arid.

Une nature riche et préservée

La conduite sur la plage est extraordinaire. C’est une sensation de liberté incroyable, une bouffée de bonheur indescriptible. Cape Arid est le paradis pour la faune et la flore. Plus de 1 100 espèces de plantes sont présentes sur le parc et pas moins de 160 espèces d’oiseaux. On repère sur la plage une bande de « Banded Stilt », ces oiseaux blancs et noirs qui se distinguent par leur bec noir long et fin, leurs hautes pattes orange. Quelques kilomètres plus loin, nous apercevons trois oies du Cape Barren, souvent observées à Cape Arid.

L’Australie est un pays/continent incroyable de par sa nature si bien préservée, ceci en particulier grâce à ses nombreux parcs nationaux (environ 500 selon le gouvernement) comme celui de Cape Arid. En conduisant sur les chemins sablonneux du parc, nous observons quelques panneaux avertissant de la présence de la « Dieback » (Phytophthora cinnamomi). Cette maladie, apportée par l’homme via l’essence et la boue présentes sur les pneus des voitures et sous les semelles des chaussures, attaque les racines des plantes, les empêchant de se nourrir et provoquant leur mort. Il est donc important de ne pas s’éloigner des chemins pour éviter le risque de prolifération.

Million Dollar Bay : la plage en or

Les deux premiers jours dans le parc national sont nuageux et venteux. Nous entreprenons donc une quête acharnée pour tenter de trouver un coin à l’abri du vent. Sans succès. Chaque jour est une aventure et ce soir-là, mon sang se glace lorsque je baisse les yeux pour apercevoir un serpent à quelques centimètres de mes pieds. D’après les gardes du parc, il pourrait bien s’agir d’un « Western Brown Snake », une des espèces mortelles de serpent.

Carte en mains, nous poursuivons notre route le long de la baie de Yokinup, elle-même part de la réserve naturelle de la « Recherche Archipelago » composée de plus de 100 îles et îlots. Finalement, nous arrivons à sa pointe, une voie sans issue. C’est un petit coin de paradis. D’ailleurs, quelques locaux y ont déjà monté leur camp. « Nous venons d’Espérance pendant les vacances scolaires avec les enfants. C’est le plus bel endroit que vous trouverez à Cape Arid », nous confie le père de famille. « Si vous aimez marcher, suivez les rochers jusqu’à la prochaine baie. Vous arriverez à Million Dollar Bay, nous l’avons surnommé ainsi à cause de son sable couleur or ! « .

Cape Arid
Cape Arid National Park, West Australia

Nous voilà donc partis à la recherche de la plage couleur or. Un dauphin sillonne tranquillement les eaux transparentes, ajoutant une dose de paradis à cet endroit qui décidément me semble de plus en plus magique. Puis sur notre droite, la voici, Million Dollar Bay. Sans plus attendre, nous allons effleurer le sable et sa texture toujours si onctueuse. Outre les couleurs fantastiques, le silence nous entoure. Un silence impérial, apaisant.

Des souvenirs plein la tête

Après une bonne dose de relaxation et une nuit sur la plage, nous décidons de partir randonner, une des activités phares à Cape Arid. Le Tower Peak (585 m) partant du Mont Ragged, est probablement le plus connu du coin, mais aussi le plus difficile à atteindre.

Nous décidons de nous arrêter au Mont Arid pour une ascension de 343 m qui commence au milieu d’un décor sec et rocheux. Après avoir sillonné sur un petit chemin sablonneux au milieu d’une basse végétation, nous arrivons au pied de ce gigantesque rocher, le Mont Arid. La pente est raide mais l’effort vaut le coup car en haut, la vue est une incroyable. Durant les mois de septembre et octobre, il est possible d’observer la migration des baleines qui se déplacent du nord vers les eaux froides du sud. Nous nous contentons d’admirer ce paysage insolite, en silence.

Cape Arid National Park

Au total, notre expédition durera une heure et trente minutes. Nous arrivons en bas avec le sentiment d’une mission accomplie.

Notre dernière nuit sur le sol de Cape Arid sera évidemment sur la plage, sous les étoiles. Un petit coin idyllique comme il semble y en avoir tant ici. Puis, il est temps de reprendre la route et de laisser dernière nous cette terre sauvage qui nous a accueillis pendant cinq jours.

Cape Arid est certainement un lieu désigné pour tous les aventuriers et les amoureux de la nature. Un paradis caché que chaque visiteur doit respecter. Ce voyage restera sans aucun doute ancré dans nos esprits. Nous pensons déjà au prochain.


Cape Arid en chiffres

  • 280 000 hectares
  • 1 100 espèces de plantes
  • 160 espèces d’oiseaux
  • 120 km : distance qui sépare Cape Arid d’Esperance.
  • 1792 : l’amiral D’Entrecasteaux nomme Cap Arride
  • 1802 : le capitaine Matthew Flinders renomme le parc Cape Arid faisant référence au terrain sec et à la végétation rare.

Activités

  • Pêche
  • Randonnée
  • Plongée
  • Canoë et kayak
  • Natation

Visitez le site du gouvernement Parks and Wildife pour toutes les informations concernant le Parc National de Cape Arid.

Sources : Government of Western Australia

New South Wales : la côte sud de Wollongong à Batemans Bay

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New South Wales
Phare de la ville de Kiama

Si les plages autour de Sydney, Bondi Beach en tête, attirent beaucoup de touristes chaque jour, tout comme les Blue Mountains, on ne peut pas en dire autant de la côte sud du New South Wales, qui abrite pourtant de jolies étendues de sable, de charmantes villes et de belles campagnes très pittoresques. De Wollongong à Batemans Bay, en passant par la Kangaroo Valley, voici une région que vous devriez visiter si vous avez envie de tranquillité, sans toutefois être perdus dans le bush.

Côte du New South Whales : Wollongong et Kiama

Nous commençons notre épopée le long de la côte du New South Wales par Wollongong, à 85 km au sud de Sydney.

