retour d’australie

Bonjour
Je suis juste de retour d’Australie aprés un séjour de 3 mois et un périple de 20 000 kms. Mes conclusions sont les mêmes que celles de la majorité d’entre nous, c’est beau, les gens sont trés sympa et je pense déjà au prochain voyage que je ferais là bas. Pour moi ce voyage s’est trés bien passé d’un bout à l’autre excepté pour le stress quasi continu que m’a causé mon véhicule.
Je lis dans le forum les propos de certains qui assurent que l’on peut trouver des véhicules à des prix bon marché, mais j’ai constaté que dans ce pays, où le coût de la vie est assez élévé, le prix des voitures neuves ou d’occasion sont en fait les mêmes qu’en France, alors quand on achète sur place un véhicule de moins de 5000 AUD et de 20 ans d’âge ou plus et bien on récupère une quasi épave qu’il va être difficile de récupérer si l’on ne trouve pas un pigeon le jour de son départ. J’ai croisé plusieurs touristes conducteurs propriétaires dont le voyage tournait au cauchemar à cause des pannes à répétition de leur véhicule à bout de souffle.
Mon séjour n’étant que de trois mois, j’ai loué un campervan à un loueur de second rang et pour 6000 AUD on m’a attribué un Toyota Hiacé de 440 000 kms qui se déplaçait avec un bruit épouvantable, sur des suspensions inexistantes et qui buvait goûlument ses 14 litres/100kms à 80 km/h avec la menace de le voir avaler 20 litres et plus à 100km/h. Le budget essence a d’ailleurs été considérable car là aussi ce n’est un produit bon marché surtout dans les stations à essence éloignées
J’ai douté dés le premier jour que cet engin allait me faire parcourir les 20 000 kms prévus dans la sérénité, alors l’angoisse de la panne dans le dernier endroit où l’on ne voudrait pas que cela arrive s’est installé et m’a gaché un peu l’ambiance mais il a fallu avancé et faire avec.
Miraculeusement ( merci monsieur Toyota ) je n’ai eu qu’une panne électrique mineure, en plein bush tout de même, mais qui m’a permis de regagner sans aide le premier garage.
En rajoutant quelques milliers de dollars j’aurais pu avoir un véhicule plus récent qui m’aurait rassuré, peut-être faussement car j’ai également vu des véhicules quasi neufs appartenant à des loueurs plus prestigieux se faire ausculter dans des garages.
Il faut savoir que, quelque soit le loueur, de premier ou de second rang, les véhicules ne sont mécaniquement pas révisés entre deux locations, le principe est que si le véhicule tombe en panne c’est au locataire de se débrouiller pour organiser le remorquage et la réparation, le loueur prenant ensuite les frais à son compte aprés accord.
Reste l’angoisse de rester sur le bord d’une route au milieu de nulle part sans beaucoup de circulation et sous 45°. Heureusement c’est l’Australie et comme me l’affirmait un aussie, la solidarité de la route existe là plus qu’ailleurs et on ne laisse jamais personne sur le bord de la route surtout dans le désert.
De toute manière il faut un véhicule pour visiter ce pays, mais si j’y retourne, j’abandonnerais le campervan pour un véhicule plus petit de type européen ou asiatique ( on en voit beaucoup ) plus économique à la location, plus récent et plus rapide, les routes australiennes étant excellentes et autorisant des vitesses élévées et autorisées.
Avec un tel véhicule on en est réduit à camper mais en Australie où les campings sont presque toujours remarquablement propres et bien équipés ce n’est pas un inconvénient surtout si l’on privilégie les régions et les saisons les plus sèches.
Pour ceux qui veulent tout de même un toit en dur et j’en suis, il existe un loueur dont la flotte est composé de véhicules utilitaires aménagés pour le camping et offrant 2 couchages à l’intérieur ( Combo de Holden ) et qui conserve les avantages que j’ai mentionné plus haut, c’est je crois la solution que je choisirai pour mon prochain séjour.
J’avais choisi un campervan pour la possibilité de pouvoir être autonome et m’arrêter en dehors des campings , en fait je l’ai fait trés peu, car aprés de longues étapes dans la chaleur il est plutôt agréable de prendre une bonne douche, de profiter parfois d’une piscine, d’utiliser, pour cuisiner, les installations du kitchen camp du camping et de boire une dernière bière au pub du coin.
Voilà c’était une réflexion que je voulais partager.
au revoir