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20 mai 2024
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Damien Miller, le premier aborigène nommé ambassadeur

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Ambassadeur aborigène

Damien Miller, originaire du Queensland, deviendra en mai le nouvel ambassadeur d’Australie au Danemark. Pour la première fois dans l’histoire du pays, un Aborigène va prendre la tête d’une mission diplomatique.
Il y a beaucoup d’intérêt à travers le monde pour les Aborigènes d’Australie, nos histoires, et c’est important pour les Aborigènes d’être capable de raconter ces histoires en Australie, mais aussi à l’étranger », a confié à ABC Damien Miller, fraîchement nommé ambassadeur d’Australie au Danemark.

Comme un symbole. Après avoir présenté ses excuses aux mères des générations volées en mars, l’Australie vient de nommer à la tête de sa mission diplomatique au Danemark, un ambassadeur aborigène, Damien Miller, une première dans l’histoire diplomatique du pays.
« C’est un très bel honneur personnel pour moi, mais je tiens à rappeler que je ne suis pas le premier Aborigène à travailler pour le département des Affaires étrangères », a commenté Damien Miller. Si le nouveau diplomate à Copenhague est le premier Aborigène à diriger une ambassade, 49 Aborigènes travaillent actuellement aux Affaires étrangères, dont 12 à l’étranger.

Damien Miller est un descendant de la tribu Gangulu, originaire du Queensland, et de nombreux membres de sa famille vivent dans les régions de Rockhampton et de Brisbane. Diplomate de carrière, Damien Miller a déjà été déployé en Malaisie, et a travaillé avec l’Afghanistan et l’Allemagne.

Au Danemark, où il sera affecté en mai, le nouvel ambassadeur veut exposer au monde le combat aborigène. Mais pas seulement. « Je pense que c’est aussi important pour les employés aborigènes de ne pas travailler seulement sur la cause indigène. Nous travaillons de la même manière sur tous les autres sujets de politique étrangère et diplomatiques », tient à préciser, en bon diplomate, Damien Miller.

Adrinano de Souza remporte le Rip Curl Pro Bells Beach 2013

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Adriana de Souza Bells Beach

Après le spot mythique de Kirra sur la Goldcoast Australienne, le tour professionnel de Surf s’est installé sur un autre spot légendaire: Bells Beach, à quelques kilomètres au sud de Melbourne.
Comme un air de samba à plané tout au long du contest sur les rivages de Bells. En effet, la jeune garde brésilienne avec Raoni Montero, William Cardoso, Felipe Toledo et Adriano de Souza en tête d’affiche ont fait le spectacle en éliminant les stars de l’ASP telles que Joel Parkinson, le champion du monde en titre et le légendaire 11 fois détenteur du titre Kelly Slater.

Après une semaine de bon surf, c’est finalement le jeune Brésilien de 25 ans Adriano de Souza qui créé la surprise et remporte l’épreuve.
Après avoir éliminé Jordy Smith et l’ancien champion du monde Mick Fanning, le local de l’épreuve, il est opposé en finale au rookie* (jeune surfer venant d’accéder au tour pro) américain Nat Young. Dans de superbe vagues de 1m50, les deux jeunes s’affrontent dans un style très BossaNova, radical et aérien. À la fin du heat c’est finalement le brésilien qui sors du combat vainqueur avec une note totale de 16.26 contre 15.83.

Le surfer Auriverde remporte donc sa quatrième victoires dans l’élite du surf international. On attend avec impatience de voir la performance d’Adriano le mois prochain chez lui, au Brésil. Devant son public et ses amis on peut s’attendre à un beau spectacle!

Côté féminin, c’est Carissa Moore qui sonne les cloches de l’imposant trophée du Rip Curl Pro Bells Beach et récidive une semaine après avoir remporté l’épreuve de Margaret River. En l’espace de quelques jours elle détrône donc pour la deuxième fois l’Australienne Tyler Wright. Elle s’empare en même temps de la première place du classement du Women’s World Tour.

Aloha Surf Journal

Photo : Peta Calvert

Kelly Slater champion du Quiksilver Pro Gold Coast 2013

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Kelly Slater

Mercredi 13 mars, dans un choc de titan, la légende du surf Kelly Slater et 11 fois champion du monde, s’impose contre le champion du monde en titre Joël Parkinson lors du Quiksilver Pro Gold Coast, première étape des championnats internationaux de surf 2013.
Se sont dans de superbes conditions avec des vagues tubulaires de 1,5 mètres que se sont affrontés les deux compères.