La ville dispose d’une grande plage avec d’un côté un phare et de l’autre une immense zone industrielle avec ses cheminées fumantes. Tant pis pour la préservation du littoral ! La plage attire beaucoup de bodyboarders tandis que d’autres préfèrent la gym en plein air, le long d’une digue bien aménagée. La ville semble très propre, elle offre un certain nombre de commerces et un stade, mais à part ça il n’y a pas grand chose à y faire. N’étant pas spécialement subjugués par Wollongong, nous partons en direction de Kiama, à 35 km. Les distances entre deux étapes de la côte du New South Wales se comptent vite en dizaines, voire en centaines de kilomètres en Australie.

La Princes Highway, qui longe le littoral de Sydney jusqu’à Adélaïde, offre de somptueux décors en chemin, sur les collines et la mer au loin. La ville de Kiama possède un phare tout blanc juché sur une falaise, tout comme à Wollongong. Ceci dit, les points communs s’arrêtent là. La petite ville de Kiama a beaucoup de charme. Autour du phare, deux longues plages, et entre deux, des rochers sur lesquels les vagues claquent de toutes leurs forces. Kiama est notamment connue pour son « blowhole », littéralement « trou qui souffle ». En contrebas du phare, il y a en effet un gouffre dans les rochers qui permet à la mer de ressortir, plus ou moins violemment. En s’échappant, elle est propulsée à plusieurs mètres, dépendamment de la force des vagues. Une attraction qui amuse beaucoup les touristes et les enfants du coin.

Profitez d’un pique-nique au bord de la falaise, avec vue sur la mer d’un bleu profond et sur les conifères étranges qui la bordent. Le centre d’information installé juste ici jouxte le Pilot’s Cottage Museum consacré à l’histoire de la région.

Faites un petit tour en ville, où vous observerez des bâtiments coloniaux tels que ceux occupés par la Poste et la banque Westpac, entre autres. Derrière le parc, empruntez les allées un peu cachées où l’on trouve des boutiques dans des baraques en bois que l’on croirait tout droit sorties des films de western. Vous y trouverez des souvenirs et surtout des vêtements et des accessoires de créateurs.

Plus au sud, se trouve la Seven Mile Beach, une plage infiniment longue (elle porte bien son nom, le sable s’étendant effectivement sur 7 miles, soit 11 km !) bordée par une forêt d’eucalyptus. Si vous aimez la tranquillité, vous apprécierez cette plage où vous trouverez toute la place que vous voudrez, y compris pour marcher ou courir. Il n’y a pas d’ombre par contre, les dunes repoussant les arbres à plusieurs dizaines de mètres du sable. Attention, il est interdit d’y ramasser des coquillages, drôlement appelés « pipis » par les aborigènes !

Côte du New South Wales : Kangaroo Valley,

En retrait de Seven Mile Beach, en route vers la Kangaroo Valley, faites escale à Berry, un petit village tout à fait charmant dans le sud du New South Wales. Les enseignes en bois coloré ont un style ancien et vous pouvez y boire un café ou déguster une glace en terrasse. Situés sur la route de Moss Vale road, de nombreux touristes s’arrêtent ici, ce qui rend la ville très animée malgré sa taille et sa situation.

New South Wales
Berry, un petit village tout à fait charmant.

Nous poursuivons notre chemin vers la Kangaroo Valley, qui prend vite des allures de bocage normand. Très vert, on y trouve surtout des plaines et des prés avec des vaches. En chemin, un frigo a été installé au bord de la route afin de proposer des caramels et des toffees en libre-service. Les australiens semblent souvent fonctionner à la confiance, bien plus qu’en France. En tous cas, nous avons apprécié la petite surprise.

À Kangaroo Valley, vous ne pourrez pas manquer le pont de Hampden Bridge, construit en 1898. Il s’agit du premier pont à suspension érigé en Australie. Il aura coûté 16 000 dollars à l’époque. À côté, la Kangaroo River permet de se baigner, de faire du canoë et du kayak. Si vous aimez la pêche, vous trouverez de quoi vous adonner à cette activité.

Si vous avez le temps, poursuivez votre chemin jusqu’aux Fitzroy Falls. Cette chute d’eau n’a rien à envier à ses consœurs des Blue Mountains. Haute de 80 m, elle est entourée de points de vue et de chemins de randonnée, similaires à ceux que l’on peut trouver aux Blue Mountains, sauf qu’il y a moins de touristes par ici. Le centre d’information abrite des espèces australiennes empaillées, au cas où vous n’auriez pas encore vu d’échidnés, de kangourous, d’oiseaux et autre spécimens.

La Kangaroo Valley porte d’ailleurs mal son nom car nous n’y verrons pas un seul kangourou. Par contre, j’ai fait une rencontre nocturne avec un wombat, espèce de boule poilue très étonnante et rigolote.

Aux Fitzroy Falls, vous pourrez admirer de magnifiques perroquets rouges et bleus, mais aussi des paons.

New South Wales
Greenwell Point, un petit village de pêcheurs

Retour à Nowra, une des plus grandes villes de cette partie du New South Wales, qui dispose de tout un tas de magasins, mais dénuée de tout charme. C’est surtout le point de départ vers des villages côtiers. À commencer par Greenwell Point, un petit village de pêcheurs. Si vous rêvez d’un fish and chips, c’est le lieu idéal pour en déguster ! L’endroit est spécialisé dans les huîtres. Traînez là quelques temps si la météo le permet, et observez les magnifiques pélicans qui attendent le retour de la pêche aux côtés des mouettes. C’est assez magique.

Côte du New South Wales : Jervis Bay

Pour le surf, rendez-vous à Culburra Beach. Mais ne traînez pas trop car, juste au sud, la bien nommée Jervis Bay vous attend. Cette longue baie très connue du New South Wales est prisée pour son sable blanc et ses plages paradisiaques. Vous pouvez en avoir un premier aperçu dans la ville portuaire d’Huskisson, où il y a des départs réguliers pour aller voir les dauphins et les baleines, si la saison le permet, c’est-à-dire de juin à novembre en ce qui concerne les cétacés. Vous trouverez aussi de bons fish and chips par ici. La ville est toute petite et pas spécialement jolie, mais bénéficie d’un emplacement remarquable au cœur de la baie. Faites un tour en bateau pour en avoir une meilleure vision.

Pour piétiner le sable, rendez-vous au sud de Vincenzia et à Hyams Beach. Il y est si fin et si blanc ! Encore une fois, ce sont des plages plutôt calmes, vous ne serez toutefois pas seuls le week-end. Le plus bel endroit pour jouir pleinement de Jervis Bay reste tout de même le Parc National éponyme, situé sur la pointe sud.

