parlement australie

Fraîchement investi Premier ministre, Kevin Rudd a promis d’organiser un référendum pour la reconnaissance des Aborigènes dans la Constitution s’il est réélu dans les prochains mois.
Plus de délais, plus de prétextes, plus de patates chaudes. Il est temps que la nation s’empare de cette question. C’est mon engagement », a déclaré Kevin Rudd, lors du 50e anniversaire d’un mouvement pour les droits aborigènes.

Il vient de remplacer Julia Gillard, désavouée par un vote de confiance le 26 juin, et pourtant, il commence déjà à refaire parler de lui. En pleine résurrection politique, le nouveau Premier ministre travailliste, Kevin Rudd, a annoncé avec fracas son intention d’organiser un référendum pour reconnaître, enfin, le peuple aborigène dans la Consitution australienne. Une seule condition : la victoire des travaillistes aux prochaines élections législatives, prévues d’ici novembre.

Déjà, en 2008, c’est lui et sa casquette de Premier ministre de l’époque (il démissionnera en 2010), qui fut le premier à présenter ses excuses aux Aborigènes pour les maltraitances subies pendant l’épisode des « générations volées ». Après la reconnaissance cette année par le Parlement, du fait que les Aborigènes ont été les premiers à poser les pieds sur le continent australien, l’Australie semble enfin s’engager sur une voix d’égalité et de réconciliation avec le peuple aborigène. Un acte symbolique essentiel, qui ne résout pas pour autant les problèmes sociaux-économiques : les taux d’alcoolisme, d’emprisonnement et de pauvreté restent bien plus élevés chez les Aborigène que dans le reste de la population.

 

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