Immigration – COMPTABLE

Bonjour Par Toutatis 😀

Merci pour tes différents retours sur le forum et le temps que tu passes à nous répondre.
Ton expérience est précieuse, c’est vraiment sympa de prendre sur ton temps pour nous aider !

Effectivement j’en ai bien conscience…
Dans cette optique je m’étais dit que j’allais prévoir des CV à la sauce Oz ainsi que des lettres de recommandations de mes deux anciens employeurs,
Le tout accompagné d’un bref explicatif des fonctions que j’ai occupées afin de leur faciliter la tâche.
Je me doute que cela ne suffira probablement pas mais que ça donnerait une image positive et pro active.
Pour la formation, bien que je me doute que les Australian GAP doivent être bien différentes des Belgian GAP, j’avais envisagé d’acheter un bouquin afin de voir quelles sont les principes majeurs de la compta Aussie.

Je suis réellement comptable (Expert Comptable et Conseil fiscal stagiaire pour être totalement précis).
J’ai fait trois années d’étude en comptabilité (ce que l’on appelle actuellement un bachelor mais qui portait le doux nom barbare de graduat en Belgique auparavant) ainsi qu’un post-graduat en expertise comptable et fiscale (année faite en parallèle de ma dernière année).
Le graduat (bachelor)en comptabilité étant un diplôme d’état reconnu, le post-graduat étant, quant à lui, davantage une formation préparatoire à l’examen d’entrée de l’Institut des Experts Comptables et des Conseils fiscaux de Belgique.
Mon travail est on ne peut plus comptable : je travaille dans un cabinet d’expertise comptable en tant que gestionnaire de dossiers.
En gros, mon travail va de l’encodage des factures in/out à l’établissement des comptes annuels des sociétés en passant par l’établissement des déclarations TVA, impôts des sociétés et impôt des personnes physiques des gérants de ces sociétés.

Je ne suis donc plus d’études, bien que je suis toujours stagiaire.
Pour te brosser un bref résumé :
En Belgique, pour devenir Expert comptable et Conseil fiscal, tu dois avoir suivi une formation te donnant accès à l’examen d’entrée de l’Institut.
A partir de là, tu dois valider, via un examen d’entrée, un certain nombre de matières te donnant le titre d’Expert Comptable stagiaire.
Ensuite reste à te trouver un maître de stage et à travailler pendant 3 années dans le domaine.
A la fin de la première et de la seconde année, tu as des examens intermédiaires portant sur les matières liées au travail d’expert comptable.
A la fin de la troisième année il te reste à valider un examen d’aptitude (écrit et oral) pour enfin obtenir le titre convoité.

A noter que je suis salarié et indépendant complémentaire depuis 2 années.

[/quote]
Tu parles du minerval des universités et hautes écoles je suppose ?
D’autres intervenants auraient-ils une idée (même vague) du coût ?
Quel est le nombre d’heures minimales à suivre ?
J’avoue avoir peu (pas) cherché d’informations liées à ce visa jusqu’à présent.

J’aurai de l’expérience professionnelle mais elle sera Belgo belge et je comprendrais tout à fait que les éventuels recruteurs/employeurs soient réfractaires quant à l’intérêt qu’ils pourraient porter à un étranger en transit sans expérience professionnelle australienne.
Néanmoins, je suis tout à fait prêt à faire mes preuves et j’en ai envie !
Dans tous les cas, si on m’en laisse la chance, ce sera une expérience intéressante et enrichissante.
Le tout sera de convaincre les recruteurs/employeurs de me donner l’opportunité de leur prouver ce que je vaux.

Oui je me rends bien compte que les équivalences sont à prendre en compte.
Le seul problème étant que l’unique moyen de connaître celle-ci est de passer par l’assesment d’un des instituts australien.
Je ne suis pas regardant sur mon temps ni mon argent à dépenser si cela peut m’aider à réaliser mon projet mais je me rends compte que le coût d’un traducteur peut-être plus que conséquent.
Avant d’engager quelques milliers d’euros dans la traduction de mes syllabi, j’aurais aimé avoir un retour d’expérience d’un précédent intervenant ayant vécu une situation similaire.
A mois qu’il y ait un moyen d’évaluer les chances sans directement lancer l’ensemble de la procédure d’assesment ?