Le Parc National de Booderee est géré par des aborigènes. Il n’y a pas de ville à l’intérieur, juste une pompe à essence et un petit magasin, ainsi qu’un quartier militaire et un village aborigène, Wreck Bay village. Sinon, ce sont des kilomètres de plages et de forêts que le parc a à offrir. Parfait pour vous prélasser, plonger ou faire du snorkeling, du bateau, ou encore marcher le long des nombreux sentiers qui mènent aux différentes plages. Et si vous voulez absolument apercevoir des kangourous, vous en verrez partout ici. Des familles de wallabies vivent au nord du parc, autour de Greenpatch Beach.

Côté plage, celle de Murray Beach est incontournable. Très jolie, elle fait face à Bowen Island. Cette île est interdite au public, car elle abrite des pingouins. Au sud, en dehors de la baie, rendez-vous à Cave Beach, une autre jolie plage appréciée des touristes. À cause des routes non revêtues, les plages de Behwerre et celles de l’est sont bien moins fréquentées.

Finir sur la Pigeon House

En route pour Ulladulla et la plage de Mollymook. La première, petite ville construite autour de la Princes Highway, est toute en longueur et n’a pas d’intérêt particulier. La plage elle, a son charme, à la fois pour le surf et la baignade. Le sable doré a remplacé le sable blanc.

Pigeon House Mountain
la Pigeon House Mountain

Au départ d’Ulladulla, si vous avez un bon véhicule, ne manquez pas un détour vers la Pigeon House Mountain, dont la route se récupère au bord de la Princes Highway. 26 km de pistes de terre et de graviers pour rejoindre un chemin de randonnée d’une durée de 3h aller-retour. Celui-ci permet d’atteindre le sommet de la Pigeon House Mountain, nommée ainsi par le capitaine James Cook en 1770. Elle offre un superbe point de vue sur la région, la mer et les montagnes, qui est à l’image de l’ambiance de la côte sud, verte et paisible.

Batemans bay, notre dernière étape, jouit aussi d’un bel emplacement. La ville, située à 280 km de Sydney, dispose de nombreuses plages dans la baie, avec un sable toutefois plutôt terreux. La petite plage de Corrigans est la plus proche du centre. Ce n’est pas l’idéal pour la baignade, davantage pour le bateau et la pêche. Il faut sinon faire quelques kilomètres supplémentaires pour rejoindre la côte Pacifique. D’ici, la Kings Highway rejoint Canberra et le territoire de la Capitale Australienne.

Bye bye le New South Wales et sa côte sud, si nature et pittoresque !

Montgomery Reef : lieu iconique sur la côte du Kimberley

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Montgomery Reef

En 1821, lors de son périple le long de la côte du Kimberley, Phillip Parker King était accompagné de son équipage et de son chirurgien de voyage, Andrew Montgomery. C’est en hommage à ce dernier qu’il nomma le Montgomery Reef. Je vous propose de découvrir ensemble le plus grand récif intérieur de l’Australie, une des merveilles à ne pas manquer si vous êtes dans cette région.

Un récif différent des autres

Montgomery Reef se situe à environ 20 km au large de la côte centrale, en face de Doubtful Bay à l’est et de Collier Bay au sud. Il appartient au parc marin de Camden Sound. Tout comme l’Archipel des Boucaniers ou le Prince Regent National Park, c’est un lieu particulièrement isolé et encore largement préservé. L’endroit habité le plus proche est la communauté de Bardi, à environ 130 km.

Malgré son nom, il ne s’agirait en réalité pas d’un récif de corail à proprement parler, mais plutôt d’une ancienne structure terrestre qui aurait été recouverte de sédiments marins depuis plusieurs millions d’années. Cette immense plateforme de roche (environ 400 km2) dont la surface est exposée à marée basse, abrite de nombreuses espèces de coraux.

Au centre, se trouvent plusieurs îles, de petites surfaces plates entourées de vastes récifs coralliens. Elles sont principalement composées de mangrove et de plaines herbeuses.

Le Montgomery Reef comprend également de grandes étendues de lagunes turquoise peu profondes, ainsi qu’une faune et une flore abondantes.

Autre différence notable, la plupart des récifs coralliens se situent dans des zones de marée relativement faibles, tandis que celui-ci siège au coeur d’un lieu où les variations de marées sont parmi les plus importantes au monde (jusqu’à 10 m de variation). Comme pour les Horizontal Falls, cette force de la nature permet justement d’offrir un spectacle unique.

Quand Montgomery Reef entre en scène

Lorsque la marée commence à descendre, Montgomery Reef offre une représentation peu commune, celle d’une étrange surface rocheuse semblant surgir des flots comme par magie.

Pendant plusieurs heures, ce sont près de 4 m de récif qui émergent. L’eau restée bloquée au milieu du récif s’écoule alors plus lentement sous la forme de cascades et de rigoles dans des canaux naturels. Un phénomène particulièrement beau et étonnant à admirer.

Montgomery Reef
Copyright : Ahoy Buccaneers

À marée haute, la plupart des navires de voyage peuvent facilement passer au-dessus des parties de Montgomery Reef. Mais en quelques heures, le récif émerge de plusieurs mètres au-dessus de l’eau. Les bateaux se trouvent alors dans une sorte de canal entouré de cascades et de courants tourbillonnants.

Le mieux pour apprécier le spectacle est d’arriver deux heures avant que la marée ne baisse.

Montgomery Reef

Une faune abondante

Montgomery Reef jouit d’une grande diversité biologique. La tortue marine est l’un des animaux que l’on peut le mieux observer dans cet endroit. Le parc abrite d’ailleurs plusieurs espèces de tortues menacées. Lorsque la marée descend, ces dernières s’engouffrent dans les rivières formées par l’eau fuyante. Le moment est alors idéal pour les voir en grand nombre. D’autres se retrouvent piégées sur le récif, essayant de rejoindre leurs consoeurs à l’aide de leurs nageoires. Elles doivent ensuite attendre que la marée remonte pour pouvoir à nouveau plonger.

Copyright : Wandjitours

Vous pourrez également voir des requins qui viennent se nourrir près du récif et observer un grand nombre d’oiseaux (aigrette de récif, aigle de mer, balbuzar pêcheur, etc.). Sans oublier les dauphins, les fameux dugongs, des raies manta, des crocodiles d’eau salée et plusieurs espèces de poisson-scie.

