La Grande Barrière de corail

Après avoir pris connaissance du plan pour l’environnement de l’Australie, l’Unesco vient d’annoncer qu’elle ne classerait pas la Grande barrière de corail dans les « patrimoines en péril ». Pas convaincues, les associations engagent à plus de mesures sur le changement climatique.

« C’est vraiment un résultat surprenant et mémorable pour l’Australie, qui signifie que le travail sera maintenant de soutenir le reste du monde avec les défis complexes auxquels font face les grandes barrières de corail à travers le globe. »
Greg Hunt, ministre australien de l’Environnement, à ABC.

C’est une grande et inattendue victoire pour l’Australie. Le 1er juillet, l’Unesco a finalement décidé de ne pas inscrire la Grande barrière de corail sur la liste des « patrimoines en péril ». Après des mois de pression sur l’Australie, l’institution onusienne a finalement pris acte d’un plan du gouvernement australien, qui fixe des objectifs environnementaux jusqu’en 2050.

Pour le gouvernement et l’Australie, c’est un grand soulagement. La Grande barrière garde un potentiel touristique énorme. Elle attire chaque année 2 millions de touristes, et rapporte 6 milliards de dollars australiens. Longue de 2 300 kilomètres, elle est le plus grand récif de corail au monde. Elle abrite 1 500 espèces de poissons, 133 espèces de requins et de raies, et 400 types de coraux.
Le plan du gouvernement est de réduire de 80% d’ici à 2025 la pollution de l’eau en provenance des terres agricoles, et d’interdire le déversement des déchets de dragage près de la Grande barrière de corail.

Mais déjà, les associations restent sceptiques face aux mesures annoncées du gouvernement. « C’est une bonne étape, mais [elle] doit encore trouver des financements. Il s’agit plus d’une liste de bonnes intentions que d’un véritable plan », alerte Felicity Wishart, de l’Australian Marine Conservation Society, dans Le Monde.Le gouvernement doit faire beaucoup plus sur le changement climatique. »

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