Ah ! Mais oui ! Suis-je bête ?
Je n’ai pas réfléchi…

Ocky, parfait !
J’avais cru lire plus…

D’accord.
Comme preuve à fournir il y a la lettre à en-tête de l’entreprise pour laquelle on a travaillé et les fiches de paie, c’est bien ça ?

Je vais vérifier si c’est l’académique ou le général.

[/quote]
Ocky. Ta réponse est claire en tout cas.
Personnellement, je m’attendais plus à ce qu’un agent soit davantage un gage de qualité aux yeux de l’immigration,
Que cette dernière serait moins « regardante » en cas de léger doute sur le dossier.

Encore un grand merci pour tes conseils Par Toutatis !

Salut les gens !

Suite de mes pérégrinations dans les méandres des démarches préparatoires de demande de visa.
Faisant écho à une discussion que j’ai eu avec Xerox (un grand merci à lui pour ses nombreux conseils et avis),
Je mets mon thread à jour. Comme vous l’aurez remarqué il me sert de logbook…

Premièrement, ne pas oublier que ce n’est pas uniquement parce notre job fait partie de la liste magique que nous sommes d’office éligible aux yeux de l’immigration !
J’avais complètement omis le testpoint : http://www.immi.gov.au/skilled/general-skilled-migration/175/eligibility-applicant.htm
Test auquel il faut obtenir 65 !
En gros, pour obtenir 65 il me manque les 15 points relatifs au diplôme australien que je devrais donc avoir si le CPA certifie que ma formation est bien équivalente à leur bachelor degree in accounting.

Mais revenons en au CPA…
J’avais cru comprendre que je devrais récupérer l’ensemble de mes syllabi (3 années d’études supérieurs) pour les faire traduire dans leur ensemble par un traducteur NAATI.
Ce qui – je l’avoue – me bloquait légèrement à cause du coût important y lié !
Or ce bon Xerox m’a dit qu’il a préféré demander directement une sorte de syllabus récapitulatif de l’ensemble des matières qu’il a suivies,
Celui-ci tenant sur 5 pages.
Personnellement, j’essaierai donc bien de faire pareil et donc de ne faire traduire que ces quelques pages synthétiques bien qu’exhaustive par rapport au programme de cours suivis.
Qu’en pensez-vous ? Serait-ce suffisant ?

Amicalement,
Roc’

Salut Par Toutatis ! 🙂

J’espère que tu vas bien ?

Oups ! J’ai toujours cru que c’était un mot d’origine latine…
Après vérifications*, je dois bien reconnaître mon erreur,
L’usage veut que l’on écrive syllabus et non syllabi (syllaboi sonnant un peu zarbi faut l’avouer).
Merci ! Je m’endormirai moins bête. 😆

Et merci également pour la confirmation !
Je vais donc essayer de me trouver (ou d’établir par mes propres moyens) un récapitulatif synthétique et exhaustif de l’ensemble des cours que j’ai suivi.
Pour les heures, la pondération et les résultats je vais directement prendre contact avec l’établissement au sein duquel j’ai suivi mes cours.
Cela m’enlève un sacré poids des épaules quand je vois la quantité astronomique de papiers qui constituent mes cours !
Et encore c’est sans compter les syllabUS ( 😎 ) de l’IEC..

Penses-tu qu’il est utile d’entamer dès à présent la procédure auprès du CPA ou qu’il serait préférable d’attendre un peu ?
Je pose cette question parce que :
1. Je ne me pense pas apte à l’heure actuelle à réussir l’IELTS académique
Je le serai davantage après mon séjour en Oz… Bien qu’il me faudra correctement préparer les partie writing et reading.
Ou alors je peux déjà envoyer toute la partie « paperasse » et attendre ensuite pour l’IELTS ?
2. Comme déjà expliqué, mon WHV va avant tout me servir pour voir si je me sens bien en Australie,
En gros, si ce pays me convient mieux que la Belgique.
N’y étant jamais allé, je ne peux me prononcer à l’heure actuelle.

Très amicalement,

*wiktionary, wikipédia ainsi que le CNRTL (http://www.cnrtl.fr/etymologie/syllabus)

Ocly c’est noté.
Je vais donc me contenter de constituer mon dossier,
Ensuite, si je me sens bien dans le pays, j’enverrai le tout pour lancer la procédure de reconnaissance de diplôme.

Merci encore !