Accès au Montgomery Reef

Montgomery Reef est une attraction touristique majeure dans la région. Diverses compagnies permettent de l’explorer en bateau et plusieurs excursions sont organisées chaque jour depuis Derby ou Broome. Parmi celles-ci, Ahoy Buccanneers qui bénéficie d’une accréditation « Tourism Business Australia », et Wandjina Tours  qui allie tourisme et culture aborigène.

Ahoy Buccaneers: Montgomery Reef from Boab UAS on Vimeo.

Vous pouvez aussi choisir de voir Montgomery Reef depuis le ciel. Le vol vous offrira une vue extraordinaire qui devrait notamment plaire aux amateurs de photos. La compagnie North West Bush Pilots propose ce genre de tours.

Hébergements en Australie : camping, van, B&B ou auberges ?

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hébergements en Australie

L’Australie est un pays-continent qui attire de plus en plus les visiteurs du monde entier, et notamment de France. Elle a d’ailleurs très bien su développer et exploiter cette manne touristique. Il en résulte une offre touristique large et variée, pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Le choix des hébergements en Australie est vaste : de la nuit à la belle étoile à l’hôtel de luxe, en passant par le camping, le van, le B&B ou l’auberge de jeunesse. Nous vous proposons ici une brève présentation de ce que vous trouverez, afin de vous aider dans votre sélection.

En tente : économique et en contact avec la nature

Parmi les hébergements en Australie, la tente est une excellente solution si vous aimez vous retrouver en pleine nature. Si vous voulez rester dans certains endroits d’ailleurs, vous n’aurez pas le choix, notamment dans les parcs nationaux.

Il existe des campings partout dans le pays et de toutes sortes : des petits sites sommaires dans des régions isolées aux campings sur-équipés. Vous pourrez également camper dans un ranch ou dans une ferme pour une expérience unique.

Le camping est aussi une solution relativement économique (ceci dit, certains campings coûtent aussi cher qu’un motel de base).

L’inconvénient, c’est qu’il vous faudra transporter la tente et le matériel. Soit vous amenez votre équipement de France, soit vous achetez ou louez tout sur place. Sinon, certains campings proposent des tentes en location.

La réservation est toujours conseillée, en particulier près des sites touristiques. Concernant les parcs, vous trouverez toutes les informations ici.

hébergements en Australie
Dormir dans l’Outback

Camping sauvage ? Bien que ce soit difficile à imaginer, quasiment toutes les portions de terre australienne ont un propriétaire (grand propriétaire terrien ou communauté aborigène). Il est bien sûr interdit de s’installer sur une propriété privée, mais à vous de voir si vous voulez tout de même vous établir pour la nuit et assumer.

Sinon, vous pouvez vous installer dans le bush pour dormir sous tente ou à la belle étoile, expérience incroyable ! Mais la sécurité n’est jamais garantie, c’est donc à vos risques et périls.

Concernant les tarifs, comptez entre 10 et 30 AU$ environ pour un emplacement de tente pour deux personnes.

Camping-car ou RV : emporter sa maison

Le camping car fait lui aussi partie des plus prisés dans la liste des hébergements en Australie. Un moyen idéal, à la fois flexible et mobile, pour arpenter les grands espaces. Si vous comptez faire des kilomètres, cette formule est une bonne option à étudier.

Les compagnies de location sont, qui plus est, de plus en plus souples : il est souvent possible de négocier afin de prendre un camping-car dans une ville et de le laisser dans une autre, ce qui permettra de suivre un itinéraire sans avoir à revenir sur ses pas. Les compagnies de location se situent essentiellement dans les banlieues de grandes villes, aucune ne siège dans les aéroports. Les loueurs sont : Britz, Hertz, Maui. Les tarifs sont sensiblement partout les mêmes, et dépendent bien sûr de la taille du véhicule ainsi que de la durée de location (tarifs dégressifs).

campervan

Étudiez bien le coût final, car en plus de la location journalière, vous aurez à payer l’essence ainsi qu’une assurance (obligatoire). De plus, les prix sont souvent plus élevés si vous avez moins de cinq ans de permis. Attention, l’âge minimum requis est 21 ans ET il existe un âge maximum : 75 ans.

Sachez que la plupart des campings en Australie sont très bien équipés (zones de barbecue, sanitaires propres et spacieux, etc.).

Où s’arrêter ? L’intérêt de louer un camping-car, c’est de pouvoir s’arrêter partout pour passer la nuit. Alors peut-on le faire ? La plupart du temps, oui, un arrêt pour la nuit est toléré. Dans tous les cas, n’envisagez pas d’installer table et sièges pour dîner ou petit déjeuner devant votre camping-car. Si vous ne savez pas, regardez ce qui se passe autour de vous.

En Van en Australie

  • Grands centres urbains : non ! Sachez que vous n’avez pas le droit de rester stationné la nuit, donc pas de possibilité de dormir sur place. Par ailleurs, il vous sera difficile, voire impossible, de vous garer. Si vous comptez rester plusieurs jours à Sydney, Melbourne ou autre, garez-vous à l’extérieur de la ville, rejoignez le centre en transports en commun, prenez un hôtel pour les nuits et circulez à pieds. Ceci dit, allez tout de même faire un tour du côté des quartiers résidentiels. Il est parfois autorisé de passer une nuit près d’un parc. Demandez à des résidents pour être sûr.
  • Petits centres urbains : un stop d’une nuit est toléré. Renseignez-vous tout de même et ne vous arrêtez pas pour autant en plein centre du village.
  • Plages : l’arrêt est toléré et il existe souvent des espaces dédiés, équipés d’infrastructures (sanitaires, douches, etc.).
  • Parcs : même chose que pour plages, c’est toléré. Renseignez-vous aux Visitor Centers car la plupart du temps, des espaces dédiés sont aménagés pour les camping-cars.
  • Sites touristiques (parcs, plages, etc.) : même chose que pour les plages et les parcs, c’est toléré.
  • Outback : nous ne vous conseillons pas de vous arrêter seul en plein milieu de l’outback, ce n’est pas réputé pour être très sécuritaire. À vos risques et périls !
  • Reste du pays : on l’a dit, le territoire australien, même ses partie désertiques, est découpé en propriétés privées plus ou moins vastes. En somme, on est toujours chez quelqu’un. À vous de voir si vous voulez enfreindre la loi.

