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25 avril 2024

Heritage Fight : Sortie le 8 Octobre 2014

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    Cedric_AACOM
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    HERITAGE FIGHT

    Au cœur de la dernière contrée sauvage d’Australie, une communauté aborigène, les Goolarabooloo, doit faire face au projet d’implantation de la plus grande usine à gaz au monde soutenu par le gouvernement.

    Aborigènes et citoyens solidaires décident alors de s’unir pour défendre ce qui n’a pas de prix : une terre, une vision du monde, et plus que tout, un héritage culturel. Commence alors un combat à l’issue inattendue…

     

    Les premières projections-débats à Paris, en présence de la réalisatrice :

     

    •     Cinéma Espace Saint-Michel (75005) : le 8, 10 et 13 octobre (En soirée)
    •     Cinéma L’Entrepôt (75014) : le 9 octobre (En soirée)
    •     Cinéma Chaplin Saint-Lambert (75015) : le 12 octobre à 11h15

     

    Bande-Annonce

     

               

     

     

    COMMENT EXPLIQUEZ-VOUS QUE CETTE POIGNÉE DE CITOYENS AIT PU RENVERSER UN PROJET DE 45 MILLIARDS DE DOLLARS ?

    La détermination. Quand vous savez que c’est une question de vie ou de mort, rien ne vous arrête. Chacun, à un niveau individuel, a réalisé que se battre était une résistance essentielle. Mais il s’agit également, et peut être même surtout, de détermination collective.

    Chez les Aborigènes, l’idée qu’un groupe d’individus est capable des plus grandes choses est puissamment enracinée. Cela fait partie du « Dreamtime », concept central pour l’ensemble des aborigènes d’Australie et enseigné par les chefs spirituels des Goolarabooloo, Paddy puis à sa succession, Joe : si l’on veut rendre un rêve possible, il faut le rêver tous ensemble.

    Blancs comme Aborigènes ont choisi ensemble de sauver leur terre et leur culture. A la différence de leur ennemi, ils avaient donc une Loi commune. Ils ne se battaient pas contre quelque chose mais bien pour ce rêve commun. C’est une force intarissable.

    COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ VOTRE PLACE AUPRÈS DES

    ABORIGÈNES ?

    J’avais 23 ans quand j’ai commencé le film. La jeunesse était certes un désavantage pour monter un projet de cette envergure mais un véritable atout pour m’intégrer aux Goolarabooloos ! Ils m’ont accueillie dans la famille comme une enfant à éduquer.

    J’ai rencontré timidement chaque membre de la tribu. Ma timidité était engendrée par leur réserve. Les Aborigènes ne donnent pas tout, tout de suite. Ils me racontaient un peu, puis s’arrêtaient. On en reparlerait plus tard… Je ne savais pas quand, le lendemain, la semaine suivante ? Je devais m’adapter à leur temporalité. C’est ainsi que, petit à petit, au rythme de la vie, se créent les liens, dans leur culture. Une amitié se développe à l’échelle d’une vie. Alors j’ai changé de rythme pour devenir comme eux et me fondre au paysage, caméra greffée à l’épaule.

    Sans patience, je n’aurais jamais pu faire ma place, puisqu’il a fallu 6 mois de repérages et 4 mois de tournage.

    Je suis rentrée en France durant 6 mois pour préparer le tournage. A mon retour en Australie, j’étais très attendue par ceux avec qui je m’étais liée d’amitié lors des repérages. Fatigués déjà par des années de guerre juridique, ils avaient quitté le combat au corps à corps et d’autres avaient pris le relai. Frans, l’un d’entre eux, m’a présentée aux nouveaux combattants auprès de qui il a fallu trouver, une fois de plus, ma place. Jour après jour, mon équipe et moi avons dû prouver notre loyauté, effeuiller les écorces de prudence une à une, montrer que nous faisions parti du même camp, que nous étions ici pour nous battre à leurs côtés.

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