Malgré sa note finale de 17,47, « Parko » n’a rien pu faire contre un Kelly Slater « on fire » devant une foule d’admirateurs survoltés amassée sur la plage du spot mythique de Kirra. Quelques minutes après le début du run ce dernier se cale dans un tube d’une longueur infinie et signe une copie quasi parfaite avec un score total de 18,56.

A noté la belle performance du surfer français Michel Bourez qui atteint les demi final et finit 3ème. Cela annonce une année 2013 des plus intéressante pour le reste de la saison.

Le tigre de Tasmanie est déclaré mort !

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Tigre de Tasmanie

Du 3 au 14 mars, se tient à Bangkok la Convention sur le commerce international des espèces menacées. Entre la nécessaire préservation des ours polaires, des éléphants et des rhinocéros blancs d’Afrique, six espèces australiennes, dont le célèbre tigre de Tasmanie, ont été déclarées éteintes.

Ils appartenaient encore en 2012 à la première catégorie, « l’appendice I » de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites), qui interdit tout commerce de ces animaux. Mais l’année 2013 a sonné leur glas, au moins sur le papier. Six animaux australiens ont été officiellement déclarés disparus jeudi 7 mars à Bangkok.

Le premier, le célèbre tigre de Tasmanie, était devenu une légende. De son nom latin Thylacinus cynocephalus, le célèbre animal rayé reste encore présent sur le blason de la Tasmanie. Malgré des centaines de témoignage de chercheurs, de touristes ou d’habitants qui déclarent avoir aperçu le tigre rayé, ressemblant à un chien, dans les vallées tasmaniennes depuis les années 1930, le dernier spécimen serait mort en 1936 au zoo de Hobart.

Parmi les animaux australiens rayés de la liste, on retrouve l’onychogale croissant ou wallaby à queue cornée, et le wallaby à pied de cochon, tous deux disparus depuis les années 1950. Le bandicoot à queue blanche ou petit bilbi, n’a lui aussi plus été aperçu depuis 1931.

Dans la liste, on notera également un amphibien originaire du Queensland, la grenouille à incubation gastrique, qui possède la spécificité d’avaler ses œufs, de les garder dans son estomac, et d’ôter toute fonction digestive jusqu’à la naissance des têtards. Son déclin est plus récent, la grenouille n’ayant plus été aperçue que depuis 2002. Enfin, le rat-kangourou du désert aurait été repéré pour la dernière fois dans le Queensland en 1935. Toutes ces extinctions sont dues à l’introduction de lapins, de chats ou de renards par les Européens, qui a profondément modifié l’écosystème en Australie.

Concours : Best jobs, les meilleurs jobs du monde

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Meilleur job du monde

6 jobs qui vont changer ta vie et 100 000 dollars australiens à la clé par job !
L’office de Tourisme en Australie organise un nouveau concours Best job, avec cette fois 6 jobs à la clé et pas moins de 100 000 dollars australiens par job (voir conditions à la fin de l’article)

Il vous est possible de postuler pour l’un des 6 jobs suivants:

Social party reporter – Nouvelle-Galles du Sud
Aventurier de l’Outback – Territoire du Nord
Guide ranger – Queensland
Reporter photo – Victoria
Garde nature – Australie du sud
Explorateur gastronomique – Australie de l’Ouest

Un professeur veut éloigner les enfants aborigènes de leur communauté

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Enfants aborigènes

L’experte australienne Marcia Langton a présenté un plan pour envoyer plus d’enfants aborigènes en pension, ce qui réduirait les inégalités scolaires avec les enfants non-indigènes. Le projet, ambitieux mais controversé, rappelle l’épisode douloureux des générations volées.

« C’est assez erroné de parler de… nouvelle génération volée, car les parents aborigènes sont disposés à envoyer leur enfants dans ces écoles. Ils veulent que leurs enfants aient une bonne éducation, et les conditions dans ces écoles sont bien meilleures », a déclaré, le 26 février, Marcia Langton, professeure australienne, experte en éducation aborigène

Les statistiques du Programme national d’évaluation pour la lecture, l’écriture et les notions de calcul (Naplan), parlent d’elles-mêmes. Près de 20% des écoliers provinciaux possèdent les standards pour lire, écrire et compter, contre 70% pour les enfants des villes. Selon le centre des études indépendantes, des taux d’échec de 90% à ces standards sont souvent atteints dans les écoles réservées aux Aborigènes ».