Sinon, la solution est de vous rendre dans les campings, qui offrent tout le confort et toute la légalité nécessaires. Il sera d’ailleurs indispensable d’y passer pour faire votre vidange, remplir l’eau et recharger l’électricité (si besoin).

Attention, les camping-cars loués en Tasmanie ne sortent pas de l’île.

Les auberges de jeunesse

Très répandu parmi les hébergements en Australie, l’auberge de jeunesse n’est pas uniquement réservé aux « jeunes » backpackers. De plus en plus d’ « adultes » s’y rendent et apprécient l’ambiance conviviale ainsi que le service optimal de ces établissements.

Il existe deux types d’auberges : ceux qui appartiennent à la Youth Hostel Association (YHA) et les Backpacker hostels. Dans tous les cas, il y en a partout, tant en ville que dans l’outback.

Dortoir dans un backpacker - Auberge
Dortoir dans un backpacker – Auberge

Pour ceux qui ne savent pas (il y en a peut-être), le principe de fonctionnement d’un backpacker est d’avoir des pièces en commun : cuisine équipée, laundry (buanderie), salon, salles de bain (le plus souvent), coin internet. Ces auberges sont composées de dortoirs (grands ou petits) et parfois de chambres privées (à plusieurs ou doubles).

Les backpackers proposent souvent toutes sortes de services : visites à la journée, co-voiturage, bons plans, location, etc. Mais aussi, et c’est important, des lockers (coffres/casiers) dans lesquels vous pourrez conserver vos affaires de valeur en toute sécurité.

Backpacker australie

L’avantage de ce genre d’hébergements en Australie est leur côté bon marché et la possibilité d’y rencontrer d’autres voyageurs, en plus de l’atmosphère toujours détendue et sympathique. Attention, la réservation est conseillée !

Il y a souvent des cartes d’adhésion (qui permettent de bénéficier de réduction dans des réseaux de backpackers (carte YHA par exemple).

Un lit en dortoir coûterait en moyenne 30 AU$ et 80 AU$ environ pour une chambre double. Les tarifs dans les grandes villes et dans les grands sites touristiques (Ayers Rock, barrière de corail, etc.) sont évidemment plus élevés qu’ailleurs.

Les backpackers disposent rarement de places de parking.

Les motels & hôtels

La liste des hébergements en Australie compte toutes les catégories d’hôtellerie, de tout confort et de tout style. Cependant, les établissements de luxe se trouvent essentiellement dans les grandes villes et les sites touristiques.

Les motels sont les moins chers, bien sûr. Il s’agit souvent de grands bâtiments impersonnels, équipés de chambres qui se ressemblent toutes, mais qui restent confortables pour la nuit. Ils se situent souvent dans des zones peu agréables mais pratiques (banlieues de ville, croisements routiers, etc.)

Hotel Australie

Ces établissements disposent la plupart du temps de parkings et de services divers (buanderie, restaurant, bar, etc.). Les chambres sont aussi souvent munies de télévision, téléphone, frigidaire, bouilloire, etc. Elles sont doubles ou simples et sont équipées d’une salle de bain.

Les prix démarrent à partir de 60 AU$ environ.

Bed & Breakfast ou chambres d’hôtes

Cette option est de plus en plus populaire auprès des couples. C’est un excellent moyen de rencontrer des Australiens qui vous accueillent chez eux et ont souvent du temps à consacrer aux visiteurs. Les prix sont plus élevés que pour les motels, mais on a vraiment l’impression de vivre un peu dans le quotidien des locaux, dans une vraie maison.

Bed and Breakfast dans une maison typique du Queensland
Bed and Breakfast dans une maison typique du Queensland

Les chambres (doubles ou simples) sont toutes munies d’une salle de bain. Il y a tous les styles, à vous de choisir !

Logement à la ferme ou dans un ranch

On trouve dans l’outback et le bush la possibilité de loger dans une ferme ou un ranch. Expérience inoubliable et unique ! D’autant que notre participation est souvent sollicitée (réparation de barrière, rassemblement du troupeau, etc.), alors à tenter au moins une fois. Certains établissements proposent aussi des activités : balades à cheval, pêche, etc. Un vrai retour à la nature et, parfois aussi, dans le temps.

ferme australie
un hébergement dans une ferme est une expérience unique

Le standing varie, allant des établissements très luxueux à des fermes tout à fait sommaires (lits de camp, toile ondulée, etc.) Les prix diffèrent selon l’endroit et les services offerts. Vous trouverez quelques précision sur le site australien d’agrotourisme.

Copyright photo Backpacker en Une : Jan Smith

Cradle Mountain : un parc national au patrimoine mondial

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Overland Track
Cradle Mountain et Dove Lake

Parc national le plus intéressant de Tasmanie, le Cradle Mountain abrite des paysages uniques en Australie à travers ses immenses vallées, ses montagnes et ses lacs. Sa météo capricieuse renforce la beauté obscure et dévastée du parc, aux couleurs sombres, grises et mélancoliques. Refuge de l’Overland Track et de fabuleuses randonnées, le parc possède une faune abondante, composée de diables, de wombats ou d’ornithorynques.

La plus haute montagne, le lac le plus profond et la marche la plus intense

Sur les rives du Dove Lake, au cœur du Cradle Mountain. Une petite cabane en bois longe un sentier en planches. Autour, les collines affichent des couleurs automnales. En arrière-plan, les pics acérés du mont Cradle, rocailleux, tranchants, menacent le paysage. Le panorama, dans les tons marrons, jaune et vert pâles, désert et montagneux, est splendide.

Lake Dove Beach - Cradle Mountain
Lake Dove Beach – Cradle Mountain

En montant vers le Marions Lookout, la vue sur le lac impressionne … Plus loin, un quoll, noir et tacheté, proche du diable de Tasmanie, traverse sauvagement le chemin… Soudain, dans l’immensité des plaines, sur ce chemin boisé au milieu de rien, un panneau indique que le passage emprunte une marche mythique, l’Overland Track.

