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Un des joyaux de l’Australie et du Patrimoine mondial est en danger, la Grande Barrière de corail, écosystème aussi fragile que riche de biodiversité subit des agressions multiples ou le réchauffement climatique n’est pas la seule cause. Au rythme de la disparition de cet organisme vivant de 2000 kms de long depuis 3 décennies, le seuil d’alarme est largement dépassé pour agir si il n’est pas trop tard…

Au fil des ans, nous avons tous entendu parler des dégâts sur le récif, mais ce chiffre de 50 % envoie un signal d’alarme très clair

Tony Burke, le ministre australien de l’environnement.

En l’espace de 27 ans, la Grande barrière de corail a perdu la moitié de ses coraux. Ce sont les conclusions de l’Australian Institute of Marine Science, qui mettent en cause l’acanthaster pourpre, une étoile de mer vorace, friande de polypes de coraux et responsable de 42% des destructions.

Sa prolifération serait liée à la qualité de l’eau et aux nitrates d’origines agricoles rejetés en mer. Le réchauffement climatique reste lui aussi largement coupable : l’augmentation des cyclones tropicaux et le blanchiment des coraux sont à la source de 48% de la perte des coraux.

Plus grand récif corallien au monde, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, la Grande barrière de corail abrite 1 500 espèces de poissons et 4 000 espèces de mollusques menacées par la disparition des coraux. Les associations écologistes montent au créneau et pointent du doigt les navires remplis de charbon sur les ports industriels de la côte est de l’Australie.

Un délitement de la Grande barrière de corail n’aurait pas que des conséquences écologiques. Elle toucherait directement à l’économie australienne : le tourisme autour des coraux représente 3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Et plus de 60 000 emplois sur 2 000 kilomètres de côte.

Copyright photo: wikipedia

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