Le 26 février, la professeur Marcia Langton, spécialiste des Aborigènes, a donc jeté un pavé dans la mare en proposant de placer les enfants aborigènes loin de leurs communautés, dans des pensions ou écoles publiques des grandes villes. Mais la proposition alarme les hommes et femmes politiques du pays. Impossible de ne pas penser aux « générations volées », cette période de l’histoire australienne (1869-1969), où des milliers d’enfants aborigènes ont été enlevés à leurs parents pour être placés dans des orphelinats, afin d’être éduqués « à l’anglaise ».

Marcia Langton propose toutefois une approche spécifique : plus de professeurs aborigènes, une flexibilité du temps de travail et des programmes sur l’histoire et la culture aborigène. « Les conditions pour eux seraient meilleures que les enfants qui ne vont pas dans ces internats », a expliqué Marcia Langton. « C’est une tragédie d’avoir à dire ça, c’est déchirant, mais ce sont les faits. »

Australie : Le nouveau far west des jeunes français sur M6

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Enquête exclusive Australie

Retrouvez Dimanche 24 Février dans le cadre de l’émission Enquête Exclusive sur l’Australie sur M6 dans le reportage d’Amandine Chambeland. Au travers de portraits de français qui vivent une aventure exceptionnelle dans l’Outback, découvrez le nouveau Far West.

Amandine Chambelland qui a réalisé ce reportage nous avait contacté en Septembre à la recherche de contacts de français qui vivent une expérience hors normes dans le Bush.

Ce Dimanche sur M6 à 23h 00, vous pourrez découvrir son travail au travers d’un reportage qui présentera plusieurs portraits de français dans le bush australien.

« Chaque année, 20 000 jeunes Français débarquent en Australie. Ils rêvent de surf, d’aventures et de grands espaces. On les appelle les « backpackers » à cause de leurs énormes sacs à dos. Dans ce pays grand comme 14 fois la France, le chômage est quasi inexistant. Un couple de lyonnais a décidé de vivre l’expérience à fond au cœur du « bush » australien. Ils veulent devenir de vrais cowboys ! Mais pas facile de maitriser moutons et chevaux en pleine nature.

Dans la région de Kalgoorlie, les mines d’or attirent toujours plus d’étrangers et les dollars coulent à flot. Dans cette ville d’hommes, l’ambiance « western » est garantie avec ses saloons aux serveuses dénudées. C’est ici que s’est installé Hugo, un chercheur d’or français. Armé de son détecteur de métal, il traque la pépite qui fera de lui un homme riche. Une aventure florissante : il gagne parfois jusqu’à 4 000 euros par semaine.

Mais l’Australie c’est aussi des plages mythiques dont certaines abritent des prédateurs redoutables. Dans la région de Darwin, plus de 100 000 crocodiles marins rôdent, ainsi, dans les rivières et le long des plages. Ces reptiles peuvent peser 1 tonne et mesurer 8 mètres de long. À Darwin, Bernard de La Villardière nous fait découvrir une unité spéciale de rangers qui traque ces crocodiles, parfois au péril de leur vie. »

Extrait site M6/Enquête Exclusive.
Prochaine diffusion le Lundi 11 Mars 00:25 M6

L’Australie pense prolonger la durée du Working Holiday Visa

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Prolongation whv

Face à un besoin de main d’œuvre et aux formidables retombées économiques du WHV, le gouvernement fédéral du Queensland pourrait augmenter la limite d’âge et prolonger la validité du working holiday visa à 2 ans.

« Ces détenteurs du visa vacances travail sont fiables, éduqués et intelligents. Ils travaillent durs et dépensent beaucoup d’argent en voyageant. Plus nous pouvons les faire venir et rester longtemps, mieux ce sera. le président de la Commission de tourisme australienne.

C’est le Courrier Mail, le quotidien de référence du Queensland, qui révèle l’information. Le gouvernement fédéral du Queensland réfléchirait à une extension du visa vacances travail à 2 ans, et à une augmentation de l’âge limite, aujourd’hui fixé à 35 ans, si le visiteur travaille dans l’industrie régionale du tourisme.