Le temps est parfait, ensoleillé et chaud, presque rare dans l’ouest tasmanien, et le Cradle Mountain, sûrement le parc national le plus dépaysant de Tasmanie, tient toute ses promesses.

Situé à l’ouest de la Tasmanie, le Cradle Mountain-Lake St Clair National Park est l’un des plus beaux parcs nationaux d’Australie. Reconnu patrimoine mondial par l’Unesco, il propose sur 161 000 hectares des paysages variés : montagnes, forêts, lacs et plaines fleuries.

Le parc se divise en deux entrées : la plus fameuse au nord part de Cradle Valley, quand la deuxième s’engage aux abords du magnifique lac St Clair, le lac le plus profond d’Australie (167m).

Lake St Clair
Lake St Clair

Paradis pour les randonneurs, le Cradle propose d’excellentes marches, de la courte de 20 minutes telle l’Enchanted Walk, à l’Overland Track, odyssée de 80,5 km. Les conditions météo sont particulièrement mauvaises, ce qui fait aussi le charme mystérieux, inquiétant, du Cradle. En hiver, la moyenne des températures s’échelonne entre 0 et 5 degrés. La neige y est fréquente et il pleut deux fois plus qu’en été. Pendant la saison chaude, les vallées se couvrent de fleurs et les températures oscillent entre 5 et 16 degrés.

L’entrée du parc n’est pas la même que pour tous les parcs nationaux de Tasmanie : $25,75 par personne pour le Cradle. Cependant, le pass, valable 2 mois, qui couvre l’ensemble des parcs nationaux pour $82,40 par véhicule ou $41,20 par personne non-motorisée est accessible.

« Ainsi, pour préserver le purisme de la randonnée, les rangers du parc ont mis en place un quota d’une trentaine de randonneurs par jour. En été, il est parfois nécessaire de réserver un mois à l’avance, tant la marche est réputée. »

S’étendant du nord au sud du parc, de Cradle Valley au lac St Clair, l’Overland Track passionne les randonneurs du monde entier. Aventure de 4 à 7 jours selon les niveaux, elle passe par les plus hauts pics de Tasmanie tel le mont Ossa (1 617 m), traversant des forêts d’eucalyptus et des vallées fleuries en été. La faune y est abondante, surtout la nuit, il n’est pas rare d’y croiser wombats et opossums.

Cradle Montains
Cradle Montains

Cependant, la marche obéit à des conditions très strictes. Il est interdit de camper, des refuges étant disposés tout au long du parcours. Ainsi, pour préserver le purisme de la randonnée, les rangers du parc ont mis en place un quota par jour pour les randonneurs.

En été, il est parfois nécessaire de réserver un mois à l’avance, tant la marche est réputée. Le choix est difficile : arpenter les sentiers, payants, de cette marche légendaire, ou préférer une des incroyables marches à la journée du parc, gratuites, comme celles montant au Barn Bluff ou au Cradle summit.

Les endémiques, les monotrèmes et les cancéreux

La faune endémique (uniquement en Australie) est abondante dans le parc. Les wombats, « chose » poilue entre l’ours et la marmotte, abondent. On y retrouve, forcément, des espèces de kangourous comme l’Eastern Grey ou le Red-necked, ainsi que des opossums.

Parmi les animaux étranges, on notera la présence d’échidnés (sorte de porc-épic australien) ou encore d’ornithorynques. Les deux espèces constituent à elles-seules une famille, les monotrèmes, mammifères qui pondent des œufs. On y retrouve également 78 espèces d’oiseaux comme l’australienne Green Rosella.

« Des diables sains ont été placés en quarantaine et pourraient être clonés dans le futur si la situation venait à empirer. »

Mais l’icône des Nationals Parks comme du Cradle n’est autre que le diable de Tasmanie. Sorte de petit chien noir, le marsupial nocturne s’est fait appelé « diable » en raison de son tempérament agressif et de son hurlement. Son habitat est varié : côtes, montagnes, forêts.

Diable de Tasmanie
Diable de Tasmanie

Longtemps considéré comme nuisible par les colons, il est protégé depuis 1941. Mais l’espèce est malheureusement menacée par une tumeur de la face (évoluant en cancer) depuis les années 1990, qui a tué plus de 90% des diables adultes dans les zones de forte densité. Des diables sains ont été placés en quarantaine et pourraient être clonés dans le futur si la situation venait à empirer.

En haut du mont Cradle par un temps clair. La montée, faite de rocs et de cailloux glissants, pentue et aventureuse, est plutôt ardue et physique. Mais la vue, une fois aux abords des pinacles, vaut largement l’effort. En osant un regard vers le bas, ce sont des lacs, des montagnes et l’immensité des plaines.

Trente minutes plus tôt, il aurait été difficile de croire possible l’escalade d’un des sommets du Cradle, tant la montée paraissait abrupte. Et pourtant, dans ce parc national, le déracinement et l’impression de grandeur sont à leur apogée. Les paysages contrastés de la Tasmanie ajoutant leur petite touche de diversité naturelle, qui rend ce National Park si unique en Australie.

Rainbow Region, un mode de vie en synergie avec la nature

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Rainbow Region
La propriété Tree of Life depuis le studio

Au cœur de la Rainbow Region, en Nouvelle-Galles du Sud, une famille française s’est installée depuis 3 ans dans une propriété indépendante en énergie, au cœur de la forêt tropicale et au sein d’une communauté étonnante. Une vie anticonformiste qui leur permet de vivre en communion avec la faune et la flore australiennes, entourés de voisins tous très attachés eux aussi à l’environnement et à la préservation de la Rainbow Region. Leur propriété, baptisée Tree of Life, a nécessité beaucoup de travail et accueille désormais des touristes à la recherche de tranquillité ou d’inspiration. Dormir dans un chalet en bois, une tente safari sur un deck au bord d’un petit étang ou comme les bushmen Australiens dans des swagbags, c’est une expérience à la fois unique, magique et loin de tout.

Lillified community, au coeur de la Rainbow Region

Matthieu et Aurélie sont un couple de Français venus en Australie il y a plus de 10 ans. Avec leur fils Elliot, ils ont tout quitté pour faire le tour de l’île-continent dans leur 4×4 et ont de nombreuses anecdotes à partager. Après plusieurs grands voyages et quelques années passées à Canberra, ils ont décidé de tout quitter une nouvelle fois pour s’installer dans le New South Wales, loin des grandes villes.

