Wwoofing en Australie, du rêve à la réalité pour Thomas Ansonneur

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Thomas Ansonneur sillonne le pays des kangourous et enchaîne les expériences de Wwoofing

Tout plaquer pour aller vivre à l’autre bout du monde, certains en rêvent, d’autres l’ont fait. Avec un Working Holiday Visa en poche, le Breton Thomas Ansonneur a tenté sa chance en Australie. Le jeune homme de 25 ans sillonne le pays des kangourous depuis plusieurs mois à bord de son 4×4 et enchaîne les expériences de Wwoofing en Australie.

Le grand saut vers l’inconnu

Un vaste continent niché dans l’immensité du Pacifique, une culture ancestrale, un climat varié et des paysages de cartes postales, il n’en fallait pas plus à Thomas Ansonneur pour franchir le pas. « Après avoir travaillé pendant cinq ans comme tourneur-fraiseur, je voulais du changement dans ma vie et explorer de nouveaux horizons. C’était maintenant ou jamais », indique le jeune homme qui fabriquait alors des pièces mécaniques de hautes précisions géométriques pour le domaine aéronautique et militaire. « Malgré une bonne situation en France, je suis parti seul avec mon sac à dos, sans plan précis en tête ».

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Son aventure débute à Brisbane où le Français fait l’acquisition d’un 4×4 afin d’avaler les kilomètres et d’étancher sa soif de découverte. « Pour économiser sur le logement, j’ai tout d’abord installé une tente de toit. Je souhaitais ensuite aménager une cuisine et quelques rangements, mais, à ce moment-là, je ne possédais aucun outil », raconte Thomas Ansonneur qui s’intéresse alors au Wwoofing. « L’idée était de décrocher une mission de volontariat dans un endroit où je pouvais avoir accès à de l’outillage de menuiserie. Au-delà de m’apporter une expérience nouvelle et unique, je pouvais ainsi aménager mon 4×4 plus facilement sur mon temps libre ». 

Le Wwoofing, un incontournable

Après avoir posté une annonce sur un site de Wwoofing, en précisant également ses besoins, la réponse ne se s’est pas fait attendre. Le jeune Breton est rapidement contacté par Rohan et Fiona, deux agriculteurs à la recherche de main-d’oeuvre sur leur exploitation biologique située à Maryvale dans le Queensland. « Il s’agissait d’une petite entreprise familiale où le travail est effectué à l’ancienne, tout à la main », plaisante le jeune homme qui, dès 6 heures du matin, devait traire des chèvres, nourrir des cochons ou encore des poules. « La mission était plutôt variée puisque je devais également participer à l’entretien de l’exploitation en élaguant des arbres, réparant des clôtures ou encore en installant des systèmes d’irrigation pour les cultures ».

woofing australie

Un travail effectué six jours par semaine, durant un mois, qui lui accordait malgré tout quelques plages de liberté. « Je ne travaillais pas les après-midis, ce qui m’a permis de pouvoir visiter les alentours, chercher du travail, mais surtout aménager mon 4×4 pour la suite de mon voyage », explique-t-il.

L’aventure continue

Une première expérience de Wwoofing réussie qui a incité le jeune homme à poursuivre sur cette voie. « Il ne faut pas hésiter à se tourner vers le Wwoofing, c’est vraiment très enrichissant, souligne Thomas Ansonneur. J’ai énormément appris sur les méthodes d’agriculture biologique, et en étant bricoleur, je me suis vraiment amusé au quotidien en travaillant ».

vue maryvale wwoofing autralie

Le jeune Breton avoue par ailleurs que cette expérience lui a offert la chance incroyable de vivre en totale immersion dans une famille australienne. Seul petit bémol : ressentir parfois un sentiment de solitude. « Je pense que cela s’explique par la situation géographique de l’exploitation, plutôt éloignée de l’effervescence de la ville. Mais la beauté des paysages estompait rapidement cette sensation d’isolement et me rappelait à quel point c’était une chance inouïe d’être là », indique Thomas Ansonneur qui travaille actuellement sur une autre exploitation située à Gayndah dans le Queensland, où il ramasse des citrons. « Je vais y rester pour la saison. Quant à la suite, je n’ai pas vraiment de plan, juste l’envie de continuer de profiter à 100% de cette aventure à travers l’Australie, avec mon 4×4 fraîchement aménagé ».

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