Pour le moment, un détenteur d’un visa vacances travail ne pouvait prolonger son visa que s’il avait validé 88 jours de travail dans le secteur agricole, tel le fruitpicking. Avec cette nouvelle mesure, le tourisme deviendrait alors un deuxième critère d’extension du visa. En effet, dans les trois ans à venir, 56 000 postes saisonniers devront être pourvus dans l’industrie du tourisme.

Au-delà de ce besoin de main d’œuvre pressant, les professionnels du tourisme interpellent les autorités sur les retombées économiques du visa vacances travail. Selon ces opérateurs, prolonger la validité du working holiday visa d’un an apporterait 700 millions de dollars en 10 ans à l’économie australienne. « Ils font des lits, balayent et réalisent des milliers de travaux que les jeunes australiens ne veulent pas faire », explique le président de la commission australienne du tourisme. « Sans les étudiants sud-coréens qui ramassent des bananes à Tully, il n’y aurait pas de fruits dans l’assiette à la maison. »

Une nouvelle plateforme de recherche d’emploi en Australie

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Recherche emploi en Australie

Une nouvelle plateforme de recherche d’emploi vient de voir le jour en Australie: My-Australian-Job.com
L’objectif de My-Australian-Job.com est d’offrir une plate-forme adéquate et unique destinée aux demandeurs d’emploi francophones qui sont de plus en plus nombreux à contacter les services gouvernementaux français en Australie et la Chambre Franco-Australienne de commerce et d’industrie (FACCI).

Pour répondre à cette demande et faciliter les démarches de ces demandeurs d’emploi, l’Ambassade de France, La Chambre de Commerce Franco-Australienne, Ubifrance et l’Alliance Française se sont associés pour mettre en place ce projet.

Un aborigène se dresse contre des groupes industriels

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Kakadu National Park et en fond la Terre d'Arnhem
Kakadu National Park et en fond la Terre d'Arnhem

Au cœur du parc national du Kakadu, un ranger aborigène refuse de vendre sa terre à des entreprises qui veulent en exploiter l’uranium. Après des années de lutte, il vient de remporter la bataille juridique : inexploitable, Koongarra est désormais inclus à l’intérieur du parc national.

« Je pourrais être un homme riche aujourd’hui. Des milliards de dollars… Vous savez, vous pouvez m’offrir n’importe quoi, mais ma terre est une terre culturelle. » Jeffrey Lee, ranger du parc national du Kakadu dans le Territoire du Nord

2 milliards de dollars. C’est le montant que Jeffrey Lee aurait pu encaisser pour donner le droit à des grands groupes énergétiques d’exploiter l’uranium de sa terre, Koongarra, située au cœur du parc national du Kakadu. Après des années de refus, de combat, à la tête d’un mouvement de propriétaires traditionnels, le ranger aborigène a gagné, le 6 février, la bataille juridique.

Le gouvernement du Territoire du Nord a lancé la procédure pour réintégrer Koongarra dans le parc national du Kakadu, déclaré patrimoine mondial par l’Unesco, rendant par conséquent inexploitable l’uranium. De son côté, le ministre de l’Environnement, Tony Burke, a abrogé une loi de 1981, qui autorisait l’exploitation de l’uranium de Koongarra, exclu du parc national en 1979 pour son potentiel énergétique.

« Aujourd’hui, c’est le jour. C’est le moment que j’attendais depuis très, très longtemps », a témoigné Jeffrey Lee devant la maison du Parlement. Pendant plus de trente ans, avec l’aide de l’ancien Premier ministre travailliste Bob Hawke, le ranger a plaidé sa cause et celle des propriétaires terriens à Darwin, Sydney et même à Paris, au siège mondial de l’Unesco. Il a notamment rejeté plusieurs offres du géant français de l’énergie, Areva.

Le combat de Jeffrey Lee pourrait faire jurisprudence. Plusieurs projets d’extraction d’uranium sont toujours en cours dans le Kakadu. « Il y a cette opportunité de mettre fin à une industrie qui a causé beaucoup de peine, de gros titres, de contestation et de controverses », a expliqué à ABC Dave Sweeney, de l’Australian Conservation Foundation. « Le Kakadu est un patrimoine mondial. Un grand nombre de personnes viennent de partout dans le monde pour voir Kakadu. Nous devrions protéger tout Kakadu. »

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