« Je voulais vivre off the grid, c’est-à-dire n’être raccordé ni à l’eau, ni à l’électricité et vivre de façon totalement indépendante », explique Matthieu.

Matthieu au milieu de ses plantes

Ils se sont donc naturellement tournés vers une maison au cœur de la communauté de Lillifield. Il s’agit d’une communauté divisée en 38 parts de tailles différentes, où tous les résidents réfléchissent et travaillent ensemble sur les espaces communs.

Une particularité : si vous souhaitez acheter une maison sur les terres de la communauté, les différents propriétaires doivent accepter votre candidature au préalable.

« L’un des avantages à vivre en communauté est qu’une maison y coûte environ 3 fois moins cher qu’en dehors, si bien que trouver une belle maison à 100 000 dollars est tout à fait possible ».

À Lillifield, Matthieu participe donc aux travaux de jardinage, crée des habitats pour les koalas, se rend aux réunions dans le Community Centre afin de débattre avec les autres résidents et de prendre des décisions. « Les charges ne s’élèvent qu’à 65 dollars par mois, ce qui est très peu ».

La communauté de Lillifield a été créée en 1985. Elle se situe entre le village de Kyogle au sud-ouest et le Mont Warning au nord-est, à seulement 7 km de Nightcap National Park et à 10 km de Borders Ranges National Park.

Lillifield s’étend sur environ 130 hectares, dont la plupart sont des collines et des vallées recouvertes d’arbres. Il y a 38 sites, d’environ 2 hectares chacun. Il y a également plusieurs zones communes, certaines d’entre elles sont des terres ouvertes et d’autres sont des forêts laissées intactes pour les animaux et les oiseaux. Il y a onze réservoirs sur Lillifield, dont certains utilisés pour la distribution de l’eau, et d’autres à des fins de loisirs. On peut y apercevoir des kangourous, des wallabies, des opossums, des échidnés, des koalas ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux.

Une maison au cœur de la forêt tropicale

La terre acquise par Matthieu et Aurélie comptait à l’origine 2 bâtiments, la maison principale et une petite dépendance, le tout sur 2 hectares de forêt en partie recouverte de mauvaise herbe.

Il y avait également un réservoir d’eau. Il a fallu se retrousser les manches pour agrandir la maison, refaire le toit, le sol, le plafond, les peintures etc. Ils ont installé un tout nouveau système électrique composé de 9 panneaux solaires et de 12 batteries, un chauffe-eau solaire et un second réservoir d’eau pour atteindre une capacité totale de 65 000 m3 d’eau.

Ces réservoirs qui accueillent l’eau de pluie sont équipés d’un filtre à particules, d’un filtre à charbon et d’un système UV pour tuer les bactéries. « L’eau chaude provient d’un panneau solaire sur le toit et si le temps est nuageux, nous pouvons chauffer l’eau via notre cheminée avec insert » explique Matthieu.

Rainbow Region
Enlever les mauvaises herbes en famille !

Quant à la dépendance, ils l’ont transformée en studio tout équipé en créant une salle de bain, des toilettes sèches et une petite cuisine accolées à la chambre, ainsi qu’un grand balcon.

C’est en réalité à l’extérieur qu’il a fallu fournir le plus d’effort à cause de plantes invasives, appelées lantana, qui recouvrent et détruisent les autres plantes.

« La lantana vient d’Angleterre, elle a été importée à l’origine pour le jardin botanique de Melbourne. Mais, avec l’humidité et les températures chaudes en Australie, elle a proliféré, envahit les forêts natives et a tué les arbres ».

Matthieu a ainsi retiré toute la lantana, pourtant coriace, présente sur son terrain puis replanté environ 2 000 arbres. On peut y voir aujourd’hui aussi bien des arbres fruitiers que des arbres natifs ou des arbres à koalas. Il a également créé de toute pièce un étang ainsi qu’une plateforme en bois la surplombant. Celle-ci accueille aujourd’hui une tente safari pour accueillir des touristes.

L’arbre de la vie

C’est ainsi qu’est née la propriété Tree of Life. La création du studio et de la tente safari permet à Matthieu et Aurélie d’accueillir des visiteurs amoureux de la nature sur leur propriété. Il s’agit aussi bien de personnes qui souhaitent vivre un week-end loin de tout dans un cadre idyllique, que de personnes touchées par une façon de vivre plus écologique et propre de la nature.

« Nous adorons le camping. Nous n’offrons pas du luxe, mais quelque chose de charmant et d’intégré à l’environnement » racontent Aurélie et Matthieu.

Ils proposent même à leurs visiteurs de planter un arbre et d’ainsi contribuer à la reforestation de la région. Ils ne s’arrêtent pas là puisqu’ils organisent aussi des visites guidées en minibus aux côtés des Aborigènes locaux.

Rainbow Region
Terrasse surplombant l’étang

Leur rendre visite est en tout cas une sympathique occasion de découvrir la Rainbow Region en son cœur, d’en apprendre davantage sur la faune et la flore locale à travers le regard passionné de cette famille française pas comme les autres.


Plus d’informations

Road trip en Australie : comment aménager son van ?

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The Rolling Home de Calum Creasy et Lauren Smith
The Rolling Home de Calum Creasy et Lauren Smith

Faire un road trip en Australie en van, un rêve devenu réalité pour bon nombre de WHV qui se lancent chaque année à l’assaut des routes bordées de vert et de orange. Si vous décidez d’acheter un van, deux options sont possibles : le prendre déjà aménagé ou décider de l’équiper vous-même. Aujourd’hui, on se penche justement sur cette deuxième solution.

Road trip en Australie : les avantages du van

Le roadtrip en Australie en van a l’avantage d’être relativement confortable comparé au break ou aux autres véhicules. Il offre pas mal d’espace et fait surtout office de véritable maison mobile que vous aurez la liberté d’aménager comme bon vous semble et d’emmener partout : le summum du luxe.

Autre point fort, le fait de tout avoir à l’intérieur est particulièrement pratique en cas de pluie, de froid, ou si vous arrivez tard dans la nuit et que vous n’avez pas envie de tout sortir.

Équiper votre van pour un road trip en Australie vous demandera certes un certain budget, mais celui-ci devrait être rapidement rentabilisé. En effet, une fois sur la route, les principales dépenses seront l’essence et la nourriture. Plus besoin de vous préoccuper du logement puisque vous pourrez dormir n’importe où, du moment qu’il s’agit d’un lieu où les vans peuvent se garer (à savoir presque partout en Australie, excepté dans les quartiers des grandes villes).

Avant de commencer

Surtout pas de précipitation ! Avant de vous lancer dans l’aménagement de votre van (et dans les achats qui en découlent), il est primordial de bien réfléchir à ce que vous souhaitez faire. Le temps est aussi un facteur à prendre en considération puisque votre installation prendra plusieurs jours, voire une ou deux semaines.

Première étape

Prendre les mesures à l’intérieur du van (longueur, largeur, hauteur). N’oubliez pas de compter l’emplacement des roues, le coffre et les portes coulissantes.

Deuxième étape

Dessiner. N’hésitez pas à faire des croquis avec plusieurs possibilités d’aménagements pour trouver la bonne configuration.

Certains fans de bricolage opteront pour du sur-mesure (salle de bain, cuisinière avec circuit de gaz, isolation, mobilier rétractable sur-mesure, WC portables, etc.), quand d’autres préféreront aller à l’essentiel sans trop se compliquer la vie, en casant des choses ici et là (matelas pour le lit, boîtes de rangement et table pliable). Tout dépend donc de vos envies !

road trip en Australie : Aménager son van.
Copyright : idcamp.fr

Road trip en Australie : l’aménagement du van

Le sol

Le plancher d’un van est rarement plat, il peut donc être utile de poser une base droite et stable permettant ensuite de fixer les meubles et les équipements par dessus. C’est aussi un bon moyen d’isoler le véhicule.

Pour installer ce sol, le plus simple est de fixer des plaques de bois avec du ruban double face par exemple (percer pourrait endommager le véhicule). Ensuite, vous avez la possibilité de recouvrir cette base avec du lino pour protéger le bois si vous le souhaitez.

Le lit

Il vous faudra une planche de bois et des supports (bastaings) pour faire une surélévation permettant de créer des espaces de rangement sous le lit. La base pourra aussi être posée directement sur ces mêmes espaces de rangement. Placez ensuite le matelas sur la structure en bois.

  • Accessoires : matelas, oreillers, draps, couverture/couette/duvet

Le canapé

Vous pouvez tout à fait fabriquer un canapé convertible en lit. Pour cela, faites une structure plate en deux parties : une planche fixe qui servira d’assise pour le canapé et une planche coulissante que l’on tire pour faire un lit. Il faudra alors trouver un système afin de faire tenir cette deuxième planche, le mieux étant de créer des aménagements/meubles à des endroits stratégiques pour poser la structure du lit par-dessus.

La table

Vous pouvez opter pour une simple table de camping pliable que vous rangerez après usage, ou construire une structure en bois (coulissante par exemple) à sortir et ranger selon les besoins.

Travellers auto barn

La cuisine

Pour des raisons pratiques, elle se trouve souvent face à vous dès que vous ouvrez le coffre. Elle se résume généralement à un meuble composé de plusieurs espaces de rangement, d’un petit frigo ou d’une glacière électrique, d’un plan de travail, d’un emplacement pour les plaques de gaz et d’un compartiment pour le bidon d’eau.

Vous pouvez tout à fait bricoler un évier avec robinet. Pour cela, il vous faudra le fameux bidon d’eau (avec robinet) et une grande boîte plastique ou un saladier en métal pour faire office d’évier. Faites en sorte de pouvoir vider ce dernier lorsqu’il est plein (l’enlever ou créer un système de tuyau pour évacuer l’eau usée).

  • Accessoires : plaques de cuisson (malette), ustensiles de cuisine, sacs plastique, allumettes/briquet, tupperwares, bonbonne de gaz si besoin.

Les espaces de rangements

Vous pourrez ranger vos affaires dans des boîtes en plastique et/ou construire de véritables étagères. Attention à prévoir une sécurité pour que tout ne tombe pas lorsque la voiture est en mouvement. N’hésitez pas à utiliser tout l’espace du van et à faire preuve d’imagination, par exemple en plaçant des sortes de filets sur les murs ou au plafond pour y glisser des affaires supplémentaires.

road trip : Aménager son van
Copyright : TravelAway.me

Hygiène

Pour vous laver, le plus simple est d’acheter une douche solaire et de faire cela dehors. Une grande bâche attachée tout autour vous apportera l’intimité d’une cabine de douche.

Outre ce système, n’oublions pas les traditionnelles lingettes, ainsi que la bassine et le gant qui marchent aussi très bien.

Moyennant quelques dollars, vous trouverez également de vraies douches dans n’importe quel camping ou auberge et dans certaines stations service.

Matériel divers et indispensables pour le road trip en Australie

  • Particulièrement pratique, la moustiquaire au niveau des fenêtres ou de la porte vous empêchera de choisir entre mourir de chaud ou vous faire attaquer par une armée de moustiques voraces.
  • Impératif : le convertisseur 12V pour recharger vos appareils électriques.
  • Installez des rideaux afin d’occulter la lumière du jour, mais aussi d’éviter que des petits curieux viennent lorgner l’intérieur de votre van et ne soient tentés de voler des choses.
  • Une ou deux lampes torches seront parfaites pour éclairer l’intérieur du van sans avoir à utiliser la lumière et donc la batterie du véhicule.
  • Deux accessoires très utiles et multi-usages : une grande bâche plastique (rideau de douche, protection contre la pluie, etc.) et une corde parachute (pour étendre le linge et faire des construction diverses).
  • Enfin, prévoyez éventuellement un grand drap pour recouvrir votre lit/canapé et autres, car la poussière s’incruste partout et a vite fait de salir l’intérieur de la voiture.

Quels magasins ?

  • Bunnings
  • Mitre 10
  • K-mart
  • Big W
  • Gumtree

Quelques vidéos pour vous donner une meilleure idée

Le plein de bonnes idées sur Pinterest

En tapant « van aménagé » ou encore « aménagement van« . Vous trouverez largement de quoi vous inspirer et vous faire rêver !

 

Si vous avez des conseils et astuces pour un meilleur aménagement pour une road trip en Australie, n’hésitez pas à les partager !

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